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Le profil des candidats au burn out

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candidat burn out

Il y a t’il un profil des candidats au burn out ? Certaines personnes ont-elles plus de risques de faire un burn out que d’autres ? Le burn out est-il dû à un défaut, une faiblesse de la personne ? Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous.

Dans l’article précédent, je vous ai présenté les 2 premières étapes avant le burn out, jusqu’au burn in. Je vous ai parlé du profil des candidats au burn out. Je vous avais promis de vous en dire plus. C’est l’objet de cet article !

Pour aller plus loin :


LES CARACTERISTIQUES EPIDEMIOLOGIQUES DES CANDIDATS AU BURN OUT

En 2016, mon employeur avait décidé de faire intervenir une société pour nous alerter sur le burn out. Le médecin, avait commencé sa présentation par nous présenter les chiffres épidémiologiques du burn out. Il nous expliquait que cela concernait d’abord les hommes de 40 ans, puis les femmes, dans une moindre mesure et plutôt vers 50 ans quand elles ne s’occupaient plus des enfants. Seulement voilà, chez nous c’était d’abord les femmes, plutôt les trentenaires avec des enfants en bas âge qui étaient concernées.

–> Pour aller plus loin lire l’article : trentenaires, génération burn-out

Je vous offre donc les données que j’ai trouvées tout en prenant des pincettes car, le burn out n’étant pas considéré comme une maladie, mais comme un syndrome, les chiffres réels semblent difficiles à obtenir. Peut-être la récente classification de l’OMS permettra-elle d’avancer sur ce point ?

LES PROFESSIONS LES PLUS CONCERNEES PAR LE BURN OUT

Au départ, le burn out a été observé dans les professions médicales et s’est étendu à toutes les professions et tous les niveaux de postes.

  • Le personnel médical
  • Les cadres du privé
  • Les cadres de la fonction publique
  • Les entrepreneurs
  • Les salariés de « contact » avec des clients,
  • etc.
Sur ce blog, vous trouverez des exemples de personnes de toutes professions ayant vécu un burn out : ressources humaines, cadre de la fonction publique, cadre du privé, professeur de yoga etc.

LES FEMMES 2 à 3 FOIS PLUS TOUCHEES PAR LE BURN OUT

D’après une étude de 2012 de l’INRS et une autre de 2014 de Technologia, le burn out toucherait plus les femmes que les hommes (3 fois plus à 2 fois plus selon l’étude).

–> pour aller plus loin lisez cet article : les femmes et le burn-out

LES CATEGORIES SOCIALES LES PLUS SUJETTES AU BURN OUT

Dans un article du site NoBurnout, Marie-José Lacroix, précise qu’il y a 2 catégories de personnes sujettes aux risques psychosociaux :

  • Ceux qui cumulent un faible niveau de qualifications, de revenus et ayant des vulnérabilités psychologiques profondes.
  • Et à l’opposé les cadres supérieurs travaillant dans des grands groupes. Le management intermédiaire étant l’une des catégories souffrant le plus : Entre le marteau et l’enclume (les exigences de la direction et les difficultés du terrain).

LES TRAITS DE PERSONNALITE AURAIENT PLUS DE ROLE DANS LA SURVENUE DU BURN OUT

Le guide d’aide à la prévention de l’ANACT mentionne quant à lui que les résultats des études sont divergents et qu’il n’y a pas de lien réel établi avec le genre, l’âge ou le niveau d’étude. Par contre, les études montreraient que les traits de personnalité jouent un rôle dans la survenue de l’épuisement professionnel.


LE PROFIL PSYCHOLOGIQUE DES CANDIDATS AU BURN OUT

LES PROFILS DE BURNOUTES : LE PERFECTIONNISTE, LE BATTANT, LE GENTIL…

Sur le profil psychologique, les chercheurs trouvent donc plus facilement un consensus : les personnes engagées, consciencieuses, perfectionnistes, pour qui la valeur travail est importante.

J’ai trouvé le classement en 4 catégories par Marie-José Lacroix, sur le site NoBurnout.ch, assez clair. Le voici :

  • En première ligne, les perfectionnistes qui s’effondrent sous la pression de la charge de travail.
  • Puis, les battants qui travaillent énormément et sont exposés à des infarctus,
  • Mais aussi, les gentils, consciencieux, dévoués qui font l’objet de harcèlement et s’effondrent sous l’effet de la dépression
  • En fin, les obsessionnels angoissés
De fait, toutes les descriptions que l’on trouve des personnes ayant vécu un burn out sont très élogieuses.

