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6 astuces anti-stress avec le nerf vague par Jean-Marie Defossez

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respiration


Vous êtes-vous déjà demandé, au sujet du burn out, pourquoi est-ce que tout le corps s’effondrait en même temps ? Pourquoi est-ce que l’on additionnait les problèmes : migraines, troubles cardiaques, musculosquelettiques, respiratoires, digestifs, de la vue, de la peau etc ? J’ai rencontré Jean-Marie Defossez lors d’une de ses conférences sur le nerf vague. Ses explications m’ont semblées très éclairantes à ce sujet. Je vous les partage avec son accord dans cet article.

QUI EST JEAN-MARIE DEFOSSEZ ?

Jean-Marie Defossez est conférencier, auteur et créateur de la Coach Respiration. Il est titulaire d’un doctorat en biologie animale et apporte une vision globale à la perception des troubles de notre corps. Jean-Marie Defossez est l’auteur notamment des livres « Se protéger des stress, inflammations chroniques et maladies chroniques grâce au nerf vague » et « 10 respirations thérapeutiques au service de votre santé« . Son slogan : « Respirez… c’est la vie ! ». C’est avant tout un homme généreux, plein d’amour et de respect pour l’être humain que j’ai rencontré.


LE BURN OUT EST UN EFFONDREMENT

Le burn out est un « effondrement » disait Arlette Janssens dans sa conférence. « Je me suis crue hypocondriaque, n’arrivant pas à comprendre pourquoi mon état de santé se détériorait » disait Aude Sally dans « Quand le travail vous tue ». Dans la plupart des témoignages que j’ai pu entendre, on retrouve cette dimension globale du corps qui cède de toute part et des symptômes physiques qui s’accumulent. Comme Aude Sally, j’ai moi aussi cru que j’étais hypocondriaque ou que j’avais une maladie grave. C’était grave oui, c’était physique oui, mais la source était psychique. Tout cela était dû à mon état de stress. Mais comment le stress peut-il avoir de telles conséquences sur notre corps ? Et comment faire pour « réparer » ces dégâts causés par le stress ?

La conférence sur le nerf vague de Jean-Marie Defossez m’a apporté une nouvelle lecture de l’impact du stress (des stress) sur notre corps. Et une nouvelle lumière (plus physiologique) sur les effets positifs des actions pour se relever d’un burn out.


QU’EST-CE QUE LE NERF VAGUE ? EXPLICATIONS DE JEAN-MARIE DEFOSSEZnerf vague

Le nerf vague traverse tout notre corps. Composé de 80% de fibres d’écoute, il réalise un câblage qui « écoute » ce qui se passe dans notre corps. Ainsi, il sait tout sur l’état de santé de chaque partie de notre corps et envoie cette information à notre cerveau. Il exerce un rôle de calmant et a la capacité à réparer les différentes parties souffrantes de notre corps. L’activité de ce nerf est modulée par le fait d’être dans un environnement bienveillant. Plus nous sommes dans un environnement bienveillant, plus il est actif.

« C’est le nerf de l’Amour, de la douceur, de la non-violence »

Sur son site coach respiration, Jean-Marie Defossez indique que « Les découvertes les plus récentes établissent que le nerf vague est à la fois calmant, puissamment anti-inflammatoire, protecteur des maladies chroniques et réparateur.  A l’inverse, toute baisse du tonus du nerf vague accroit les mécanismes d’usure, d’épuisement et d’inflammation du corps et par là les risques de maladies chroniques. »

Le nerf vague donnerait donc l’ordre au corps de se réparer. Des études scientifiques ont montré l’efficacité de l’activation du nerf vague (de façon électrique) pour des maladies chroniques liées à une inflammation globale : la polyarthrite, l’épilepsie, la dépression sévère, la déficience cardiaque etc.


LE CONSEIL DE JEAN-MARIE DEFOSSEZ : PRENDRE SOIN DE SON NERF VAGUE EN EVITANT LES STRESS

Pour prendre soin de son nerf vague et ainsi récupérer sa capacité d’auto-réparation du corps, il faut surtout éviter LES stress. Le stress nerveux bien entendu, mais aussi les stress physiques : stress hypoxique (manque d’oxygène), alimentaires, posturaux, lymphatique, intestinaux etc.

Notre corps est habitué à jongler avec les différents stress. Cependant, quand il y en a trop, cela crée un déséquilibre intérieur que notre corps ne peut pas gérer et cela se transforme en inflammation. L’inflammation est donc due à nos stress passés.

