C’est bientôt la rentrée et l’occasion de choisir les activités qui vous font du bien et que vous décidez de mettre au cœur de votre agenda. Ça tombe bien, maintenant que vous êtes en arrêt, vous allez enfin pouvoir prendre soin de vous. Sauf que quand on est en burn out, on n’a plus du tout l’énergie pour sortir pratiquer quoi que soit. Alors quelles sont ces activités bien-être qui vont vous aider à remonter la pente du burn out, petit à petit, marche après marche, à votre rythme ? Pour en savoir plus, lisez cet article.
TROUVER DES ACTIVITES QUI NOUS FONT VRAIMENT DU BIEN
Mon histoire
En 2016, lorsque je me suis retrouvée en arrêt pour burn out, c’était à la fin du mois de septembre. Je m’étais alors déjà inscrite à des activités sportives. Alors que j’avais enfin du temps pour les pratiquer, je n’en n’avais plus du tout l’énergie, ni même l’envie.
Je me rendais surtout compte que ces activités étaient des choix raisonnables, choisis par ma raison, pas par mon cœur. Ces activités étaient celles que l’on pouvait pratiquer tard le soir et qui me permettait de me remuscler après mes deux accouchements. Mais dans le fond, je n’avais aucune envie de me trémousser sur des rythmes endiablés de zumba ou de faire de la musculation pour retrouver mon ventre « d’avant ». Je n’avais plus non plus aucun neurone vaillant pour apprendre les chorégraphies proposées.
Il fallait donc que je trouve autre chose. Mon médecin m’avait prescrit « de me faire du bien », c’était là la clef la plus importante. Je décidais donc de partir à la recherche de ces activités qui pourraient me faire du bien.
Les articles à venir
Si vous vous retrouvez dans cette situation, ou si vous avez déjà entrepris votre reconstruction et aimeriez trouver des activités qui vous soutiennent, les articles qui vont suivre sont écrits pour vous ! Prendre soin de soi régulièrement est un véritable outil anti-burnout.
J’ai donc recensé les activités et pratiques que j’ai testées et qui m’ont fait du bien. La liste de ce que je vais publier n’est aucunement exhaustive. Mon but est juste de vous faire connaître ces pratiques pour que vous puissiez-vous aussi les découvrir. Peut-être vous conviendront-elles ou pas, ce sera à vous de voir. Les articles seront publiés tous les mardis du mois du 27 août au 1er octobre.
En attendant, voici un florilège des réponses que j’ai obtenues quand j’ai posé la question aux membres du groupe Facebook privé d’entraide sur le burn out dont je fais partie.
LES ACTIVITES SPORTIVES QUI FONT DU BIEN A NOTRE CORPS ET NOTRE MENTAL
On m’a répondu : le pilates, le yoga, la course à pied, la natation, la marche, le jardinage, sortir avec mon chien etc…
Faire du bien à son corps
Faire du sport fait du bien à votre corps et à votre mental. Courir, nager, faire du vélo ou simplement marcher ou jardiner met votre corps en mouvement. L’effort physique a de nombreux impacts positifs sur votre santé (diminution du risque cardio-vasculaire, diabète, booste le système immunitaire etc…).
Faire du bien à son mental
Pratiquer une activité physique agit aussi sur votre humeur avec la libération d’hormones telles que les endorphines qui permettent de réduire le stress. L’idéal est de pratiquer dans la nature et d’en profiter pour respirer un grand bol d’air.
De plus, se reconnecter à son corps et stopper le mental parfois envahissant est important pour les victimes de burn out. Revenir dans l’ici et maintenant.
Lisez cet article pour aller plus loin sur le profil des candidats au burn out
Pour ma part, j’allais marcher régulièrement dans la garrigue environnante. Je me rappelle aussi une fois une nage en rivière à contre-courant avec une amie. Quelle épreuve et quel fou-rire ! Nous avions même pu en tirer quelques enseignements de développement personnel en analysant comment on pouvait s’épuiser à nager à contre-courant, envers et contre-tout.