Dans Se reconstruire Après un Burn Out, Sabine Bataille dit de ces patients qu’ils sont « Reconnus souvent (…) comme de très bons éléments par leurs managers, comme courageux, professionnels et honnêtes »

Technologia, dans un article de l’Express : « Les victimes d’un burn-out sont, dans leur immense majorité, d’excellents professionnels. (…) Motivés, consciencieux, enthousiastes, créatifs, ambitieux »

Ces descriptions sont donc très loin de l’image de « faible » ou « fainéant » qui peuvent circuler dans l’imaginaire collectif. Pourtant ces croyances ont la vie dure aussi bien dans l’entreprise que chez la victime elle-même.

MAIS ALORS POURQUOI CHOISIT-ON DE CROIRE QUE C’EST UNE MALADIE DE FAIBLES ET DE FAINEANTS ?

On choisit de croire de façon collective que c’est une maladie de faible, parce que c’est rassurant pour tout le monde ! Jusqu’à ce que cela nous arrive…

Pour les candidats au burn out, qui sont donc des battants, penser que c’est une maladie de faible, les rassure. Cela ne peut pas leur arriver, puisqu’eux ne sont pas faibles. Donc si vous avez tendance à croire que vous n’êtes pas concerné, parce que vous, vous êtes forts, soyez sur vos gardes.

Pour l’entourage professionnel (le manageur, les collègues, l’entreprise en général), c’est une façon de se protéger. Penser que la source du mal-être est liée à l’individu les dédouane de leur part de responsabilité. Car il n’est pas facile non plus d’endosser le rôle du bourreau.

A venir, la semaine prochaine un article sur la honte pour aller plus loin sur ce point-là.

LE REVERS DE LA MEDAILLE

En revanche, ces qualités, reconnues et appréciées ont un revers. C’est ce qui génère le milieu propice au burn out (cf article sur le burn in). Ces perfectionnistes, battants, etc. ont les défauts de leurs qualités.

A savoir, d’après Marie-José Lacroix : « une haute idée de leurs capacités… limitées par une impuissance à reconnaître leurs propres besoins. D’où leur force de travail remarquable. D’où, aussi, leur tendance à répondre à toute demande, même excessive. C’est dire s’ils sont l’élément idéal pour la bonne marche de l’entreprise. Et, accessoirement, la proie rêvée d’un chef tyrannique. ».

Prendre en considération le fait que la contrepartie de ces qualités, tant recherchées en entreprise, est un risque accru de burn out pourrait-être un premier pas vers plus de vigilance et une meilleure prévention. Mais pour cela il faudrait commencer par arrêter de croire que c’est une maladie de faibles…

LES HAUTS POTENTIELS (SURDOUES, ZEBRES, HPI, HPE et autres dénominations…)

De même, les personnes ayant un cerveau plus efficient que la moyenne seraient plus exposées au burn out. Bien qu’il n’y ait pas de chiffres précis sur le sujet, il semblerait que l’on aurait plus de risque de vivre un burn out quand on est surdoué que quand on ne l’est pas.

Pour aller plus loin sur le sujet, et comprendre pourquoi, regardez l’interview de Sandra Effervescience sur le burn out et la douance.


CONCLUSION

Bien qu’il y ait un consensus sur un profil psychologique des personnes victimes de burn out, il ne faudrait pas en déduire que c’est le profil qui est la cause directe du mal-être au travail et donc de l’arrêt de travail. En effet, ce n’est pas le fait d’être perfectionniste, consciencieux ou gentil qui mène au burn out. Ce sont les conditions de travail toxiques dans lesquelles ces personnes évoluent qui les poussent au burn out. Le profil psychologique permet juste d’expliquer pourquoi est-ce que ce sont ces personnes en particulier qui tombent avant les autres.

Dans Burn out des solutions pour se préserver et pour agir, Maslach et Leiter précisent que « le burn out ne résulte pas d’une prédisposition génétique à la mauvaise humeur, d’une personnalité dépressive, ni d’une faiblesse quelconque. Il n’est pas causé par une défaillance personnelle, ni par un manque d’ambition. Il ne s’agit ni d’un défaut de caractère, ni d’un syndrome clinique. C’est un problème professionnel. »

C’est pourquoi le guide l’ANACT indique que « comme pour l’ensemble des Risques Psycho Sociaux, les causes (sur lesquelles il est possible d’agir en prévention dans l’entreprise) sont donc à rechercher dans l’organisation, l’environnement et les relations de travail. Ce sont, par exemple, la charge de travail élevée, l’extension des amplitudes horaires, l’isolement, l’absence d’espaces de discussion, le manque de soutien de la hiérarchie ou des collègues, la qualité empêchée, qui transformeront un engagement vertueux en un sentiment de gâchis pour l’individu. »

Et vous, en quoi vous reconnaissez-vous dans ce profil des candidats au burn out ?

