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Avant le burn out : le burn IN

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Qu’est-ce que le Burn in ? Quels sont les signes avant-coureurs du burn out ? Pourquoi est-ce que le processus du burn out commence-t’il bien avant l’arrêt de travail, quand tout va bien ? Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous.

Le mois dernier, je vous ai partagé, les 7 étapes du burn out en images et en mots. Je vous avais promis que j’irai plus loin dans la description de chacune des étapes. Voici donc un premier article avec l’étape 1 : « L’Euphorie, quand tout va bien » et l’étape 2 : « le Burn IN ».

  • Phase 1 : l’euphorie
  • Phase 2 : le burn in
  • Phase 3 : le burn out
  • Phase 4 : la « décompression »
  • Phase 5 : la récupération
  • Phase 6 : la reconstruction
  • Phase 7 : la nouvelle vie

LA PREMIERE ETAPE DU BURN OUT : L’EUPHORIE, LA QUETE DU GRAAL

Dans ce modèle, que je vous propose, la première phase du burn out commence quand tout va bien. Cette phase est longue et dure plusieurs années. C’est peut-être le début de votre carrière professionnelle ou d’un nouveau poste que l’on vous a proposé. Vous êtes heureux de cette nouvelle opportunité. Vous mettez de l’énergie dans votre travail et vous réussissez. Vous êtes en train de monter en pleine puissance. Le cercle vertueux efforts/résultats/reconnaissance fonctionne bien et renforce votre envie de donner plus. Vous vous investissez dans votre poste, votre entreprise et vous êtes reconnus pour cela. Peut-être même vous a-t ’on proposé une promotion, une prime etc. Bref le graal est en vue ! Là, à portée de doigts.

Cette phase, très positive est ce que toutes les entreprises cherchent : une personne investie et performante. C’est aussi ce à quoi le candidat au burn out aspire : un travail valorisant, de la reconnaissance, des possibilités d’évolutions dans son poste.

Alors pourquoi il y-a-t ’il un problème ? pourquoi le mettre comme première phase du burn out ? Selon moi, pour plusieurs raisons, vous les découvrirez dans cet article.


L’ENGAGEMENT, CE TRAIT DE CARACTERE DES CANDIDATS AU BURN OUT

engagement

La première raison de mon choix d’intégrer cette phase vertueuse au processus du burn out est que sans cette phase, je pense qu’il n’y a pas de burn out ensuite.

Comme le décrit Arlette Janssens dans sa conférence « Cela concerne des personnes très impliquées, engagées (…). Des hommes et des femmes du devoir, des perfectionnistes qui ont un idéal élevé ». Les personnes qui ne sont pas engagées, ne donnent pas d’elles-mêmes, ne font pas de burn out, car elles lâchent bien avant.

Pour aller plus loin, je vous proposerai la semaine prochaine un article sur le profil des candidats au burn out.

Que faire si vous vous reconnaissez dans ce portrait ?

Savoir que l’on a un profil ou un comportement qui est plus à risque pour le burn out est un élément important à identifier en amont de façon à être plus vigilant face à l’épuisement. Et en même temps, je sais en écrivant cela, que même si vous vous reconnaissez dans le descriptif ci-dessus, il y a peu de chances que vous leviez le pied dans cette phase. Car il n’y a aucune raison pour vous d’imaginer que vous risquez de vous épuiser. On ne saute du bateau que quand on est sûr qu’il va couler, pas quand tout va bien. Par contre, si vous avez eu l’occasion de lire cet article, peut-être serez-vous plus vigilant si la phase 2 « Le Burn In » se déclenche.

Que faire si vous reconnaissez certains de vos salariés dans ce profil ?

Si vous êtes manager ou RH, vous pouvez agir en amont en repérant ces profils (vos chevaux de course). De cette façon, vous serez plus vigilants à prendre particulièrement soin d’eux et écouter leurs alertes s’ils commencent à s’épuiser. Ainsi vous pourrez les aider à arrêter le processus de burn out au plus tôt.

