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Les 7 étapes du burn out

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Qu’est-ce que le burn out ? Comment le processus se met-il en marche ? Comment fait-on pour en arriver là ? Mais aussi par quelles étapes est-ce que le « burnouté » va-t’il passer ? Combien de temps est-ce que cela va durer ? Si vous cherchez des réponses à ces questions, je vous invite à lire la suite de cet article.

Ces questions, je pense que beaucoup de personnes concernées de près ou de loin par le burn out se les posent. Pour éviter toute déception, je vais commencer par cette réponse : le syndrome d’épuisement professionnel est complexe et il n’y a pas de réponse simple et toute faite. Pour vous accompagner dans cette réflexion, je vous propose, dans cet article, d’analyser le burn out en 7 étapes en mots et en images. Je développerai ensuite chacune des étapes dans des articles ultérieurs.


QU’EST-CE QUE LE BURN OUT ?

Maslach et Leiter dans « burn out des solutions pour se préserver et pour agir » décrivent l’épuisement professionnel comme « un processus graduel au cours duquel la disparité entre les besoins de la personne et les exigences professionnelles s’accentue ».

Arlette Janssens le décrit dans sa conférence comme un « effondrement ». Elle ajoute : « Le burn out, c’est une bombe à retardement. C’est quelque chose qui arrive petit à petit ».

De même Sabine Bataille dans « se reconstruire après le burn out » indique qu’« il est difficile d’identifier le démarrage, ou l’évènement qui aura mis le feu aux poudres, car il ne s’agit pas seulement d’un événement (…), mais d’une succession d’événements et d’un enchevêtrement de faits, influencés par des facteurs différents et interactifs entre eux. »

Le burn out est donc un processus, long et complexe.


LES 3 PHASES DU BURN OUT DECRITES PAR L’INRS (2011)

  1. Phase d’alarme : où le corps réagit au stress à travers la libération d’hormones spécifiques (les catécholamines) qui ont pour conséquence : l’augmentation de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle etc.
  2. Phase de résistance : Si la situation stressante persiste, l’organisme entre en phase de résistance et de nouvelles hormones sont sécrétées (les gluco-corticoïdes). Le système central a encore la capacité à réguler ces hormones.
  3. Phase d’épuisement : Les capacités d’adaptation de l’organisme sont débordées. L’état de stress chronique est installé. Pour faire face à la situation, le corps sécrète encore plus d’hormones. Le système de régulation des hormones ne fonctionne plus. L’organisme est submergé d’hormones et en permanence activé, petit à petit il s’épuise.

LES 12 ETAPES POUR SE RECONSTRUIRE APRES UN BURN OUT (RPBO)

Sabine Bataille dans la méthode RPBO propose 12 Etapes pour se reconstruire :

  • 1- le temps du retrait (le jour de l’ arrêt de travail prononcé par le médecin)       
  • 2- le temps de l’arrêt
  • 3- le temps du repos
  • 4- le temps des ressources à stocker
  • 5- le temps de la réflexion
  • 6- le temps du désir (envie de se remettre en action)
  • 7- le temps du risque (peser le pour et le contre)
  • 8- le temps de l’écologie (équation désir/risques/bénéfices)
  • 9- le temps de l’agir
  • 10- le temps du pouvoir (être en capacité d’action) 
  • 11- le temps du vouloir-agir (envie d’atteindre un but)
  • 12- le temps du pouvoir-agir (être en capacité de mouvement vers son but)

Les étapes 1 à 3 sont liées à l’urgence pour la santé du burnouté, les étapes 4 à 6 à la réflexion, les étapes 7 à 9 à l’épanouissement possible au travail, les étapes 10 à 12 à la mise en action.


D’AUTRES FACONS DE DECRIRE LE PROCESSUS DU BURN OUT

Maslach et Leiter dans « burn out des solutions pour se préserver et pour agir » décrivent 3 étapes :

  1. un état de fatigue psychologique
  2. un stade de dépersonnalisation
  3. un stade de diminution du sens de l’accomplissement et de la réalisation de soi

Dans My HappyJob, Marina Bourgeois définit 3 étapes : MyHappyJob – les 3 phases du burn out

  1. la période de surchauffe
  2. l’effondrement
  3. la remontée

Dans Oser-rêver-sa-carrière, Marina Bourgeois le découpe cette fois-ci en 4 étapes : Oser rever sa carriere – le burn out en 4 couleurs

  1. vert (tout va bien)
  2. orange (début de fatigue)
  3. rouge (burn in)
  4. noir (burn out)

Sandra Effervescience : décrit le burn out expliqué avec des œufs et une pile

Alors qui a raison ? tout le monde probablement, c’est juste une façon de découper différemment ou de regarder une partie de l’image plus en détail.