Vous avez aimé ? N’hésitez pas à laisser un message, liker, partager de façon à ce que d’autres puissent découvrir ce blog et en bénéficier eux aussi…

Photos : pixabay : erikawiettlib

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21 Commentaires

  1. Alix

    Merci pour ces informations essentielles

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Alix !

      Réponse
    • Pam

      Bonjour
      Merci pour la qualité de l article.
      Je me reconnais: gentille, perfectionniste et battante.

      Réponse
  2. Auriane

    Merci pour ton article. Pour répondre à ta question, je me reconnais dans le profil « enseignante gentille, consciencieuse et dévouée ».

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Auriane ton conforte donc les informations trouvées. Moi je me reconnais dans cadre des grands groupes, perfectionniste et « gentille ».

      Réponse
  3. Claire Joyeux

    Je me reconnais bien là dans ce profil de burnoutée ! Mais c’est comme ça qu’on apprend et qu’on réalise que s’écouter et prendre en compte nos besoins est prioritaire pour durer 😉😍

    Réponse
  4. Rachel

    Tiens… la phrase « le burn-out c’est un truc de feignasse et de glandeur » je l’ai entendu dans la bouche de mes deux boss dans mon dernier boulot, pendant que j’étais en fin de phase de burn-in et qu’eux-mêmes n’étaient pas beaucoup mieux lotis !
    La différence c’est que j’étais consciente de ce qui m’arrivait et qu’eux illustraient merveilleusement la phase de déni.
    Ma boss revenait quand même d’un séjour à l’hôpital pour un ulcère à l’estomac quand elle a lâché ça…
    j’ai tout de même eu la force de leur répliquer que je n’étais absolument pas d’accord et que c’était plutôt l’inverse.
    J’avais pourtant fait attention à ne pas surinvestir la phase d’euphorie dans ce poste, d’alerter aux premiers signes chez moi ou mes collègues (sans effet bien entendu) et je me suis quand même encore « fait avoir »…
    J’ai pu quitter l’entreprise avant que ma santé physique en pâtisse sérieusement… et je me prends l’effet retard, dans la phase décompression…
    Ça m’énerve tellement d’être encore tombée dedans… j’ai déjà bien travaillé le sujet en thérapie et pourtant j’ai encore cette petite voix dans ma tête qui me dit « ça vient de toi » alors que cela venait de la structure professionnelle.
    Mes boss étaient des plutôt gentils qui sont devenus maltraitants du fait de leurs propres aptitudes au burn-out…
    Quelle mise en abîme !

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  5. Ellen

    Merci Alix, je m’y reconnais bien-sûr. Informatif ET déculpabilisant. J’ai poursuivi par les articles sur l’Express (tu avais mis un lien) et cela m’aide à cheminer à travers les hauts et les bas de ce burn out. S’écouter, comprendre, avancer.

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  6. LAURA TERSCHLUSEN

    Hou là j’ai deux profil sur 4 du burnuté. En tout cas super article et complet avec ça merci!

    Réponse
  7. Emery Sophie

    Bravo à toi Astrid et merci pour cet article
    Je suis très touchée par les mots que tu emploies , moi qui me sens si seule. Le regard et le jugement des autres est ce qu’il y a de plus difficile à vivre. C’est très important à mes yeux de communiquer pour changer les opinions sur le burn out même dans le milieu médical.
    Je me suis reconnu dans ce que tu écris mais c’est très difficile d’expliquer ça à un employeur.
    J’ai beaucoup pleuré en lisant ces mots mais c’est aussi réconfortant que certaines personnes comprennent enfin ce que l’on vit.
    Merci

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci beaucoup Sophie pour ton témoignage qui m émeut beaucoup. Le prochain article sur la honte pourra t intéresser.

      Réponse
  8. Olivier Juprelle

    Merci pour ce partage qui fait réfléchir. J’ai commencé la lecture du guide du Burn Out aussi. Le côté battant et perfectionniste me correspond et l’approche 20/80 m’a beaucoup aidé a accepter mes imperfections. Fait vaut mieux que parfait 🙂

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    • Astrid LE FUR

      Merci Olivier pour ces conseils qui résonneront sûrement aux oreilles des « perfectionnistes ». Pour les « battants », j ajouterai « parfois accepter de passer la main, ce n est qu humain » et c est en plus sans doute plus efficace. 😉

      Réponse
  9. Stéphanie

    Merci infiniment pour ce travail et cet article ❤❤🙏🙏… J’ai souffert également d’un burnout et j’en ai écrit un livre pour aider d’autres personnes : https://www.amazon.fr/dp/107139939X
    Je le partage ici en espérant que ça puisse aider des personnes à se reconstruire.
    Avec amour

    Réponse
  10. Jean-Francois Grard

    Merci pour cet article, je les enchaîne aujourd’hui.

