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Le burn septembre : le burn out du mois de septembre

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burn out septembre

Pourquoi enregistre-t ’on des pics d’arrêts pour burn out au mois de septembre ? Lisez cet article pour savoir pourquoi le mois de septembre est particulièrement néfaste pour le burn out.


C’est la rentrée et déjà vous vous sentez fatigué. Pourtant, vous avez pris des congés, il a fait beau et vous vous sentez épuisé, comme juste avant les vacances. Et si c’était le burn septembre ? Mais pourquoi survient-il là, maintenant ? alors justement que vous espériez pouvoir relancer la machine après l’été ?

Vous trouverez 3 raisons dans cet article qui expliquent pourquoi il y a une recrudescence de burn out au mois de septembre.


RAISON N°1 DE L’EPIDEMIE DE BURN OUT DU MOIS DE SEPTEMBRE : LE SYNDROME DE LA RENTREE

Le syndrome de la rentrée : ce coup de mou du mois de septembre

Le syndrome de la rentrée, c’est ce léger moment de déprime présent chez beaucoup d’entre nous à la fin des vacances. Cet épisode est courant et normal.

Si vos congés d’été ont été joyeux, vous avez baigné dans les endorphines et l’ocytocine, ces hormones du bien-être et du bonheur. Les retrouvailles entre amis, les petits bonheurs, la nature, le sport stimule leur sécrétion. La chute de ces hormones génère donc votre baisse de moral. Il est donc important de ne pas crier au burn out trop vite.

Par contre si vous étiez déjà en état d’épuisement avant les vacances, il est possible que cette baisse de moral, accentue votre mal être.

La hausse de stress du mois de septembre : un terreau fertile pour le burn out

De plus, la rentrée est souvent un moment de coup d’accélérateur sur le plan familial et professionnel. Au travail, c’est souvent la dernière ligne droite pour réaliser vos objectifs de fin d’année. A la maison c’est le coup de bourre pour organiser la rentrée et les activités de la famille.

Si vous étiez épuisé avant les vacances, les ressources récupérées sont faibles et s’épuisent rapidement face à l’énergie demandée en ce mois de septembre. C’est le burn septembre.


RAISON N°2 DE L’EPIDEMIE DE BURN OUT DU MOIS DE SEPTEMBRE : LES VACANCES SONT PROPICES AU BURN OUT

Les vacances : une pause dans le cercle infernal du burn out

Le burn out est un cercle vicieux qui s’entretient. Vous vous sentez comme pris dans un bolide lancé à toute allure duquel il vous est impossible de descendre. Les vacances sont comme une pause sur une aire d’autoroute. Une rupture avec l’enchaînement frénétique de votre vie professionnelle.

Ce moment d’accalmie est alors l’opportunité de prendre conscience de la course folle dans laquelle vous êtes embarquée.

Comme dans l’histoire de la grenouille et de la marmite partagée dans l’article sur le burn in, vous êtes pour un temps « hors de la marmite ». Cette rupture rend impossible le retour dans l’eau bouillante. Le cercle vicieux est brisé.

Rappel du conte de la grenouille et la marmite : Si l’on plonge subitement une grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échappe d’un bond ; alors que si on la plonge dans l’eau froide et qu’on porte très progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdit ou s’habitue à la température pour finir ébouillantée.

Pour en savoir plus, lisez cet article : pourquoi les vacances ne résoudront pas votre épuisement ?

Quand les vacances ne sont pas ressourçantes

Parfois, au contraire, pris par nos urgences, les vacances ne sont pas ressourçantes, reposantes. Soit parce que vous n’en prenez pas vraiment, soit parce que les pensées stressantes vous poursuivent jusque dans vos congés. Presque comme si vous saviez qu’il ne serait plus possible de revenir en arrière si vous faites une pause. Votre corps poursuit donc le chemin du stress chronique et petit à petit les impacts hormonaux du burn out apparaissent tout comme les symptômes caractéristiques de l’épuisement professionnel.