Conclusion sur les pratiques sportives
Le tout est de choisir quelque chose qui vous fait plaisir, sans objectif, sans contrainte, juste pour se faire du bien dans l’état de ce que vous pouvez faire aujourd’hui.
Pour en savoir plus, lisez cet article sur les bienfaits de la marche en nature
Pour savoir comment respirer en nature aide votre corps à se réparer, lisez cet article sur le nerf vague.
LES ACTIVITES ARTISTIQUES AUX VERTUS THERAPEUTIQUES
On m’a répondu : les loisirs créatifs, la peinture, la couture, la poterie, le jardinage, l’art thérapie, l’écriture…
Créer pour reprendre confiance en soi
Créer de ses mains redonne confiance en soi. En voyant ce que l’on est capable de faire naître de ses mains, on reconnecte avec ses capacités créatrices. On prend conscience que malgré ce qui nous est arrivé, nous pouvons encore créer, rebondir, inventer un nouvel avenir.
Se reconnecter à ses sens
De plus l’activité manuelle fait appel à tous les sens. Cela permet ainsi de se raccrocher au présent, à ce qui va bien, là, ici, maintenant.
Les vertus thérapeutiques des productions artistiques
Enfin, à travers les productions plastiques réalisées, c’est notre vécu qui apparaît. Ainsi j’ai réalisé ce tableau noir et or avec au centre un dégradé de jaune qui représentait pour moi la sortie du tunnel. Je n’en ai pris conscience que lorsque le tableau a été posé dans ma chambre.
Lisez cet article pour aller plus loin sur les bienfaits des activités artistiques.
Dans cet article on peut lire : «Dans un monde de vitesse qui nous échappe et de dématérialisation de tout pouvant entraîner une certaine anxiété, le retour à la matière est refondateur d’un rapport au réel, estime Géraldine Canet. Il permet aussi de revenir à soi, tout en pouvant partager avec les autres en situation de groupe.»
LES ACTIVITES DE PLEINE CONSCIENCE QUI NOUS PERMETTENT DE GERER LE STRESS
On m’a répondu : le yoga nidra, la méditation, la sophrologie, la cohérence cardiaque, mais aussi : rester sur un transat au soleil, écouter un livre audio, aller au sauna, au hammam …
Apprendre à faire « rien »
Ne rien faire, ou plutôt « faire rien », préconise Arlette Janssens à ses patients. Cela paraît très simple, pourtant c’est très compliqué, surtout pour des personnes qui ont eu l’habitude de vivre à 100 à l’heure. Alors pour apprendre à « ne rien faire », à ne faire aucune activité physique, à arrêter de penser, la méditation et la sophrologie sont des outils très utiles.
Apprendre à entrer dans cet état de « transe-hypnotique » m’a permis de déconnecter de l’angoisse de ce qui m’arrivait, de la pensée du retour au travail. Cela m’a donné les outils pour me poser et ne pas me laisser embarquer dans le tourbillon de mes émotions. Peut-être est-ce d’autant plus important pour les hypersensibles.
Aujourd’hui je pratique la méditation régulièrement, cela fait partie de mon rituel du matin avant de me lancer dans la journée qui commence.
UN APRECU DES ARTICLES A VENIR
Dans les semaines à venir, je vous proposerai des articles spécifiques sur la Biodanza, le yoga du rire, la sophrologie, l’hypnose, le yoga nidra, le nia, la naturopathie etc… Si vous pratiquez une activité qui vous a fait particulièrement du bien pour vous remettre de votre burn out et que vous souhaitez la partager en écrivant un article, n’hésitez pas à me contacter.
CONCLUSION
Et vous, que pratiquez-vous pour vous faire du bien ? Qu’est-ce que cela vous apporte ?