LES 7 ETAPES DU BURN OUT

Je vous propose la vision qui me parle le plus, bâtie à partir de mon vécu, des interviews que j’ai réalisées et de lectures sur le sujet. Peut-être vous reconnaitrez-vous dedans, peut-être pas, c’est pourquoi je vous ai partagé les autres modèles en introduction. Dans tous les cas, je vous invite à partager votre expérience dans les commentaires de cet article pour permettre à d’autres de mieux comprendre comment le processus s’est mis en place pour eux.

  1. l’euphorie
  2. le burn in
  3. le burn out
  4. la décompression
  5. la récupération
  6. la reconstruction
  7. la nouvelle vie

NB : Le schéma ci-contre est issu de mon livre « Du burn-out au born-out, les 7 étapes vers la renaissance« , Ed Vuibert. L’image n’est PAS libre de droit.


PHASE 1 : L’EUPHORIE, LA QUETE DU GRAAL

La première phase que je vous propose dans ce modèle est souvent oubliée. C’est la phase où tout va bien. La personne intègre son nouveau poste, s’investi dedans et réussi. Elle est en train de monter en pleine puissance. Le cercle vertueux efforts/résultats/reconnaissance fonctionne bien et renforce son envie de donner plus. Cette phase est en général longue et dure pendant plusieurs années.

Certains se diront que c’est la vie normale, peut-être même une représentation idéale de celle-ci que cela n’a rien à voir avec le burn out. Pourtant, c’est pour moi le début du mécanisme. Et je vous partagerai les fondements de ma pensée dans un prochain article.


PHASE 2 : LE BURN IN, QUAND LE STRESS DEVIENT CHRONIQUE

La seconde phase commence de façon insidieuse. Petit à petit, le stress devient chronique et le corps commence à être dépassé.

C’est le moment où les premiers symptômes visibles apparaissent :

  • Symptômes physiques (migraines, troubles musculosquelettiques, fatigue etc.)
  • Symptômes comportementaux (irritabilité, perte de concentration, les heures au travail s’allongent, les pauses café diminuent etc.)

C’est la phase du déni. De la part de la personne en burn in qui souvent pense qu’elle va réussir à s’en sortir seule et n’appelle pas à l’aide. Mais aussi de la part de l’environnement de travail qui n’écoute pas les alertes répétées. Cela peut durer pendant plusieurs mois, voire plus d’un an.

Nb : pour aller plus loin, lisez : les articles sur les bien-faits de la pause :


PHASE 3 : LE BURN OUT, LA CHUTE

Ce que l’on appelle souvent le burn out, c’est ce moment où, du jour au lendemain, la personne n’est plus capable d’aller au travail. La chute est d’autant plus incompréhensible pour l’entourage qu’elle arrive brutalement. C’est le moment de l’arrêt de travail. C’est l’étape 1 du modèle RPBO.


PHASE 4 : LA DECOMPRESSION

J’appelle souvent cette étape post burn out la phase de « dépression » ou « décompression ». C’est, pour moi, la phase la plus douloureuse du burn out. C’est le moment où la personne lâche tout ce qu’elle a retenu pendant des mois voire des années. Les symptômes physiques s’accentuent. Le corps exprime son mal-être.

C’est le temps du repos. Où la personne, n’ayant plus aucune ressource, n’a d’autre choix que de dormir (et de pleurer pour ceux qui peuvent) en attendant que ses batteries se rechargent. Sandra Effervescience recommande pendant cette période de « faire le chat » : dormir, manger, dormir etc.

