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Le cycle menstruel pour éviter le burn out – interview de Gaëlle Baldassari

Bienvenue sur le blog Partage ton burnout, n’hésitez pas à parcourir les articles et à demander votre ebook gratuit en cliquant ici : 21 jours pour prendre soin de soi .

règles et burn out

Et si notre cycle menstruel était en fait un atout pour éviter le burn out ? Et si le cycle menstruel n’était pas une charge, un fardeau supplémentaire que nous avions à porter, nous les femmes ? et si ce n’était pas une entrave à notre réussite professionnelle ? Mais au contraire une ressource inestimable pour performer sans s’épuiser ? Pour en savoir plus, lisez cette interview de Gaëlle Baldassari directrice de Kiffe ton cycle.


QUI EST GAELLE BALDASSARI?

Gaëlle Baldassari est consultante en cycle menstruel, coach, conférencière et autrice du livre Kiffe Ton Cycle. Kiffe ton cycle, c’est avant tout un programme au service des femmes et de leur leadership.

Mais avant cela, Gaëlle a travaillé dans le milieu de la banque pendant 14 ans. Mais alors quel est le lien avec Kiffe Ton Cycle ? Et quel est le lien avec le burn out ? En quoi le cycle menstruel peut-il permettre d’éviter le burn out ? Vous trouverez dans cette vidéo l’interview complète (en cliquant sur l’image) et ci-dessous les points essentiels abordés.

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COMMENT LE BURN OUT EST ENTRE DANS LA VIE DE GAELLE BALDASSARI ET QUELLE RELATION AVEC LE CYCLE MENSTRUEL ?

Quand les graines du burn out s’insinuent dans notre perception du travail

Adolescente, Gaëlle observait ses parents et se demandait comment il leur était possible d’avoir toujours la pêche et de ne se reposer que 5 semaines par an. « Quand j’étais petite, j’ai pensé que je n’y arriverais jamais. (…) Je me disais que j’étais peut-être inadaptée au monde ». Mais il fallait bien faire comme les autres, alors quand ce fut son tour d’entrer dans le monde du travail, elle s’y est lancé à fond a eu une carrière fulgurante cumulant travail et poursuite d’études.

Quand les hormones du cycle menstruel déclenchent le burn out

C’est alors qu’elle entreprend une Procréation Médicalement Assistée qu’elle perçoit et subit de plein fouet l’impact des hormones du cycle menstruel. En parallèle elle vient d’intégrer un nouveau poste où, pour la première fois de sa vie, elle se retrouve en zone d’incompétence et doit redoubler d’énergie. Un matin, elle ne peut plus se lever, c’est le burn out. La chute est brutale. Après 5 mois d’arrêt, Gaëlle entreprend des recherches sur l’impact des hormones et la compréhension du cycle menstruel. Quelques années plus tard naîtra Kiffe Ton Cycle.

Les ingrédients du burn out

  • Le surinvestissement professionnel qui durait depuis des années
  • La tension supplémentaire lié au nouveau poste et l’impossibilité de montrer ses faiblesses de peur d’être démasquée
  • Des défaillances managériales
  • Les fluctuations hormonales de la PMA

Les articles pour aller plus loin sur la compréhension du burn out :


COMMENT LE CYCLE MENSTRUEL PEUT-IL NOUS AIDER A REPRENDRE PIED APRES LE BURN OUT ?

Paradoxalement, c’est grâce au cycle menstruel que Gaëlle Baldassari, a réussi à sortir la tête de l’eau et reprendre pied après son burn out.

La peur de la rechute

Le risque de récidive après un burn out est élevé, les burnoutés le savent. La traversée de cette étape difficile rend encore plus repoussante l’idée que cela puisse recommencer. « Plus jamais ça ! ». Alors s’insinue parfois une peur sournoise : la peur de la rechute.

Moi, aussi j’ai vécu cette période difficile où on n’ose plus aller de l’avant de peur de trop se donner, où l’on dit non à tous les projets pour être sûr de ne pas être débordé. Sauf que la vie « dans le tunnel », comme le dit Gaëlle Baldassari, cela n’a plus de saveur. D’ailleurs s’investir n’est-il pas une des clefs du bonheur, comme le mentionne Tal Ban Shahar dans son livre « L’apprentissage du bonheur » ? Eviter de se donner trop, nous préserve du burn out mais nous éloigne du bonheur. Alors comment kiffer sans s’épuiser au travail ?