« Quand on est vraiment bien malade, il est important d’agir sur l’ensemble des stress et sur le corps en entier. Quand on ne traite qu’un symptôme, on n’agit pas à la source et cela ne fonctionne pas », explique le conférencier

Dans sa conférence, Jean-Marie Defossez parle des maladies chroniques. J’y vois un parallèle avec le burn out dans le fait que quand le corps s’effondre, c’est tout le corps qui va mal. Comme nous l’avons vu, les symptômes sont très variés.

Dans le cas du burn out, éviter le stress nerveux est généralement la première action entreprise avec l’extraction du milieu stressant. L’arrêt de travail joue ce rôle en cas de l’épuisement professionnel. Vis-à-vis de ce que nous explique Jean-Marie Defossez, cette action prends un sens supplémentaire. En effet diminuer le stress nerveux, serait de plus un des éléments indispensables au bon fonctionnement du nerf vague et donc à la réparation du corps. En revanche quand le burn out n’est pas identifié et que seuls les symptômes physiques sont traités, cela ne fonctionne pas.

Cela nous permet aussi de comprendre comment le stress nerveux impacte notre corps et génère de l’inflammation. C’est pourquoi après un stress chronique, notre corps souffre physiquement lui aussi.

Enfin dans la plupart des témoignages que j’ai pu réaliser, les personnes ont mis en place une multitude d’actions diverses pour aller mieux : Psychologie, thérapies alternatives, massages, nutrition, sport, balades en forêt etc. Ces actions ont permis d’agir simultanément sur les différents stress et ainsi ont probablement pu permettre au nerf vague de reprendre son rôle réparateur et calmant.


6 ASTUCES DE JEAN-MARIE DEFOSSEZ POUR CONCRETEMENT POUR DIMINUER NOS STRESS ?

1. coach respirationLE STRESS NERVEUX : s’extraire de l’environnement stressant, se faire accompagner avec une thérapie, se faire du bien, faire une pause. Les open-spaces sont de grandes sources de stress nerveux pour l’organisme : le bruit, les lumières bleues des écrans, le stress de se sentir « surveillé » par ses collègues, les murs blancs (le risque de burn out serait plus important dans salles avec des murs blancs) etc.

2. LE STRESS HYPOXIQUE (manque d’oxygène) : dans les environnements fermés, urbains, on ne respire pas bien. En revanche, lorsque nous nous baladons dans la nature, en forêt notamment, de façon instinctive, nous respirons plus profondément. Une bonne idée serait donc d’instaurer une balade régulière en forêt ou dans un parc c’est ce qu’on appelle la sylvothérapie . Une autre idée : testez la coach respiration ! Créé par Jean-Marie Defossez, elle permet, à travers de exercices simples, de respirer de façon 4 fois plus efficace.

3. oméga 3LES STRESS ALIMENTAIRES : certains aliments créent de l’inflammation dans le corps. Par exemple : un rapport oméga 6/oméga 3 élevé, les matières grasses « vieillies » par le temps, l’oxygène. De même, explique Jean-Marie Defossez, les sucres rapides, augmentent notre rythme cardiaque et notre pression artérielle de la même façon que si nous étions attaqués par un chien dans la rue. Cela épuise notre corps. Il est donc conseillé d’éviter les sucres rapides (bien que réconfortants) quand on est en burn out. Mais alors que faut-il consommer ? Pour en savoir plus : Cet article sur Doctissimo.

4. LES STRESS POSTURAUX : Mal se tenir envoie au cerveau le signal qu’il y a un stress et ce signal est répercuté dans notre corps. travailQuand on est stressé, on a tendance à se recroqueviller. Ce qui envoie un signal de stress à notre cerveau. Qui à son tour envoie un signal de stress dans le corps. Du coup on se sent encore moins bien. Le cercle vicieux commence. De plus les positions que nous adoptons dans les canapés (avachi tête en arrière), dans les fauteuils de voiture (épaules rentrées), face à notre ordinateur ou notre téléphone (tête courbée) sont perçues comme des positions de « stress » par notre corps alors qu’il n’y a pas de stress immédiat. A l’inverse certaines postures diminuent le taux de stress. C’est le cas par exemple du sourire. Les personnes plus souriantes ont un nerf vague plus dynamique et vivent plus longtemps que les autres. Essayez : souriez large et inspirez profondément. A l’inverse ne souriez pas et faites la même inspiration. Avez-vous remarqué que votre inspiration est moins ample quand vous ne souriez pas ? Donc un conseil, tenez-vous droit et souriez, ça vous fera du bien. Vous n’y arrivez pas ? Pourquoi ne pas tenter un cours de yoga ou de yoga du rire ou encore la Biodanza ?

