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8 définitions du burn out (épuisement professionnel)

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Qu’est-ce que le burn out (ou épuisement professionnel) ? Comment le définit-on ? Dans cet article, je propose 8 définitions du burn out pour vous aider à mieux le comprendre. Pour en savoir plus, lisez cet article.


Le burn out est un phénomène complexe sur lequel tous les acteurs professionnels ne s’accordent pas. Puisqu’il est difficile de trouver une définition simple sur laquelle tout le monde s’accorde, vous trouverez dans cet articles 8 images décrivant ce que vivent les « grands brûlés du travail ».

DEFINITION 1 : LE BURN OUT, CE TSUNAMI QUI VOUS SUBMERGE SANS PREVENIR

Le burn out est un tsunami, une bombe à retardement, un incendie décriront certains.

C’est « un mur que l’on se prend de plein fouet” écrira Aude Selly dans son témoignage  “Quand le travail vous tue”.

C’est une maison dont l’intérieur a été dévasté, démoli au cours du temps. Lorsque les murs extérieurs tombent à leur tour, on découvre avec surprise un espace vide et mort que l’on ne soupçonnait pas.

Ce n’est pas une pile qui s’use et qu’il suffirait de recharger pour qu’elle redémarre, mais une pile qui s’est oxydée de l’intérieur explique Sandra Boré, auteure du blog Efferscience qui traite du burn out et de la douance (haut potentiel intellectuel).

Pour les collègues, au travail, c’est bien souvent une chaise laissée vide sans explication, un ami disparu dont on n’entend plus parler et dont on ne comprend pas bien le mal.

Si les professionnels autant que les victimes du burn out utilisent des images pour le décrire, c’est que c’est avant tout un phénomène complexe. Le burn out surprend tout le monde, la victime, comme son entourage. “Mais pourquoi lui ?”, “Mais pourquoi maintenant ?”, “Mais que s’est-il passé pour en arriver là ?”  se demanderont-ils.


DEFINITION 2 : LE BURN OUT, UN EPUISEMENT CAUSE PAR UN ETAT DE STRESS PROLONGE

Le burn out est un état causé par stress prolongé.

C’est un phénomène qui s’installe dans le temps, sur plusieurs mois ou années et qui aboutit à l’épuisement total des ressources de la personne.

Ce n’est donc pas un événement ponctuel qui cause le burn out, mais bien une accumulation d’événements de différente nature vécus comme stressants par le sujet. C’est lorsqu’il devient chronique que le stress génère un état pathologique. Dans l’article sur le burn in (état de stress chronique avant le burn out), vous pouvez trouver des exemples d’impact du stress sur la santé.

Le burn out est donc un processus graduel dont on peut identifier les étapes. Si la chute est spectaculaire, ce n’est en fait que l’apogée d’un mécanisme qui commence bien avant et fini bien après. Pour en savoir plus sur  les étapes du burn out, vous pouvez lire cet article.

Extrait du témoignage de Nathalie : C’est en fait une accumulation de plein de choses qui duraient depuis des années. Une durée très longue pendant laquelle le travail n’a fait qu’augmenter avec des pressions de plus en plus fortes et des moyens de moins en moins présents.


DEFINITION 3 : LE BURN OUT, UN EPUISEMENT PHYSIQUE, PSYCHOLOGIQUE ET EMOTIONNEL

Christina Maslach, une des pionnières dans l’étude du burn out, le décrit comme “Un état psychologique, émotionnel et physiologique résultant de l’accumulation de stresseurs variés”.

Pour la personne qui le vit, le burn out est d’abord physique : c’est le corps qui lâche, qui “trahit” son propriétaire. Si le corps n’avait pas faibli, refusé de se rendre au travail, celle-ci aurait probablement continué d’entretenir le cercle vicieux dans lequel elle était. C’est ce qui rend parfois le burn out difficile à comprendre pour la personne qui le vit et ses proches. Ce n’est un problème de volonté, mais de capacité.

Tel un jockey sur son cheval, le mental impose au corps un rythme soutenu. Il le cravache pour qu’il avance. Mais ce dernier traîne la patte et finit par faire un refus d’obstacle et s’effondrer. Le jockey est alors projeté par dessus la barrière et s’écrase au sol. Une fois à terre, il est alors contraint d’accepter d’abandonner la course et de constater que son schéma ne fonctionne pas.

Le burn out est un phénomène physiologique. Le stress prolongé, crée un dysfonctionnement neurologique et hormonal du corps. Le corps se détraque.

Ces dérèglements ont alors un impact sur l’état émotionnel et psychologique de la personne.