Que vous fassiez une pause ou pas, au final, vous vous retrouvez à la rentrée épuisé.


RAISON N°3 DE L’EPIDEMIE DE BURN OUT DU MOIS DE SEPTEMBRE : LE COVID-19

Un printemps stressant dû à la pandémie de Coronavirus

De plus, cette année, le printemps a été particulièrement éprouvant pour certains en terme de charge de stress. La pandémie que nous venons de vivre a tiré sur les organismes. Les stress liés aux risques pour la santé, aux réorganisations de dernière minute, à la charge de travail ou au contraire à la peur de la perte de son travail ont été épuisants.

Pour aller plus loin, lisez l’article : pourquoi les salariés vont-ils sortir épuisés de la crise coronavirus ?

Parfois, l’état de stress a été maintenu, et est devenu chronique et nocif pour l’organisme. Ainsi la peur de perte de chiffre d’affaire pour les entrepreneurs, la peur pour d’attraper le virus pour d’autres maintient la tension et consomme les ressources de l’organisme.

Des déceptions suite aux conséquences de la pandémie

Les espoirs déçus sont un des déclencheurs du burn out. Malheureusement, les conséquences de la pandémie ont été difficiles pour certains salariés et entrepreneurs qui se voient contraints de renoncer à certains de leurs projets tant personnels que professionnels. Voir une promotion, un poste, un gros client vous passer sous le nez parce qu’il n’y a plus de trésorerie c’est parfois la goutte d’eau qui fait déborder le vase et déclenche le burn out.

Les fragilités du management mis au jour

La crise que nous avons vécue a accentué les failles de certains managements. Les salariés les ont vécus, perçus. Tant qu’ils pouvaient rester chez eux en télétravail,  l’éloignement faisait « tampon » face à ces managements défaillants. Maintenant qu’il est question de revenir physiquement sur les lieux du travail, la tension grimpe d’un échelon.

Pour aller plus loin, lisez cet article sur le management bienveillant pour sortir de la crise


CONCLUSION

Peut-être avez vous pensé que les vacances allaient endiguer ou faire disparaître votre épuisement. Et pourtant, le répit n’a été que de courte durée. Et si c’était le bon moment pour lâcher prise ? Pour accepter de faire une vraie pause ?

Vous l’avez compris le mois de septembre n’est pas la cause du burn out, mais juste le moment où se concentrent plusieurs déclencheurs de ce processus insidieux. D’ailleurs certains tiendront jusqu’en octobre ou jusqu’à Noël.

Cet article vous a plu ? N’hésitez pas à me le dire en commentaires ou le faire suivre sur vos réseaux sociaux où aux proches qui pourraient être concernés.

Crédits photo : Pixabay : Foundry

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15 Commentaires

  1. Nicolas

    Effectivement à bien y réfléchir, Septembre se « prête bien » à un burn-out étant donné la montagne de choses à gérer (liées à la rentrée). Alors que les vacances sont souvent l’occasion de se relâcher totalement le choc peut être rude à encaisser… Je le comprends, même si en fonction de l’angle de vue on peut voir cette « épisode annuel » comme une occasion de tout remettre à plat pour psychologiquement se mettre dans un bon état d’esprit. Merci Astrid pour ce nouvel article et cette nouvelle réflexion du coup 🙂

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    • Astrid LE FUR

      Merci Nicolas pour cette réflexion. Oui quand on n est pas épuisé, Septembre peut être un bon moment pour tout remettre à plat. D ailleurs pour moi aujourd’hui l Effervescence du mois de septembre est même tres agréable. Je suis contente de reprendre mes activités et même d en créer de nouvelles.

      Réponse
  2. Seb

    Ah ce mois de Septembre…
    Je craois que c’est chaque année le plus difficile de l’année. La coupure estivale vous fait déconner complètement mais le retour est souvent très brutal.
    J’aime l’idée du lâcher prise en Septembre. Pas facile avec nos agendas surchargé de rentrée mais tellement important.