C’est une phase qui fait très peur pour la personne qui vit le burn out et pour son entourage quand on ne l’a jamais vécu. Le comportement de la personne peut faire penser à une dépression brutale. Cette étape dure quelques jours à plusieurs semaines. C’est l’étape 2 de la méthode RPBO


PHASE 5 : LA RECUPERATION

C’est le moment où le burnouté va mieux. Il commence à sortir de son lit et renouer contact avec l’extérieur. C’est la phase où la personne (ré)apprend à prendre soin d’elle, à se faire plaisir, à écouter son corps. C’est en général le moment où arrivent les premiers rendez-vous avec un thérapeute et l’occasion de mieux comprendre pourquoi et comment elle en est arrivée là.

Cette étape est faite de hauts et de bas. Dans les périodes où cela semble aller mieux, il pourrait être tentant de retourner au travail. Ce n’est pourtant pas encore le bon moment car les batteries ne sont pas encore rechargées. Et parce qu’il va falloir de l’énergie pour remonter « en haut de la falaise dont on est tombé ». Cette phase dure entre plusieurs semaines et plusieurs mois, voire années. Ce sont les étapes 3 à 6 de la méthode RPBO.

Nb : pour aller plus loin, lisez : l’article sur le nerf vague d’après une conférence de Jean-Marie Defossez : 6 astuces pour récupérer avec le nerf vague


PHASE 6 : LA RECONSTRUCTION

Une fois que l’organisme a suffisamment récupéré et que la personne possède suffisamment de ressources pour avancer, il est temps d’attaquer la reconstruction. C’est le moment où la personne sort de son statut de victime en colère et décide de transformer cette épreuve en quelque chose de bon.

Nb : pour aller plus loin, lisez l’article sur la résilience : rebondir après un burn out

Après la phase de la thérapie, c’est la phase développement personnel. Le coaching peut aider le burnouté à reprendre confiance en lui, prendre conscience de ses forces, ses talents et identifier ses valeurs et définir ce vers quoi il veut aller et se mettre en mouvement. Ce sont les étapes 7 à 12 de la méthode RPBO.

C’est le moment où se présente le choix crucial de revenir ou non à son poste. Parfois le retour au travail arrive dans cette période de reconstruction. Il est alors important de se rappeler que l’on est encore en convalescence.


PHASE 7 : LA NOUVELLE VIE, PLUS JAMAIS COMME AVANT

C’est le moment où la personne commence sa nouvelle vie. C’est en général l’étape où elle reprend contact avec le milieu du travail. Que ce soit de retour à son ancien poste ou un autre, les choses ne seront plus jamais comme avant.


CONCLUSION

Et vous, vous reconnaissez-vous dans ces 7 étapes ? Où en êtes-vous aujourd’hui ? Quelle image choisiriez-vous pour représenter votre burn out ?

Pour aller plus loin, lisez l’article le burn out selon Arlette Janssens

Vous pouvez aussi lire des témoignages sur le burn out :