Tout le monde y gagnera, l’entreprise en particulier car elle pourra compter sur ce talent plus longtemps. Au même titre que dans une équipe de foot, le coach ménage ses joueurs pour qu’ils tiennent dans la durée. C. Maslach et P. Leiter précisent que « les facteurs liés à l’organisation du travail et au type de management sont essentiels dans l’apparition d’un burn out, même si les caractéristiques propres à l’individu ne sont pas à négliger ». Dans ce cas précis, c’est donc bien l’organisation du travail qu’il faut adapter et pas l’individu.


SUPERMAN : LE COSTUME DU CANDIDAT AU BURN OUT

superman

La deuxième raison, c’est que, c’est dans cette phase que les « mauvaises habitudes » se prennent, aussi bien pour le salarié que pour l’entreprise.

Comment le candidat au burn out devient petit à petit un surhomme.

Le futur « burnouté » prend l’habitude de réussir grâce à ses efforts. Il devient addict à la performance et à la reconnaissance. Il commence à se construire une image de superman/wonderwoman.

Témoignage de Nathalie : « Ce qui était très piégeux, c’est que j’étais reconnue pour ce que je faisais, j’avais des promotions, des primes, une forte évolution salariale depuis plusieurs années, j’étais invitée à des réunions très fermées et cela flattait mon égo. Donc c’était extrêmement compliqué de montrer que je n’y arrivais. Finalement c’était très manipulateur, même si je ne dis pas que c’était volontaire de leur part. »

Témoignage de Rémi : « J’ai toujours travaillé beaucoup, tête baissée. Je me suis attaché à obtenir des diplômes pour obtenir des postes intéressants où je me suis éclaté. C’était devenu une habitude de vie de toujours travailler beaucoup, de m’investir beaucoup. »

Comment l’organisation du travail et le management dérapent

De l’autre côté, l’entreprise prend l’habitude de ce niveau de performance qui devient une normalité. La reconnaissance diminue, les exigences augmentent. Les efforts exceptionnels demandés deviennent « normaux ».

Par exemple le « super héros » a repris le poste d’un collègue parti et gère bien, même très bien les deux postes depuis 1 an. Il n’est donc plus la peine de recruter pour remplacer la personne manquante. Il est tout à fait logique d’arriver à cette conclusion ! Sauf que dans la durée, cela ne fonctionne pas.

Et c’est ainsi que petit à petit, années après années, sans que l’on ne s’en aperçoive, on rentre dans la phase 2 : « Le Burn In, quand le stress devient chronique ».


LA DEUXIEME ETAPE DU BURN OUT : LE BURN IN

la grenouille et la marmite

La seconde phase commence donc de façon insidieuse. Du fait de vos bons résultats vous héritez de projets de plus en plus compliqués, de plus en plus épuisants auxquels vous dîtes OUI.

  • Parce que vous êtes la meilleure personne pour le faire
  • Parce qu’un objectif doit être challengeant et que vous avez déjà réussi tous les objectifs précédents, c’est normal de monter la barre
  • Parce que vous avez envie de croire et de montrer que vous êtes capables de le faire
  • Parce que vous avez envie d’être aimé, reconnu, apprécié, promu…
  • Parce qu’être utile aux autres c’est important pour vous… et puisqu’il faut le faire, et que vous êtes la meilleure personne… vous allez vous y coller
  • Parce que vous avez toujours réussi jusque-là, alors personne ne voit pourquoi vous n’y arriveriez pas cette fois-ci.
  • Etc.

La grenouille et la marmite

C’est un peu comme l’histoire de la grenouille et de la marmite d’eau bouillante : « Si l’on plonge subitement une grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échappe d’un bond ; alors que si on la plonge dans l’eau froide et qu’on porte très progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdit ou s’habitue à la température pour finir ébouillantée. ». Dans cette histoire, le fait que la température monte progressivement, fait que la grenouille ne réagit pas, « elle s’habitue » pour finir cuite !