    Merci Astrid.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Seb pour ton commentaire

      Réponse
  3. Détélina

    Merci pour ce point de vue très intéressant. Effectivement en septembre, tous les éléments sont réunis pour craquer. A nous de faire attention.

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  4. Y-Lan

    Perso, je suis super fan du mois de septembre, des couleurs de l’automne, de l’été indien, de la rentrée (surtout depuis que j’ai trouvé le métier de mes rêves car je n’aimais pas la rentrée scolaire enfant). Je suis + accro de mon boulot que des vacances. Et comme ma fille reprend l’école, je suis tranquille pour bosser à la maison. Le rêve !

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Y-Lan pour ce partage enthousiasmant. Oui c est vrai Septembre peut aussi être un moment de joie quand on est épanoui au travail. C est finalement un tres Bon indicateur.

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  5. Simon Pellet

    C’est très précis!

    Avec la pratique d’une activité physique régulière il est aussi plus facile de lutter contre le burn out.

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  6. Katja & Thierry

    Bonjour Astrid,
    Septembre annonce tout doucement la baisse des températures… Mais pour moi, c’est vers la mi-octobre que la déprime s’installe. Manque de lumière, journées de 7 h « d’ensoleillement » ;-). Ce qui est très juste dans ta description c’est que lorsqu’on relâche la pression ne vacances, il est difficile voire fatigant de reprendre ensuite. Cette pression nous tient en éveil. Combien de personnes ne tombent-elles pas malade dans les 1ers jours de leurs congé. En outre, si on commence à réaliser qu’on ne prend pas assez le temps de vivre, c’est un fameux coup sur la cafetière.
    Merci pour cet article. Cela nous permettra d’essayer de ne pas se laisser gagner par le burn out du mois de septembre

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    • Astrid LE FUR

      Merci pour ces éléments complémentaires

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  7. Sylvie Rimlinger

    Mes périodes de fatigues sont plutôt liées à mon histoire personnelle, d’après ce que j’ai pu observer. Il semblerait qu’une partie de moi tient absolument à « fêter » des anniversaires… mort d’un proche, séparation… Autant de sujet à ne pas tenter d’enfouir sous peine de les voir resurgir sous une autre forme.

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    • Astrid LE FUR

      Merci Sylvie pour votre témoignage. Oui certains événements traumatiques se rappellent a nous à dates anniversaires. Une occasion de s en préoccuper, comme vous le mentionnez. Beau chemin à vous.

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  8. Marie

    C’est vrai que le covid en rajoute une louche cette année ! beaucoup d’employés préfèrent le télétravail étant donné que les choses sympas de la vie en entreprise sont désormais plus difficiles à réaliser ( papotages devant la machine à café, gros déjeuner au resto en bande de 15 personnes, séminaires et autres). ET quand tu peux t’éviter 2 h de transport, ça joue aussi dans la balance 🙂

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  9. laura

    Bonjour Astrid, je te rejoins totalement sur ce sujet : moi même, c’est en septembre dernier que j’ai commencé à me sentir moins bien, et j’ai « tenu » jusqu’à Noël… mais à quel prix ! Cette année je vais bien mieux, et je prête une oreille attentive à mes amis qui ne comprennent pas comment ils peuvent se sentir déjà si fatigués et fragilisés deux semaines après la rentrée. Pas facile de les mettre en garde sans qu’ils ne prennent peur… Mais je fais de mon mieux pour leur éviter ce que j’ai vécu.
    Bonne journée !

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    • Astrid LE FUR

      Merci Laura pour ton partage. Et oui tenir jusqu’à Noël est malheureusement une tentation habituelle. C est pourquoi j’ai écrit à Noël dernier l article « Pourquoi les vacances ne changeront rien à votre épuisement ».
      Belle continuation à vous et bravo pour le support que vous apportez à vos collègues.

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