DEFINITION 4 : LE BURN OUT, UN EPUISEMENT DONT ON NE RECUPERE PAS EN SE REPOSANT

Lorsqu’une personne est en état de burn out, elle se sent exténuée, vidée de toute énergie. Elle est incapable de faire quoi que soit aussi bien physiquement qu’émotionnellement. C’est souvent le l’élément extérieur qui alarmera la personne et son entourage et aboutira au retrait de la personne. En ce sens, le terme épuisement professionnel décrit bien cet état.

Par contre, il serait faux de croire que le burn out est une “grosse fatigue” contre laquelle il suffirait de se reposer pour aller mieux.

C’est une blessure bien plus profonde qui vient atteindre toutes les dimensions de l’être : le corps, mais aussi la tête et le cœur. Christina Maslach le décrit comme une “érosion de l’âme humaine” qui “révèle une usure des valeurs, de la dignité, de l’esprit et de la volonté”. Tout comme le processus est graduel avant d’aboutir à l’épuisement de la personne, le chemin de reconstruction nécessite lui aussi plusieurs étapes et touche ces différents plans.

C’est pourquoi, je pense que le terme épuisement professionnel peut porter à confusion. D’autant plus si l’arrêt de travail prescrit n’est pas accompagné d’explication sur le syndrome, mais, comme bien souvent, d’une simple injonction telle que “reposez-vous” ou “prenez soin de vous”.


DEFINITION 5 : LE BURN, UN INCENDIE DE L’INTERIEUR

Le terme burn out a quant à lui été choisi dans les années 1970 par Herbert Freudenberger, un psychanalyste allemand pour décrire l’état des bénévoles travaillant dans des cliniques accompagnant les toxicomanes. Dans un article intitulé « Staff burnout », il explique : “En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte.” (Freudenberger, H.J. ‘‘ Staff burn out ’’. Journal of social issue, 1974, 30 (1), 159-165)

Cette description imagée me semble bien correspondre à ce que vivent “les burnoutés”. C’est pourquoi je préfère majoritairement utiliser cette expression. D’ailleurs, pour moi qui suis coach aujourd’hui, j’observe que l’utilisation d’images est souvent bien plus efficace pour permettre la compréhension des phénomènes complexes que les termes techniques. De plus, l’image permet plusieurs niveau d’interprétation et d’appropriation.


DEFINITION 6 : LE BURN OUT, UN PHENOMENE LIE AU TRAVAIL

En mai 2019, l’Organisation Mondiale de la Santé, dans la Classification Iternationale des Maladies CMI-11, a précisé la définition du burn out et l’a décrit comme un “phénomène lié au travail” et précise qu’il ne doit pas être utilisé dans les autres domaines de la vie.

La définition de l’OMS :

Le burn-out, ou épuisement professionnel, est un syndrome conceptualisé comme résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été correctement géré». Trois dimensions le caractérisent:

  • un sentiment de manque d’énergie ou d’épuisement;
  • un retrait vis-à-vis du travail ou des sentiments de négativisme ou de cynisme liés au travail;
  • une perte d’efficacité professionnelle.

Le terme de burn-out ou d’épuisement professionnel désigne spécifiquement des phénomènes relatifs au contexte professionnel et ne doit pas être utilisé pour décrire des expériences dans d’autres domaines de la vie.

Mais alors qu’en est-il des autres burn ?

Le burn out parental ? le burn out maternel ? le burn out sentimental ?

N’est-il pas possible de vivre un épuisement lié à d’autres contextes que le contexte professionnel ?

Si, bien sûr que si. D’ailleurs le processus, les symptômes, le chemin de résilience est sensiblement le même. Seules les causes premières générant l’épuisement de la personne diffèrent. Le choix de réserver le mot burn out au contexte professionnel est, à mon sens, dans un objectif de clarification et de simplification. Cela permet aussi d’inscrire ce terme dans le champs de la responsabilité de l’entreprise à travers les Risques Psycho-Sociaux. Ce qui ne serait pas possible si le terme burn out est utilisé dans des domaines de la vie privée.

Mais alors, le burn out est-il une maladie professionnelle ?

Aujourd’hui, le burn out n’est pas dans les tableaux de classification des maladies professionnelles. Cela signifie qu’il n’est pas automatiquement reconnu comme causé par le travail à la différence des maladies liées au plomb ou aux postures par exemple. Mais il peut-être reconnu comme tel par une commission de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie à la demande de la victime. Pour en savoir plus, vous pouvez lire le témoignage de Patrick à ce sujet : comment faire une procédure de reconnaissance maladie professionnel pour le burn out ?


DEFINITION 7 : LE BURN OUT, UN PROCESSUS DE DEUIL

Pour la personne qui le vit, je dirais que c’est un processus de deuil. Le deuil de notre super-héros interne, de ce que nous avions projeté sur notre vision du travail, et notre carrière professionnelle. Le deuil d’une façon de fonctionner qui tout à coup n’a plus de sens.

