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Pourquoi prendre des vacances ne changera rien à votre épuisement ?

Bienvenue sur le blog Partage ton burnout, n’hésitez pas à parcourir les articles et à demander votre ebook gratuit en cliquant ici : 21 jours pour prendre soin de soi .

noel

Pourquoi les vacances de fin d’année, ne changeront rien à votre épuisement ? Que faire pour revenir au travail frais et dispo pour la nouvelle année et éviter le burn out? Dans cet article, je vous partage 3 raisons pour lesquelles prendre des congés à Noël ne résoudra pas votre fatigue et des conseils pour aller mieux. Pour en savoir plus, lisez cet article

Cet article s’adresse à vous si vous vous reconnaissez dans la situation suivante :

Le mois de décembre se termine et vous êtes sur les rotules. Vous avez tout donné pour finir ce dernier mois de l’année en beauté. Un dernier coup de collier pour finir tel objectif dans les temps, juste avant le bilan de fin d’année. La liste des cadeaux de Noël pour faire plaisir à chacun. Et tout cela malgré les nuits blanches à moucher votre petit dernier (clin d’œil spécial pour les jeunes parents : ici vous trouverez 7 conseils pour parents épuisés).

Bref, vous sentez que cela commence à tirer dur sur la corde. Vos cernes sont creusés, votre corps vous envoie des signaux de fatigue : rhumes à répétitions, petits accidents de la vie (entorse, blessures..), douleurs éparses (dos, maux de têtes, problèmes articulaires, de peau…).

Article à lire pour aller plus loin : Faire une pause avant que la pause ne s’impose

Heureusement, les vacances de Noël arrivent et vous vous dîtes que vous pourrez, enfin, vous reposer et récupérer.

Sauf que prendre des vacances ne changera rien à votre épuisement et je vous explique pourquoi dans cet article.

Voici 3 raisons pour lesquelles vos congés de Noël de résoudront pas votre problématique d’épuisement.


1- LES VACANCES DE NOEL SONT EPUISANTES

Les vacances de Noël, n’ont rien de reposant et dans le fond vous le savez bien.

Voir beaucoup de monde est stressant

Une part de vous se réjouit peut-être de revoir toute la famille et les amis pour les fêtes. Pourtant, voir du monde quand on est épuisé, c’est usant. En effet, gérer les relations humaines, parfois tendues dans ces périodes, est une source de stress supplémentaire dont vous vous seriez bien passé.

Si vous êtes atypique (haut potentiel, autistes, etc.), votre faux-self (le masque que vous portez en société pour vous faire accepter de tous), vous coûte beaucoup d’énergie et use encore plus votre réserve. Pour en savoir plus, lisez l’article sur le haut potentiel et le burn out.

Les repas et le rythme des veillées, un stress physique supplémentaire

La foule et le bruit, sont fatigants pour l’organisme. Si vous faites partie des 33% de personnes « hautement sensible », vous tolérez encore moins que les autres les brouhaha des repas de Noël, les odeurs de nourriture, et lumières clignotantes des sapins.

Les journées à table et repas gargantuesques mettent à mal votre digestion. Ce sont de véritables stress pour votre corps qui vient s’ajouter à celui que vous avez subi au travail, comme l’explique Jean Marie Defossez dans cet article sur le nerf vague.

Enfin, le rythme des veillées et sorties, pas toujours respectueux des besoins de votre corps, apportera le dernier coup de grâce. Pas étonnant que l’on sorte encore plus épuisé des vacances de fin d’année.

LE CONSEIL : Oser exprimer ses besoins et prendre du temps pour soi

Vous êtes fatigué ? Pourquoi ne pas faire une vraie pause : s’isoler entre les périodes festives, prendre du temps pour soi, loin du tumulte et écouter ce dont votre corps à besoin ?

N’hésitez pas à exprimer votre fatigue et votre besoin de repos à votre entourage. Peut-être même trouverez-vous du soutien pour vous libérer de certaines tâches pendant les vacances.

Peut-être est-ce le bon moment pour commencer le challenge « 21 jours pour prendre soin de soi » et enfin réapprendre à se mettre au cœur de son agenda. Vous trouverez sur ce blog un ebook gratuit pour vous accompagner dans ce challenge.


2- LES PROBLEMATIQUES QUI VOUS EPUISENT N’AURONT PAS CHANGE APRES LES VACANCES

Faire une pause, vous fait gagner du temps, mais ne résout pas vos problèmes.

Si vous étiez surchargé de travail avant les vacances, il y a peu de chance que votre charge ait diminué au retour de vos congés. Les choses qui vous usaient ou vous excédaient avant ne s’envoleront pas, comme par magie (et non, le Père Noël ne peut rien pour vous). Les mêmes causes créant les mêmes effets, vous vous retrouverez très vite dans le même état qu’avant les vacances.