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35 Commentaires

  1. Sonia

    Bonjour , très intéressants ces divers articles et visions du processus du burn out.
    Le livre qui m a accompagné est : S’epanouir- réussir sans défaillir de Ariana Huffington.
    Ce que j’ai vécu pourrait faire parti d’un autre article , lol. Car il s’est manifesté en deux grands temps, comme deux burn out en un. C’est à dire qu’après la phase d’euphorie, mon corps et esprit en surchauffe ont craqué = douleurs très fortes au ventre = incapacité à travailler voire à vivre normalement = besoin de repos et de m’éloigner des conditions de travail. A ce moment là , je pensais que je gérais mal le stress, alors j’ai commencé le yoga et la méditation, et je me suis initiée à la spiritualité. Comme ça m avait requinqué et changé intérieurement j’ai repris mon poste, mais plus rien n’était comme avant, mon seuil d’endurance au stress et au surmenage et à la pression hiérarchique avait nettement diminué. Donc des craquages sous forme d’insomnies, de colère, d’irritabilité et de grosses fatigues m’ont accompagné durant quasi un an pour ensuite faire la grande chute que je qualifie de ‘ destruction ‘. Incapacité à reprendre le travail quel qu’il soit. Temps de repos, de ressources, de récupération, de réflexion, puis j’ai repris le travail au bout d’un an, mais c’était hélas bien trop tôt pour moi. Je n’étais pas apte à retrouver ce lieu de travail même dans un ou des services différents. Le traumatisme était toujours là et mon corps et esprit n’avaient pas totalement récupéré. Mais étant une battante je me suis accrochée et parce que j’avais aussi besoin d’un salaire ‘ pour vivre’. J’ai changé ma routine, mon paradigme de conscience, j’ai instauré des pratiques bien être, développement personnel, yoga chaque semaine etc. J’ai effectué un bilan de compétences avec un coach pour faire le point sur mon parcours pro et me permettre une reconversion pro. J’ai suivi des formations sur un domaine qui me passionnait et qui est devenu un projet perso pro. Mais tout cela en parallèle avec le job alimentaire, alors j’ai fait des rechutes et à chaque fois, je repassais par les différentes étapes, jusqu’à aujourd’hui où en arrêt maladie encore ! avec l’envie et l’énergie folle de créer ma micro entreprise et de m’épanouir professionnellement.
    J’ai appris à écouter mon corps et mes émotions . A prendre soin de moi et de mes besoins. A écouter mon cœur pour faire des choix. A renforcer mon estime de soi et à avoir une meilleure connaissance de soi. À vivre chaque jour comme un enseignement, un apprentissage et à avancer pas après pas vers mon objectif. À être responsable de ma vie et tout ce qui m arrive. A accepter ce qui est. Etc. Ce burn out m a fait souffrir mais je retiens cette belle reconstruction où je me sens désormais vivre une vie cohérente avec mes croyances, valeurs et convictions. Un gros coup de fouet me relier avec mon même et mon âme et sa mission de vie.
    Aujourd’hui je sais m affirmer et poser mes limites. Aujourd’hui je n’autorise plus le manque de respect à mon égard. Et je m économise en énergie, c’est à dire que je n’entre plus dans le schéma destructeur du surmenage. Je fais des pauses….je vais à mon rythme.
    Merci de m avoir permis d’exprimer mon parcours . Merci pour cet article très inspirant.
    Bien à vous
    Sonia

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Sonia pour ce beau témoignage. Parfois il nous faut plusieurs étapes pour arriver au bon endroit. Et c est vrai que ce n’est pas toujours facile. C’est tres intéressant de voir comment pas après pas vous rebondissez un peu plus vers vous. Je vous souhaite de continuer votre chemin, vers le projet qui vous appelle. Tout en prenant soin de vous.

      Réponse
    • bibi66

      merci pour ces témoignages je suis en plein dedans et ce n’est pas facile!

      Réponse
      • Astrid LE FUR

        Merci Bibi pour ce retour

        Réponse
  2. Roman d'Hemispheres

    Merci pour cet article très complet !
    C’est fou comme parfois nous avons tendance à à surestimer notre capacité de travail et la capacité qu’à notre corps à résister au stress et à la pression.
    Et non ! Comme le pointe très justement ton article, la volonté ne suffit pas à tenir le coup. C’est même l’excès de volonté qui est dangereux à mon sens.
    En espérant que ton article aide un maximum de « pré-burnounter »

    Réponse
  3. Angie

    Article intéressant. Il y a quelques années, je pensais que le burn out ne passerait jamais par moi. Maintenant je n’en suis plus si sûre. Je vois tellement de collègues en souffrance autour de moi ! Et on leur en demande toujours plus. Je trouve ça réellement effrayant…

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Bonjour Angie,
      Vous avez raison, il est prudent de ne pas se dire « jamais moi », d’autant plus si vous avez des collègues qui souffrent de burn out. Quand il y a un (ou plusieurs) burn out dans une équipe, c’est bien souvent que l’environnement y est propice. Etre vigilant pour ne pas se laisser emporter ou pour arrêter le cercle vicieux est précieux.