D’ailleurs le burn out n’est-il pas le moment où le corps s’arrête avant mort ? Comme dans un dernier élan de survie, le corps refuse de poursuivre cette voie que lui impose le mental et qui le mène à sa destruction. C’est-ce pas là, au contraire, un signe fort de protection de la vie ?


DEFINITION 8 : LE BURN OUT, UN CHEMIN DE TRANSFORMATION

Et si le burn out, tel la chrysalide, était une étape dans un processus de transformation ?

Comme la chenille qui se transforme en chrysalide afin de pouvoir devenir papillon. Elle laisse derrière elle son ancienne peau, son ancienne vie, la chenille “meurt” en un sens. Mais cette mort n’est pas triste, c’est une phase nécessaire pour permettre l’émergence de sa version ailée et majestueuse : le papillon.

La période chrysalide, comme le burn out, est longue et nécessite un retrait de la vie extérieure pour entamer les métamorphoses intérieures.

Et si ce n’était pas le sentier vers la mort, mais vers une renaissance? Et si ce n’était pas l’histoire d’un immeuble détruit par les flammes, mais de la naissance d’un phénix ? du BURN out au BORN out (Burn : brûler en anglais, born : naître en anglais).

C’est aujourd’hui le chemin que j’accompagne les burnoutés à faire à travers le programme « Rêv’Ailes-Toi, 3 étapes pour se créer une vie plus alignée avec soi ». Si vous voulez en savoir plus sur ce programme, cliquez ici : Rêv’Ailes-Toi


CONCLUSION

Et vous, comment décririez-vous le burn out ? Quelle image utiliseriez-vous pour expliquer le burn out ? Que pensez-vous de l’idée que cela puisse être un chemin de renaissance ? Dîtes-le moi dans les commentaires de cet article !

Pour en savoir plus sur le burn out, vous pouvez lire ces articles :

Pour lire des témoignages sur le burn out :

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crédit photo : Pixabay : Wallace 769

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20 Commentaires

  1. Nadia

    Christophe Dejours fait parfaitement la distinction entre l’épuisement pro. E5 le burn out. Un anglicisme fourre-tout. Regardez ces vidéos et celles de Danièle Linhart Marie Peze. Des éminences grises des organisations de l’entreprise et des risques psycho sociaux.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Nadia de votre commentaire,
      L idée ici était plutôt de développer des images qui permettent de se représenter le burn out. Je l’ai ajouté en introduction pour le clarifier dès le début. Et vous comment définiriez-vous le burn out avec vos mots ? Qu’avez-vous vécu ou observé à ce sujet ?

      Réponse
  2. Guillaume Jouvencel

    Hello !
    Merci beaucoup pour cet article qui à coup sûr va en aider plus d’un 🙂
    Je sais que cet article se veut définir le burn out, mais je tiens à partager la vision d’un de mes mentors : Le burn out, comme la dépression, ça peut se tenir à distance !
    Il est vraiment important d’avoir une hygiène de vie alignée avec nos valeurs pour éviter de tomber dedans.
    Mais je trouve super que tu vulgarise et parle de ce problème tout haut 🙂

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  3. Charlène

    J’ai beaucoup aimé la 8e définition. J’ai beaucoup de mal à parler de mon burn out, mais une chose est sûre, ça m’a fait évoluer. Un vrai BORN out

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  4. Valérie du blog Maman en Quête d'Equilibre

    Merci pour cet article très complet et plein de références !

    Je confirme la définition N° 8, le burn-out, un chemin de transformation. Une fois qu’on a touché le fond de la piscine, on peut donner un coup de pied pour remonter, fort de tout ce que l’expérience a pu nous apprendre !

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  5. Ellen

    Merci Astrid pour cet article pertinent, il est important de clarifier ce syndrome (dont aucun nom ne me satisfait vraiment). En revanche, pour ma part, il s’agit plutôt de passer du burn-out au born-IN, car c’est de l’intérieur que vient la guérison. Justement en évitant d’être uniquement dans des attentes extérieures. En s’alignant avec ses valeurs. S’occuper de soi dès que l’on sent un décalage, un mal-être et une fatigue persistante serait idéal, le voir venir et le prévenir. Commencer un travail sur soi tout de suite, apporter des changements significatifs dans sa vie professionnelle … sauf que ceci n’est pas évident tellement on est « la tête dans le guidon  » (j’ai été jusqu’au burn-out une 2è fois pour comprendre les vrais changements auxquels je devais m’atteler …). Les causes sont multiples et la guérison peut n’être qu’apparente, j’en sais quelque chose. Alors bravo Astrid, continue à partager une information de qualité sur le sujet.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Ellen pour ton retour et cette proposition très intéressante : « du burn out au born in ».