5. LE STRESS LYMPHATIQUE : le système lymphatique parcours tout notre corps. Il filtre et nourrit toutes les cellules de notre corps. Contrairement au système sanguin, le réseau lymphatique fonctionne sans cœur, et donc sans pompe pour diffuser la lymphe. C’est le mouvement qui permet de la faire circuler. Les bras, les jambes bougent et permettent le drainage. Pour la zone ventrale, c’est la respiration profonde qui joue ce rôle. Quand nous respirons mal ou restons assis toute la journée ce massage abdominal n’est pas possible. Alors marchez, bougez et respirez (oui je sais on l’a déjà dit !) !

6. LES STRESS INTESTINAUX : notre intestin grêle à besoin d’oxygène pour fonctionner. Cet oxygène est apporté par la lymphe. Cette action est empêchée par une respiration trop superficielle, le stress (l’adrénaline contracte les vaisseaux sanguins) et une posture penchée en avant. Cela provoque un développement de bactéries anaérobies (qui fuient l’oxygène) qui devraient être tuées par la présence d’oxygène. Pour en savoir plus : le livre « Se protéger des stress, inflammations chroniques et maladies chroniques» chez Jouvence. Donc un conseil : lisez un bon bouquin, caressez votre chat, marchez dans la nature, écoutez de la musique et RESPIREZ !


CONCLUSION

J’espère que cet article vous a permis de comprendre un peu mieux comment le burn out s’installait dans le corps et comment par des actions simples vous pouvez dynamiser votre nerf vague et réactiver les capacités d’auto guérison de votre corps.

Ci-dessous une interview réalisée après la conférence où je demande à Jean-Marie Defossez : “Quel est l’impact du burn out sur le nerf vague ?” et “Comment aller mieux grâce au nerf vague quand on est épuisé ?”.

Il y soulève un point important : la coach respiration ne doit pas être utilisée pour aller mieux sans changer la source de stress principale. Il ne s’agit surtout pas d’être en capacité d’endurer plus, mais bien d’aller mieux.

Vous pouvez aller ici pour en savoir plus sur la coach respiration : http://coach-respiration.com/. Ou encore visionner gratuitement des vidéos de coach respiration sur sa chaîne YouTube.

Cliquez sur ce lien pour en savoir plus sur les livres de Jean-Marie Defossez sur la coach respiration et la sylvothérapie.

Vous connaissez quelqu’un qui aurait besoin de prendre soin de son nerf vague ? Faites lui suivre cet article !

photos : Pixabay et http://coach-respiration.com/

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3 Commentaires

  1. Alix

    Tres belle présentation

    Réponse
  2. Cathy

    Merci Astrid pour cet article!
    Je ne connaissais pas la coach respiration.
    Très utile pour effectivement apporter de la stabilité et de l’équilibre dans le corps et l’esprit.

    Réponse
  3. Ono

    Oui, quand j’étais dans la phase d’euphorie pré burn-out, j’avais en même temps une pratique auto-thérapeutique intense de libération émotionnelle, et cela m’aidait et m’apportait effectivement beaucoup, comme le fait sûrement ce qu’il propose avec la respiration, ou plein d’autres pratiques de bien-être ou de thérapie. L’une de mes amies avait vécu la même chose avec le yoga par exemple. Je ne le faisais pas dans le but de pouvoir endurer plus, mais de fait c’est vrai que ça m’a permis d’endurer plus, et aussi a joué dans le fait que je n’ai peut-être pas reconnu les signes suffisamment tôt. Quoi que. Je me souviens que dans la phase de burn-in, où j’ai commencé à avoir des symptômes physiques, je sentais aussi que ma pratique ne servait plus qu’à me faire survivre à ces stress intenses, alors qu’à la base, mon envie était de guérir de choses plus anciennes et plus profondes. Cette guérison avait fonctionné, pendant un temps, au début, quand j’avais encore de l’énergie. Et le fait que je constate que je percevais ma pratique différemment que par le passé a contribué à ce que j’accepte de lâcher la relation qui me bouffait, mais malheureusement, c’était quand c’était déjà trop tard, et que le burn-out avait déjà commencé.

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