Cette fable représente tout à fait ce qui se passe dans le burn out. La charge de travail et la pression augmentent progressivement dans l’environnement de travail tout comme le stress et les efforts fournis par le futur burnouté. Personne ne s’alarme de cela car cela se fait dans la durée. Et à la fin la grenouille se trouve « cuite », comme le burnouté !


LE BURN IN : L’APPARITION DES SIGNES ANNONCIATEURS DU BURN OUT

pilules

Pourtant, au fur et à mesure fur que le stress chronique s’installe, il y a des alertes qui sont perceptibles. Tout comme on peut constater que la température augmente, on peut constater des signes avant-coureurs de burn out. C’est que l’on appelle le « burn in », quand le stress devient chronique.

Parmi ces signes annonciateurs de burn out, on peut noter des signes comportementaux et physiques :

  • Exemples de signes comportementaux : des horaires à rallonge, un retard généralisé dans vos projets, pas de temps pour vos activités personnelles, irritabilité, etc.
  • Exemples de symptômes physiques : grosse fatigue, migraines, infections virales à répétition, infections urinaires, problèmes de peau, etc.

Pour avoir une liste plus complète des signes à surveiller : cliquez ici. Je vous proposerai aussi dans les semaines à venir un article sur les causes environnementales du burn out et les symptômes psychosomatiques à surveiller.


LE BURN IN : LA PHASE DU DENI

déni

Souvent pendant cette phase le salarié, en état de stress chronique, va voir son médecin pour lui demander quelque chose pour « tenir le coup ». S’il commence à prendre conscience que son corps ne suit plus et qu’il y a quelque chose « qui cloche », il n’a pas conscience qu’il est déjà dans le processus de burn out et doit s’arrêter le plus vite possible. C’est la phase de déni.

Aude Selly dans son roman autobiographique écrit : « comment en suis-je arrivée là ? c’est aujourd’hui que je prends conscience du nombre de signaux qui se sont déclenchés et accumulés pendant cette période. Je n’ai pas voulu y accorder d’importance sous couvert de performance »

Maud dans son interview dira : «Il y a eu une période d’un an où j’ai eu plusieurs alertes. J’ai commencé à perdre le sommeil, puis la mémoire. Je n’étais plus là. Je ne savais plus où je garais ma voiture. J’ai mis à 2 reprises de l’essence dans ma voiture diesel. Au travail c’était très difficile de ne pas somnoler. J’étais épuisée sur mon PC. »

Nathalie reconnaîtra quelques années plus tard : “Au début je me disais : « c’est du surmenage, je vais gérer ». Mais au bout d’un an, j’ai senti que j’allais vers l’épuisement professionnel.”

Comment l’entourage peut-il intervenir dans cette phase ?

C’est aussi la phase où une observation attentive extérieure, permet de détecter qu’il y a un problème. Le conjoint, les amis, les collègues peuvent intervenir et aider la personne à s’arrêter le plus tôt possible. Car plus elle s’arrêtera tôt, plus facile sera la remontée.

A partir du moment où cette phase est enclenchée, mon avis est que la seule option est de s’arrêter. Je me rappelle qu’un manager m’avait demandé « qu’est-ce que je peux faire pour qu’ils ne tombent pas en arrêt maladie en parlant des collègues en état de stress chronique? » et je lui avais répondu « mais c’est, à mon avis, la meilleure chose qui peut leur arriver : de s’arrêter ».

Pour aller plus loin lisez :

Pourquoi l’environnement professionnel ne voit-il rien ?