Si vous avez suivi les conseils ci-dessus et que vous avez réussi à vous reposer, vous avez peut-être gagné quelques jours ou semaines, mais guère plus.

LE CONSEIL : PRENEZ DES ACTIONS POUR CHANGER CE QUI VOUS EPUISE

La seule chose qui vous permettra d’aller mieux est d’agir sur la cause de votre épuisement. Vous ne vous en sortez pas avec votre charge ? L’ambiance vous pèse ? Parlez-en à votre manager ou aux ressources humaines pour trouver des solutions. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel si besoin. Un coach peut vous aider à y voir plus clair et prendre des actions concrètes pour avancer.

Car comme le dit Einstein « La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent »

Pour en savoir sur les accompagnements que je propose, c’est ICI : accompagnement particuliers.

Le repos ne permet pas de guérir le burn out

Si des symptômes physiques sont apparus (avant ou pendant les vacances), il est possible que votre corps ait déjà atteint ses limites et que vous soyez en phase de « burn in ».

Exemples de symptômes physiques liés au burn in :

  • Fatigue intense
  • Problèmes cardiaques
  • Douleurs de dos
  • Migraines
  • Douleurs articulaires, musculaires
  • Infections virales à répétitions (rhumes, grippes, virus gastriques…)
  • Troubles de la vision
  • Sautes d’humeur : Pleurs intempestifs, irritabilité…
  • Etc.

LE CONSEIL : NE PRENEZ PAS CES ALERTES A LA LEGERE, CONSULTEZ VOTRE MEDECIN

Si vous vous reconnaissez dans certains de ces symptômes, les vacances ne suffiront pas à vous remettre sur pied. C’est une des caractéristiques du burn out : le repos ne le soigne pas. Dans ce cas, la meilleure chose à faire est de consulter votre médecin pour lui faire part de votre fatigue avant que vous en soyez totalement épuisé. N’attendez pas que ce soit votre corps qui vous arrête.


3- QUAND LES VACANCES DECLENCHENT LE BURN OUT

Si vous êtes déjà à un stade avancé de stress, il est possible que le changement de rythme des vacances et le repos ou réconfort que vous ayez pu y trouver déclenche le burn out. C’est-à-dire la phase où votre corps refuse de se remettre en mouvement.

Les vacances, un signe pour le corps qu’il peut enfin lâcher

N’avez-vous jamais été malade pendant les vacances ? C’est parfois au moment où la pression diminue, où il y a un espace possible pour « lâcher » que le corps choisit de craquer.

Comme le décrit Ellen dans son interview : « On était en juillet, j’avais réussi à aller jusqu’à la fin de mes obligations au lycée. J’avais ramené au train une amie australienne qui était venue me rendre visite. Et une fois Lauren entrée dans le wagon, d’un coup, je me suis écroulée, en larmes. »

Le changement de rythme comme déclencheur de burn out

C’est aussi le décalage entre votre vie sous pression et la vie « normale » qui vous fait prendre conscience que ce que vous endurez est inacceptable. Un peu comme dans l’histoire de la grenouille que je raconte dans l’article sur le burn in. Placée dans une marmite dont la température monte graduellement, la grenouille ne se rend pas compte que la température augmente et finit cuite. Alors que si elle sort de la marmite (le temps des vacances de Noël par exemple), en y retournant, elle s’aperçoit que l’eau est bouillante et bondit à l’extérieur.

Le conseil : accepter de lâcher PRISE

Pour cette troisième partie, le seul conseil que je peux vous donner est d’accepter de lâcher prise. Votre corps est épuisé, il vous le dit, écoutez-le. Plus vous essayerez de tenir coute que coute, plus l’impact sur votre corps sera important. Si vous sentez que vous n’avez plus la force de retourner à votre travail, consultez votre médecin généraliste.


CONCLUSION

Et vous, où en êtes-vous de votre épuisement ? Est-ce une simple fatigue, qu’un bon repos suffira à endiguer ? Est-ce une fatigue qui dure depuis longtemps et qui commence à s’installer ? Avez-vous repéré des symptômes physiques qui commencent à vous alerter ?

Que décidez-vous de faire pour aller mieux ?

Cet article vous a plu ? Dîtes-moi dans les commentaires de cet article ce qu’il vous inspire ?

Vous avez remarqué qu’une personne de votre entourage est épuisée ? Vous pouvez lui faire suivre cet article (ou celui sur le burn in) et lire les conseils pour accompagner une personne épuisée

Crédit photo : Flickr : marc-lagneau

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10 Commentaires

  1. florence

    bonjour, c’est vrai que les périodes de fin d’années sont sources de joies de nostalgies et les émotions débordent. Les fêtes ne sont pas le bon moment pour faire le vide c’est vrai. Personnellement j’ai mal trapèze et je pense qu’il me faut un bon massage. Sinon je ne me sens pas fatiguée et j’ai de la chance de ne pas avoir succombé au rhume mais bon, nous ne sommes pas le 31. Excellentes fêtes à toi.