Vous avez aimé ? N’hésitez pas à laisser un message, liker, partager de façon à ce que d’autres puissent découvrir ce blog et en bénéficier eux aussi…
crédit photo : Pixabay : Lazare
Le plus difficile pour moi, pendant cette période de burn out, était de savoir ce qui me faisait envie… Je ne savais plus si j’avais envie d’aller marcher ou si je préférais rester dans mon canapé… Je ne savais plus si je préférais aller nager ou faire du ski… Bref, il m’a fallu un temps pendant lequel je devais accepter de prendre la décision de faire quelque chose pour me faire du bien sans savoir au départ si effectivement ça me ferait du bien et juste écouter…. écouter et accueillir mon ressenti. Au final, ce qui m’a fait le plus de bien c’était de marcher en nature parce que ça ne faisait pas souffrir mon corps, c’était doux.
Merci Stéphanie pour ce partage qui éclairera sans doute beaucoup de personnes
Très bonne idée cette série d’article ! Je n’ai jamais fait l’expérience du burn out personnellement, mais j’en ai discuté avec une personne récemment sur mon blog et elle me disait que ça avait été très difficile de lire durant une longue période… Quelle est ton expérience ou celle des personnes que tu as interrogées ? En tant que bibliothérapeute, je me demande comment et si la lecture peut aider, ou si au coeur de la période la plus difficile, lire est une activité qui demande trop d’énergie ?
A bientôt, Aline
Bonjour Aline,
Effectivement, le burn out impact le cerveau, certaines personnes remontent des difficultés à lire, à réfléchir ou à mémoriser. Cet impact peut perdurer à plus ou moins long terme en fonction de la personne. Une idée quand on ne peut plus lire, peut-être d’écouter les versions audio quand elles sont disponibles.
Je serai ravie d’accueillir un article invité d’une bibliothérapeute sur des conseils de lectures pour des personnes ayant vécu un burn out. Qu’en penses-tu ?
Se reconnecter via les sens, très vrai. Pour ma part, dès que j’ai une baisse d’énergie vitale, je fais de la poterie. Cela aide à faire le vide en se concentrant sur le moment présent. Marcher près de l’ocean aide bien aussi.
Bonjour pendant cette période que j ai connue il y a une duzaine d année à la suite d un deuil, j ai pris beaucou de douches, de bains aux multiples essences. Le seuil moment de relaxation où je me permettais de me laisser aller. Sortie de là je devais prendre sur moi pour avancer pour mes enfants
Merci pour ton partage. Je le répète souvent à mes patients, faites d’abord avec votre cœur puis avec votre corps.
Quand on propose de faire une activité, on a l’habitude de chercher les bénéfices, les intérêts, etc. là nous devrions porter notre attention sur ce qui nous plait vraiment. Ce qui nous porte, nous inspire nous vivifie !!
Excellent sujet 😉 Pour ma part :
– Pilates pour commencer, parce que je le pratique en mode « pleine conscience », ça m’a permis de (ré)investir mon corps en douceur ♥
– Qi Gong : mouvements lents, avec approche énergétique très intéressante. Après en avoir fait 2 ans ça m’a aussi permis de voir que la fin de l’année est difficile pour moi (à chaque fois en arrêt pour 1 ou 2 mois, douleurs ds l’épaule la 1ere année, épaule + coude la 2e année)
– Kundalini yoga : je participe à un atelier 1 dimanche matin/mois depuis le mois de mai, et j’adooore !! finalement la continuité des 2 précédentes pratiques car ce n’est pas du yoga où on enchaîne les postures (pas mon truc, je déteste ça car trop de raideurs), mais plutôt où on répète pdt le looooongues minutes un mouvement dynamique (ex : à 4 pattes, on creuse le dos puis on fait le dos rond, hop hop plein de fois de suite), le but étant de faire circuler l’énergie.
Le bonus : position des doigts (mudras) et surtout mantras à chanter. Extrêmement libérateur, de pouvoir faire vibrer sa voix (voie 😉 ?), de libérer la voix aussi dans le groupe (je chante faux, bah pas grave parce que ça ne s’entend pas ds le groupe – et p’is étonnamment, ça m’était égal).