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  6. Nicolas

    Très bel article ! Je ne pensais pas qu’on pouvait mettre autant de qualificatifs et voir le « burn out » sous autant d’angles… Le fait de terminer sur le « chemin de transformation » est peut-être la chose la plus importante à retenir… Les accidents de la vie ne sont inutiles que si on ne s’en sert pas 🙂🙂

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Nicolas !
      Très juste cette phrase sur les accidents de la vie ?

      Réponse
  7. Pierre

    Article intéressant !

    Voici mon burnout, en décembre 2019 j’ai craqué physiquement et mentalement, j’ai dû arrêter mon blog et tout ce que je faisais à côté qui était en lien.

    En fait je me donnais toujours à fond pour avancer, travailler et créer de plus en plus. Mais j’en oubliais mon corps et les pensées cyniques et négatives arrivaient petit à petit. Je n’ai pas explosé ou je ne me suis pas enflammé, mais mon arrêt a été net. En fait, c’est plus un burnout de motivation et d’été psychologique.

    Comme si d’un coup j’avais besoin de me retirer dans un autre monde et c’est ce que j’ai fait. Le burnout peut prendre plusieurs formes et c’est super intéressant de savoir qu’en fait, ça nous est déjà arrivé d’une façon ou d’une autre lorsque l’on s’est poussé au-delà de nos limites de la mauvaise manière.

    Ce n’est qu’une part de ce que m’a appris cet arrêt / burnout, mais aujourd’hui ce qui compte c’est d’en comprendre la leçon ! 🙂

    Bon courage à toutes celles et ceux qui traversent un burnout, vous vous relèverez que de plus belle en enlevant le surplus ! 😉

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci beaucoup Pierre pour ton témoignage !

      Réponse
  8. Pierre-Favre

    Pour le décrire je le comparerai volontiers à une sensation d’enlisement, où chaque pas serai de plus en plus dur à faire. A chacun d’eux un effort de plus en plus démesuré s’appliquerai, jusqu’à ne plus avancer. Ne plus avancer, mais quand même ce mouvoir les jambes pour marcher mais… ça patine. Et puis, au bout d’un moment on se dit « pourquoi lutter? pourquoi ce faire si mal? » et on craque, on tombe. On est par terre, tombé dans la boue, on a plus envie de rien. Plus envie de soi, plus envie des autres. Plus de passion, plus d’envie. Plus rien.
    Voila comment je le décrirai…

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Pierre-Favre pour cette image très poétique du « mud out ».

      Réponse
  9. Seb

    Merci Astrid pour toutes ces formes de Burn Out. Il est important de rappeler que le terme burn out est générique et que chacun le vie et donc le défini de façon très différentes. Il y 5 ans quand j’ai fait mon (C’est le mien, celui que je suis capable de définir) burn out, ma vie à basculer en 30 secondes, tel un éclair qui est venu puiser l’intégralité de mon énergie. S’en est suivi 6 mois compliqués …
    Pourtant quand j’en parlais autour de moi j’avais l’impression que les gens ne me comprenais pas, y compris des personnes qui avait eux mêmes subit ce burn out.
    Je ne suis ni spécialiste, ni thérapeute mais lorsque tu arrives à définir « ton » burn out, c’est que tu as fait un grand pas vers le reconstruction.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Seb pour ton témoignage et cette belle proposition philosophique : « quand tu arrives à définir TON burn out, c est que tu as fait un grand pas vers la reconstruction » !

      Réponse
  10. Julie

    Merci Astrid pour cet article ! C’est difficile de faire comprendre ce que l’on vit et tu as très bien décrit cet état. Pour ma part, c’était une sensation d’enlisement dans des sables mouvants. Au début, vous vous enfoncez peu à peu, vous n’essayez pas de vous en sortir de suite en pensant que vous pourrez le faire à tout moment. Peu à peu vous vous enfoncez, vous êtes pris au piège mais c’est invisible pour les autres et quand bien même ils le verraient, cet étau vous empêcherait de saisir la main tendue. Un matin, vous vous retrouvez paralysé. Pour ma part c’était au sens propre et figuré, une paralysie mentale (ne plus pouvoir prendre aucune décision, avancer sur aucun projet) et une paralysie physique…

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci beaucoup Julie pour votre témoignage très parlant

      Réponse
  11. Marie

    Me concernant, j’ai pu vivre la situation numéro 3, plus de boulot, moins de moyens, et moins d’écoute de la hiérarchie. J’aurai pu écrire le témoignage de Nathalie en fait.

    Réponse
  12. Marie

    Me concernant, j’ai pu vivre la situation numéro 2, plus de boulot, moins de moyens, et moins d’écoute de la hiérarchie. J’aurai pu écrire le témoignage de Nathalie en fait.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Marie

      Réponse

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