Kiffer sans s’épuiser

Et si la solution résidait dans une alternance entre les périodes intenses où nous nous investissons vraiment et de pauses ? L’essentiel étant de faire une pause avant que la pause ne s’impose.

Pour aller plus loin, lisez les articles :

Le cycle menstruel comme chef d’orchestre pour éviter le burn out

Gaëlle Baldassari nous offre une clef importante : nous avons, nous les femmes, grâce à notre cycle menstruel, un chef d’orchestre qui fait varier notre énergie et nous invite à cette alternance de période de repos et d’énergie. Au lieu de lutter contre ces fluctuations hormonales, mais pouvons choisir de suivre ces impulsions naturelles et « surfer la vague » comme le dit Gaëlle Baldassari.

Pour mieux comprendre les différentes phases du cycle et leur impact sur notre énergie, lisez cet article sur le blog de Gaëlle Baldassari : comprendre le cycle menstruel

Comment faire pour expliquer ses moments de pause au travail ?

Cette idée vous semble sans doute chouette, mais pas évident d’imaginer comment le mettre en pratique dans le monde du travail. On bien vu dans les sitcom de notre adolescence les héroïnes se jeter dans le canapé en prétextant « ah ! non ! je n’en peux plus, j’ai mes ragnagna ! », mais on imagine mal le faire au bureau. Voici 3 astuces proposées par Gaëlle Baldassari

  1. Oser être OK avec le fait de ne pas être toujours à fond.
  2. Rassurer par notre communication sur le fait qu’à un autre moment vous serez à fond, sans forcément mentionner votre statut menstruel
  3. Apprendre à faire le minimum nécessaire dans les périodes où vous avez moins d’énergie et accepter de remettre au lendemain ce qui n’est pas essentiel.

S’autoriser à faire une pause pour autoriser les autres à faire de même

Laisser tomber le masque de Wonder Woman et s’autoriser à ne pas toujours être parfaite n’est-ce pas là aussi une des clefs pour éviter le burn out ? De plus, en nous autorisant cela, nous autorisons aussi les autres à faire de même. Car cycle menstruel ou pas, nous avons tous besoin de moment de pauses régulièrement.

La pause comme outil de la performance

Et si ralentir permettait d’être plus efficace ? C’est en tout cas le principe du slow working. Le repos lors des règles n’est pas un temps perdu qu’il faudrait rattraper, bien au contraire, c’est une période d’introspection essentielle pour prendre les bonnes décisions et préparer ses plans d’actions. La pause n’est donc pas une contrainte, mais une période essentielle à la performance. « Kiffe Ton Cycle est né de ces périodes de repos », explique Gaëlle Baldassari. D’ailleurs la conférencière conseille souvent à ses clientes de laisser passer un cycle entier avant de prendre des décisions importantes.


EN QUOI LE CYCLE MENSTRUEL EST-IL UN INDICATEUR DU BUR OUT ?

Inversement, être à l’écoute de son corps et de son cycle menstruel est utile comme indicateur du burn out : pendant la phase de burn in.

Indicateur 1 du burn out : Quand le cycle menstruel est bloqué

Lorsque le cycle est menstruel est bloqué sans raison organique, on parle d’aménorrhée hypothalamique. Cela signifie que c’est le cerveau qui a bloqué la fonction de reproduction. Le stress étant l’un des premiers perturbateurs endocriniens, il est utile de vous demander si votre stress au travail peut en être la cause.

Indicateur 2 du burn out : Quand IL n’Y A PLUS DE FLUCTUTATIONS, DE PAUSES

La phase de burn in précédant le burn out est une phase de déni. Des symptômes de fatigue physique et psychologique sont visibles, mais le burnouté refuse de les voir et avance coûte que coûte. En observant les derniers mois écoulés et votre cycle, l’absence de période de pauses peut de vous alerter. Vous êtes comme « sur un tapis roulant », toujours à fond, explique la conférencière.

Indicateur 3 du burn out : Quand l’énergie de remonte pas

Si lors de 3 cycles consécutifs, l’énergie ne remonte pas après la période de règle, c’est que vous êtes épuisée. C’est un gros Warning.