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  2. Aurélie Betsch

    Cette période de fêtes est aussi très épuisante pour les enfants. L’année dernière le plus dur était de gérer les crises de fatigue de mon ainé qui a du mal dès qu’il y a beaucoup de monde. Cette année, j’espère que ça se passera mieux, j’ai longuement discuté avec lui de la possibilité qu’il s’isole pour se ressourcer lorsqu’il sent qu’il y a trop d’agitation. C’est vrai qu’on est si heureux de se revoir en famille ou avec les amis qu’on ose par forcément prendre du temps pour être seul alors que pour certaines personnes c’est essentiel. Merci pour cet article qui remet bien les choses en place : prendre soin de soi avant de donner aux autres !

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Aurelie pour ce retour. C est vrai que pour les enfants, surtout quand ils sont petits, les sollicitations sont très intenses et leur rythme est souvent décalé. Ce qui n est pas facile à gérer pour eux, comme pour leurs parents. Je serai ravie de savoir si le fait de se réserver du temps seul aura fonctionné cette année. Joyeuses fêtes de fin d année !

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  3. Valentine - Parents en Equilibre

    Héhé, cela me rappelle la 1 e année où j’étais enseignante ! Je tenais tant bien que mal un rythme intenable (début de carrière sur deux établissements, avec plusieurs classes de Terminales, sans aucune formation préalable… bref, la galère !) et chaque vacances scolaires, j’étais malade !
    Je crois que tu as absolument raison de souligner que des vacances ne doivent pas nous dédouaner d’un repos régulier, physique et psychique, sans quoi le burn-out est assuré.

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  4. Jessica

    Super article, comme toujours!! ❤ Cette année ça sera repos entre Noël et Nouvel an, parce qu’effectivement cette période est très fatigante et on a tendance à s’oublier…
    Merci pour la qualité de tes articles 😍

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    • Astrid LE FUR

      Ravie Jessica que ces articles te plaisent. Je te souhaite de joyeuses fêtes !

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  5. sonnya

    Super ton article Astrid! Je dirai que je m’autorise beaucoup de solitude en ces fêtes même si ce n’est pas toujours ni compris ni accepté de ma famille. Je vais au devant de difficultés car je n’arrive pas à me faire entendre sur mon besoin. Je vais devoir composer entre le respect de mon besoin et celui des personnes qui m’invitent.

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    • Astrid LE FUR

      Merci Sonnya pour ce partage. C est vrai que ce n est pas toujours facile d expliquer que l on a besoin de prendre du temps pour soi quand on est en groupe

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  6. Marie-Laure

    Bonsoir Astrid,
    Une réflexion me vient à la lecture de votre article.
    Autour de moi le burn-out est comme  » associé  » à une forme de maladie ou de pathologie (je ne sais pas quel est le mot exact !!).
    Je me suis rendue compte que, très souvent, quand on parle du burn-out les gens ont ce type de réaction :  » non mais je suis pas du tout stressé moi, je ne suis pas malade, j’ai pas besoin d’un psy  » !!!
    Il y a encore énormément de croyances limitantes et négatives autour de cet état du burn-out et autour de la relation thérapeutique.
    Alors qu’au fond : quoi de plus  » normal  » que l’accompagnement (par la parole, l’écriture, l’art ….bref, par un outil de médiation) ? Je suis convaincue que l’on a tous besoin, à un moment (ou même plusieurs) dans sa vie, de se faire accompagner.
    J’y vois comme une sorte de réflexe que je qualifierais  » d’hygiénique  » : il est naturel de se laver les mains, se brosser les dents ..etc. Pourquoi ne serait-il pas naturel de se faire accompagner ?
    Je prends conscience qu’il y a encore beaucoup de préjugés, de croyances, de méconnaissance, bref de freins, à cet endroit !

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    • Astrid LE FUR

      Merci Marie Laure pour cette réflexion. Le déni est une des caractéristiques des personnes en état de burn in (avant le burn out). Ce sont les forts, les battants qui sont les plus à risque de vivre un burn out. Justement parce qu ils pensent qu eux ne sont pas faibles. D où les comportements que vous rencontrez. On pourrait considérer le déni comme symptomatique. Pourtant c est vrai, nous avons tous besoin d être accompagné à différents moments de notre vie par des psy, des coachs, ou d autres praticiens. Pas besoin d être fou ou malade pour voir un psy, mais besoin d être en échec pour voir un coach etc… pourtant lorsque l on se retrouve concerné par le burn out, c est effectivement le sentiment de honte qui domine. Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à lire l article « la honte du burn out ».

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