Malheureusement dans cette phase de déni, bien souvent, les personnes de l’environnement de travail, ne veulent pas non plus voir qu’il y a un problème (consciemment ou non). Pourquoi ? Parce que les « dysfonctionnements (…) n’appartiennent pas seulement à l’individu lui-même, mais aussi à son environnement de travail » peut-on lire dans « burn-out des solutions pour se préserver et pour agir » de Maslach et Leiter. C’est pourquoi on entend souvent dans les témoignages des burnoutés qu’au bout d’un moment, ils ont alerté et que leurs appels à l’aide n’ont pas été entendus par leur hiérarchie.

Témoignage de Nathalie : “ Quand j’ai lancé ma dernière alerte par écrit à la direction. (…) J’ai pris sur moi mais j’ai officiellement annoncé que je ne pouvais plus tenir mon poste. Et là on me dit : « mais on n’a pas le choix. C’est toi qui es la plus sénior, la mieux positionnée, donc on te demande de tenir le cap jusqu’à la fin de l’année et on va essayer de trouver des solutions ». (…) J’étais vraiment en grande souffrance. (…) Au final ils n’ont tenu aucun compte des alertes que j’avais remontées.”

Témoignage de Gladys : “J’ai donc entrepris d’expliquer les soucis de charge et le besoin d’embaucher une troisième personne auprès du nouveau responsable. Mon chef m’avait alors dit : « Gladys, tu es un peu trop émotive ». (…) Plus tard quand j’en ai reparlé, la responsable RH m’a dit qu’ils ne pensaient pas que c’était important. Au final il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.”

La personne épuisée, va donc avoir du mal à s’arrêter, malgré les alertes. C’est bien souvent son corps, qui finit par l’y contraindre : c’est l’étape 3 : “le burn out !” que je développerai dans un prochain article.


CONCLUSION

A vous de partager VOTRE histoire ! Vous reconnaissez-vous dans le profil des candidats au burn out ? Comment êtes-vous passé de la phase où tout allait à bien à l’installation du stress chronique ?

Vous avez aimé ? N’hésitez pas à laisser un message, liker, partager de façon à ce que d’autres puissent découvrir ce blog et peut-être avancer un peu plus sur leur chemin.

crédits photo : Pixabay : SnapwireSnaps, Elias Sch, FrankWinkler,quimono, robfoto

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12 Commentaires

  1. Roman Buchta

    Merci pour cet article passionnant.
    Il y a peu j’ai lu que la moitié des web entrepreneurs souffraient de troubles mentaux. Et ils me semblent que les web-activités demandent une telle réactivité et un tel investissement, qu’elles sont des candidates toutes désignés au burn-in et au burn-out. Quels conseils leurs donnerais-tu pour éviter d’aller trop loin ? Peux-être pourrais-tu écrire un futur article à ce sujet ?
    Au plaisir 😉

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    • Astrid LE FUR

      Bonjour Roman,
      Merci pour cette suggestion ! Effectivement le numérique avec la réactivité à la seconde, masse d’information infinie, e-réputation etc… est un facteur de stress, tout comme l’entreprenariat en général. Je prends donc ce point très intéressant. L’idéal serait d’avoir quelques témoignages. Si tu connais des personnes qui auraient vécu ce cas là, ce serait top que je les interviews. Je vais explorer de mon, côté.

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  2. Y-Lan

    Waw, super intéressant et complet cet article ! Je n’ai jamais fait de burn-out mais comme on en parle de plus en plus, je voulais savoir comment on pouvait tomber dedans et les signes avant coureur. Et je trouve ça vraiment intéressant de se rendre compte des premières étapes qui semblent positives à première vue mais qui cache ce qui va suivre… Et je pense que c’est très juste. Moi-même, quand j’étais salariée, je me reconnais dans cette euphorie du « succès » et la spirale que cela peut entraîner d’accepter toujours plus de travail.

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    • Astrid LE FUR

      merci Y-Lang !