LES 3 CONSEILS DE GAELLE BALDASSARI AUX LECTRICES DE PARTAGE TON BURN OUT

  1. Prendre contact avec leur cycle menstruel. C’est une ressource inouïe. D’autant plus si vous avez vécu un burn out
  2. Tombez le masque. Quand nous acceptons nos up et down, les autres les acceptent aussi
  3. Consulter des sites, blogs, forums pour ne pas rester seule face au burn out. On peut avoir une vie épanouie et kiffante après un burn out.
« Le burn out a été une de mes meilleures chances, alors embrassez ce caillou/rocher/montagne qui s’est mis sur votre route ».

CONCLUSION

Vous pouvez retrouver Gaëlle sur le site https://kiffetoncycle.fr/ où elle propose son programme en ligne à destination des femmes pour apprendre à surfer la vague ou à travers son livre Kiffe ton cycle

Et vous qu’en pensez-vous ? Aujourd’hui voyez-vous votre cycle menstruel comme un allié contre l’épuisement ou comme une source de fatigue supplémentaire ? Que pensez-vous de l’idée d’utiliser les phases de votre cycle pour réguler vos périodes à fond et de pause ? Votre cycle aurait-il pu vous alerter face à l’épuisement ? Partagez-nous votre expérience en commentaire !

Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le faire suivre de façon à ce que d’autres puissent le découvrir à leur tour.

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8 Commentaires

  1. Déborah

    Top interview ! L’approche de Gaëlle est très intéressante, encore plus en faisant le lien avec le burn-out… On ne peut pas être au top tout le temps (malgré les injonctions sociales..) et la nature nous le rappelle bien, merci 🙂

    Réponse
  2. Déborah

    Top interview ! L’approche de Gaëlle est très intéressante, encore plus en faisant le lien avec le burn-out… On ne peut pas être au top tout le temps (malgré les injonctions sociales..) et la nature nous le rappelle bien, merci 🙂

    Réponse
  3. Alicia mimm

    Bonjour Astrid, merci infiniment pour cet article et cette vidéo, que j’ai regardé avec grand plaisir.
    J’avais découvert cette manière de concevoir les cycles à travers une coach américaine il y a quelques années et je n’avais jamais approfondi mes recherches malgré mon intérêt certain.
    Cette vidéo et cette interview m’a permis de rendre plus concret encore mes intuitions et mes croyances concernant l’utilisation des cycles pour prendre soin de soi.
    Ça me donne envie de creuser plus avant pour l’utiliser dans mon quotidien et garder cette conscience dans l’accueil des personnes que j’accompagne.
    Nos sujets respectifs sont proches et en même temps ta manière d’aborder l’épuisement est, à mon sens, tout à fait complémentaire de mon approche. C’est très enrichissant. Au plaisir de lire un prochain article !

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  4. laura

    Merci Astrid ! Gaelle est inspirante, as always 🙂 Je retiens le fait de ne pas essayer d’être toujours à fond et d’oser le dire. Pas tant pour les autres que pour soi même ! On se cache parfois derrière ce que les autres risquent d’en penser, mais en réalité, en ce qui me concerne, je suis mon juge le plus sévère. Un peu de bienveillance et d’indulgence envers moi même, voila deux de mes meilleures armes anti burn-out aujourd’hui. Bonne soirée

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  5. Vie Quatresixquatre

    J’aurai aimé découvrir ton article plus tôt. C’est un vieux souvenir pour moi.

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  6. Camille

    Salut Astrid,

    J’ai commencé à me renseigner/questionner tout doucement sur le cycle menstruel il y a un an environ et ce sujet m’intéresse beaucoup. Je n’avais pas pensé à le mettre en lien avec le burn out (ou plutôt la prévention du burn out devrais-je dire), c’est une approche intéressante et je crois qu’on se porterait toutes (et aussi tous) mieux si on pouvait suivre des rythmes alternants moments intenses et moments de repos en écoutant notre corps mais j’ai l’impression que ce n’est pas encore très bien vu et accepté dans le monde du travail et dans la société de manière générale où performance règne encore bien trop souvent avec rythme à 100 à l’heure, tout le temps et partout (même si j’ai l’impression que des voix commencent à s’élever pour proposer d’autres modèles 🤞).

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  7. Margaux

    c’est super interessant, ca me permet de mieux me comprendre

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    • Astrid LE FUR

      merci Margaux pour ce retour !

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