Les 3 premiers ateliers ont été très puissants niveau émotionnel :'( , ce qui m’a convaincu de continuer, car j’ai senti des verrous sauter !!
Cette année, je continue le pilates, je fais une pause avec le Qi Gong, et je continue les ateliers de Kundalini (à voir selon météo car c’est un peu loin, donc peut-être qu’en hiver je passerai mon tour), et si je peux, je tente une forme de danse « libre », pour libérer le corps (après avoir libéré la voix)
Merci beaucoup pour ce témoignage plein de ressources!
Être en burn-put est tellement déstabilisant que, pour ma part, il m’a fallu d’abord retrouver mon équilibre psychologique mais aussi corporel. Je me sentais vaciller, tanguer, ballottée en tout sens sans pouvoir retrouver mon point d’équilibre. J’ai eu la chance de pouvoir m’inscrire dans un cours de yoga de grande qualité qui grâce au mouvement, la respiration et la méditation me permet de retrouver en moi les ressources nécessaires à un rééquilibre. Le Nia m’a également beaucoup apporté : les mouvements proposés sont libérateurs du mauvais stress et renforcent l’affirmation de soi. Après chaque séance de Nia, je me sens plus forte, plus joyeuse, avec l’impression d’une énergie renouvelée, décuplée.
Les marches dans la nature sont aussi très ressourçantes et pour peu que le terrain soit accidenté permettent de retrouver un nouvel ancrage, un enracinement plus profond.
La création par le dessin m’aide également beaucoup, un peu maladroitement au début puis avec un trait de plus en plus sûr et un geste libérateur des émotions, une expression peu à peu plus personnelle, cela participe encore à retrouver une confiance en soi.
Tout cela m’a aidé à retrouver un équilibre, une assurance me permettant d’avancer et de sortir du burn-out. Le processus est long certes mais j’en retiens un réel enrichissement personnel grâce à ces différentes pratiques.
Merci Marion pour ton partage et ces ressources supplémentaires que tu apportes.
Super idée de séries d’articles!
Ce que je trouvais difficile moi c’était les sports en collectivité, le bruit, le monde… Du coup je faisais du sport devant ma Kinect au calme 🙂
Le jardinage, un art complexe et purifiant.
Il apprend à dompter le doute. Il est le plus souvent clément avec le manque d’assurance.
C’est aussi, pour ceux dont la beauté est une valeur, en merveilleux puits de bonheur.
Il me rend meilleur, plus doux. Il me rappelle que l’humilité doit être sacralisée.
On aime se perdre en jardinant, dans ses pensées.
Les premiers jours mon activité c était dormir, dormir, dormir, puis l’appel de la nature ( c’etait au sortir de l’hiver, mars ) a happé mon corps, mon esprit était vide mais mon corps me guidait vers la lumière du soleil, vers les odeurs émises par les premières fleurs, les chants des oiseaux et les premiers bourdonnements des butineuses, les mains dans la terre j ai gratté, désherbé, semé, transplanté puis j ai écris des mots et des phrases sur des morceaux de bois, des messages d’espoir’ d’encouragement: « accepté ce qui est, laissé aller ce qui était, aie confiance en ce qui sera… » et c est là que je me suis révélée, j ai entamé un chemin en tordant du fil de fer pour composer des messages, puis des tableaux poétiques toujours en fil de fer… de fil en aiguille j’ai fait de cette activité mon moyen d.expressionj ai offert mes créations car les personnes autour de moi ont été touchés par ces créations. La fièvre de la création a été obsédante, il fallait que je créée pour m.exprimer et m’apaiser. Me voilà créatrice, artisane créatrice, et je crée pour des clients maintenant. J’ai failli retomber dans le panneau en commençant à me mettre la pression pour produire… ….et puis c est là encore que mon corps m’a avertie, pas des douleurs dans les doigts, les mains, les bras, j’ai su écouter. « Laisse le plaisir au centre de ta création » et si ça devenait un leit motiv pour, à partir de maintenant , reprendre le travail autrement?
Merci libellule de rêve pour ce témoignage inspirant