    Reconnu HPI sur le tard, c’est ce qui m’a autorisé à un jour faire le pas de côté nécessaire, et ne plus me suradapter pour plaire.

    Je crois que c’est la réflexion née de cette découverte qui m’a permis d’écouter ce mal-être que je vivais dans un environnement qui m’était toxique. Un manque de sens flagrant, et un grand écart entre ce que je souhaitais apporter au monde et ce que l’organisation proposait. Je n’imaginais pas les dégâts que pouvaient provoquer cet écart.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci beaucoup Jean-François pour ce partage. Donc un dépistage de douance peut permettre un diagnostique de burn out pour lever le pied avant qu il ne soit trop tard.

      Réponse
  11. Jean-Francois Grard

    Bonjour Astrid, je vais tenter de préciser ma pensée.

    Le diagnostic de douance a entraîné une profonde réflexion sur mon parcours et sur le sens que je voulais donner à ce que je vivais. Il m’a aussi amené à comprendre mon fonctionnement avec plus de précision.

    Sans cette grille de lecture, j’aurais persévéré dans mon besoin de me suradapter pour répondre aux besoins de l’organisation, et je n’aurais pas fait attention à ce que je ressentais. Je me serais sans doute grillé physiquement et pour un plus long temps.

    La douance, comme tout, demande de bien se connaître pour ne pas aller trop longtemps au delà de nos limites physiques.

    J’espère que ça t’aide

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Jean-François pour ces précisions

      Réponse
  12. Camille

    Salut Astrid,

    Quand j’ai vu le titre de cet article j’ai un peu tiqué car j’ai souvent eu l’impression qu’en parlant de « profil » de personnes plus susceptibles de faire un burn out ça revenait à un certain fatalisme voire une forme de culpabilisation de ces personnes. Je l’ai d’ailleurs beaucoup entendu quand j’ai été arrêté, aussi bien de la part de l’entreprise qui m’employait (j’étais trop « engagée » et « idéaliste ») que de mes proches (j’étais trop « sensible » et « dévouée »). Et je trouvais cela dur à entendre car j’avais l’impression que c’était donc de ma faute, et pas seulement à cause de mes actions mais bien de ma « personnalité », or que pouvais-je bien y faire ? Devais-je m’endurcir ? Me distancier ? Me désinteresser ? Mais comme tu le soulignes dans cet article « ce sont les conditions de travail toxiques dans lesquelles ces personnes évoluent qui les poussent au burn out », alors merci pour cette phrase que j’ai trop peu souvent entendue ou bien tout de suite minimisée par des « oui ce sont les conditions MAIS AUSSI un peu toi quand même, tu aurais pu mettre des limites, dire non, ralentir, mieux t’exprimer (ou tout autre critère qu’on peut envoyer au visage de la personne en burn out). J’ai par ailleurs trouvé ton article clair, bien sourcé et fort intéressant 🙂

    Réponse
  13. Fezandelle

    Bonjour, enseignante depuis 20 ans, (profil HPE), je n’en suis pas à mon 1er burn out , j espère par contre que ce sera le dernier.
    Passionnée par mon métier, curieuse insassiable, très, trop investie, je pensais etre sortie de mon gros travers, à savoir privilégier mes besoins lorsque la faitigue se fait sentir. Je peux témoigner du stress et des mauvaises conditions de travail de plus en plus accrus. Il va de pair avec l’individualisme collegial, le manque de soutien et la facilité à stigmatiser l’élément « faible ». Je me reconnais complétement dans le profil détaillé et refuse cette facilité de deresponsabilisation de notre corps de metier en avancant notre faiblesse.C’est le contraire: force et et indépendance de caractère. Mais juste boutiste dans ses valeurs et ses actions. Heureux les non investis ou ceux ayant acquis les postures et discours propices à leur avancée professionnels. Je ne renonce pas mais suis lucide. confrontée par le manque de sincerité et d ‘entraide de certains, je puise dans mes ressources pour me régénérer et continuer dans un metier qui me procure tant d’épanouissement. Difficile à quitter tant imbriqué avec ses valeurs . Je me rappelle d’une discussion avec mon medecin il y a une dizaine d’année, lors d’un burn out important : dans toute relation, la responsabilité est partagée, ne prenez pas la responsabilité des 100 °/°. Je n’ai pas oublié.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci pour votre témoignage
      Vous trouverez sur le blog 2 témoignages d enseignantes qui vous parleront peut être.

      Réponse

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