      Réponse
  3. Johanna

    Bonjour Astrid ! Dans l’article tu soulignes le rôle que l’environnement de travail et la structure des organisations peuvent jouer dans cette spirale infernale (pauvre grenouille 🙁). Pour rebondir sur le questionnement de Roman, je me demande aussi qu’est ce qui peut pousser une personnes à se mettre la pression toute seule et à basculer dans le burn in et burn out. Ce phénomène concerne effectivement des personnes qui se mettent à leur compte (et qui voulaient pourtant échapper au rythme infernal qu’imposait son ex job) ou des mères au foyer. Je suis très intéressée de lire ton prochain article sur les profils. Dans quelle mesure est-on le propre artisan de ce burn out en fait ?
    C’est vrai qu’il est aussi essentiel de sensibiliser l’entourage à la reconnaissance des premiers signes. C’est un précieux garde -fous !

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    • Astrid LE FUR

      Merci pour ton message Johanna. Oui tu as raison, il est tout à fait possible de faire un burn out « tout seul ». Quand on est entrepreneur notamment. C est un sujet que je compte aborder dans le blog, tout comme celui de l épuisement parental.
      Je pense en outre que chacun a une part de responsabilité dans le burn out : l entreprise, le manger, l équipe, celui/ceux qui se retrouvent en épuisement professionnel. Et c est une bonne nouvelle puisque cela signifie que nous pouvons tous faire quelque chose pour le prévenir, quelque soit notre rôle.

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  4. Celine Newstart

    Bonjour Astrid et bravo pour cet article ! J’aimerais rebondir sur la première étape, celle de l’euphorie. Je comprends parfaitement les liens faits avec le taux d’engagement et le burn-out, je retrouve bien là la jeune employée que j’ai été avant mon burn-out il y a quelques années 😉 Je m’interroge à savoir si cela est lié à un type de personnalité uniquement, car il est certain que des valeurs fondamentales sont liées avec ce taux d’engagement fort, ou si le contexte personnel peut aussi influer. A titre personnel, à l’époque, j’avais du mal à trouver un emploi stable, alors la signature d’un CDI a contribué à de nombreux effets secondaires sur moi et mes comportements par la suite vis-à-vis de mon nouvel employeur. Au plaisir de lire ton avis à ce sujet et de parcourir tes autres articles 🙂

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    • Astrid LE FUR

      Merci Céline pour ton retour. Effectivement, dans les retours que font beaucoup de spécialistes à la question “pourquoi il y a t il une recrudescence de burn outs”, une des réponses est que les conditions d emploi, plus difficiles, ont un impact. Soit dans les comportements des personnes qui font plus pour garder leur emploi, soit aussi dans le fait qu’elles acceptent plus longtemps un environnement toxique par peur de ne pas retrouver d emploi. Il y a aussi beaucoup d autres facteurs, mais cela fait indéniablement partie de l équation. Merci d avoir soulevé ce point.

      Réponse
  5. Polo

    Merci beaucoup Astrid pour cet article vraiment intéressant!!

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Polo pour ton retour

      Réponse
  6. Jean-Francois Grard

    Merci pour cet article très intéressant.

    Un an après mon dernier arrêt pour burn-out, je m’y retrouve plutôt bien et j’entrevois des signaux d’alertes auxquels je n’avais pas fait attention.

    C’est surprenant, cette colère qui se manifeste encore, ne pas m’être écouté, ne pas avoir été écouté, ne pas avoir pris un chemin de traverse parce qu’il y avait des obligations qui me maintenaient dans mes habitudes.

    Aujourd’hui, je fais bien plus attention à ce que mon corps me dit, même s’il m’arrive de ne pas totalement l’écouter.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Jean-François pour votre témoignage. Oui, c est étonnant, comme après coup, on se dit qu on aurait pu/dû voir tout ces symptômes du burn out. Les candidats au burn out sont des personnes fortes (trop ?) qui ont tendance à ne pas écouter les alertes de leur corps et donc à ne pas percevoir ou prendre en compte les signes avant coureurs du burn out. Bravo à vous pour votre chemin : s écouter est la clef pour réagir plus tôt et éviter la rechute.

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