      Réponse
  4. Natacha

    Bonjour,

    Pour ma part, je pense être en phase 3. Je suis infirmière de nuit (en cancérologie). Après une énième semaine de 60h, dimanche j’ai pleuré au début du service, au cours du service, pendant le petit-déjeuner avec mon amie (en sortant du travail), puis dans ma douche, en allant faire les courses, puis le lendemain au cinéma avec mon chéri qui voulait m’aider à me changer les idées, puis au restaurant. Chaque fois je n’avais qu’une chose qui tournait en boucle dans ma tête : « Je ne peux plus y retourner ». Ça fait un an et demi que je suis dans cet état. Mais là vraiment je ne me sens plus capable d’y retourner. Là j’ai eu 2 nuits de repos. J’ai dormi, mangé, dormi, pleuré, dormi. Je suis épuisée. J’y retourne pour 2 nuits. Mercredi et jeudi. Mais cette fois j’ai pris rdv chez mon médecin traitant et chez un psychiatre spécialisé en souffrance au travail. Le rendez-vous est lundi prochain. Jusqu’ici je n’ai jamais oser demander à m’arrêter. Mais honnêtement en rentrant chez moi lundi matin je me suis surprise à penser « au mieux j’abandonne mon poste, au pire je me jette sous un metro ». Clairement je vais demander à être arrêtée. Je pense que c’est arrivé à un stade où cet arrêt est vital. Au fond de moi j’ai toujours peur de ce que vont penser les autres : que je suis une feignante ou que je ne suis pas assez battante. Mais là j’en ai assez. Il en va de ma santé. Cela fait 8 mois qu’avec mon conjoint nous essayons d’avoir un bébé. Mais dans cet état de fatigue c’est impossible. Et je vous l’avoue… parfois je me demande si je fais réellement un burn-out ou que je ne suis juste pas assez solide. Quoi qu’il en soit, cela ne peut plus durer. J’ai une vie perso épanouissante mais les souffrances au travail prennent toute la place. Je suis fatiguée physiquement et épuisée émotionnellement. Voilà… Je me sens donc en phase 3….

    Réponse
  5. Alodis25

    Bonjour,
    J’ai également connu une période d’épuisement professionnel : il n’a pas été reconnu comme burn out, je n’ai pas su obtenir de mi temps thérapeutique … Je pense être arrivée à l’étape 6 : la reconstruction. C’est sur cette partie que je modifierais le schéma proposé : au lieu d’une remonté forte sur une période brève ( toute proportion gardée par rapport aux autres phases décrites) je propose une remonté par étapes avec parfois des rechutes plus ou moins fortes : ce qui expliquerai selon moi que l’on vive 2 voire 3 burn out d’affilée. Personnellement cette phase 6 de reconstruction dure déjà depuis 4 ans avec une rechute ( plus faible que la première mais significative: on m’a proposé un arrêt de travail que j’ai refusé : me disant que 2 mois de vacances et le recours à une coach suffiraient). Je pense qu’il est difficile voire peu probable de se reconstruire seule, l’aide de professionnels est incontournable.

    Réponse
  6. Thomas

    Bonjour,
    avant toute chose je suis quelqu’un de calme , je n’entend pas les aiguë et donc j’ai des appareils auditifs .
    lire cet article me dit que j’ était bien la la première étape et l’action que je décris me fait aller a l’étape suivante

    en juin 2019:
    pour mon cas tous a commencé en 2019 le chef que j’avais a l’époque ( il était un prestataire) tous a commencé an une semaine , je détail ( mais pas trop):
    premier jour (lundi)
    lui : il me donne une chose a faire
    moi: je lui demande si c’est bien ce que j’ai compris
    lui : il me dit oui

    milieu de semaine :
    du lundi au jeudi matin je fait ce qu’il ma demandé, mais je remarque une problème. je décide de l’appeler pour être sur , il me dit que non aucun problème..

    Vendredi:
    le vendredi j’installe ce qu’il ma demandé chez le client la matin , et je l’appelle et lui dis que j’ai mis chez le client .

    a midi je reçoit un appel de lui ( je n’ai pas les mots en tète):
    lui : Thomas tu a fait de la merde , je ne t’ai jamais dit de faire cela!!!(en criant).
    moi : j’ai fait ce que tu ma demander , je ne comprend pas..
    lui : il me coupe et sort : toute façon tu comprend rien par e-mail en face ou au téléphone…
    moi: je laisse un vide et j’éclate en criant … je t’aide demander lundi si ce que tu me demande de faire est bien , et après le jeudi et la tu me sort que j’ai pas fait ce que tu ma dits????
    lui : il raccroche et donc je vais manger énervé

    entre juin et octobre 2019: j’ai dis des chose a des collègues que je regrette

    En octobre 2019 on me dit que cette personne n’est plus sur la… et en fait si il est encore la et débute l’étape suivante à partir d’octobre à fin novembre 2019 , je me scarifié la main gauche avec un scalpel et j’ai arrêté de moi mémé car étant en début décembre je ne voulais pas que ma famille voit ma main gauche pour les fêtes de fin d’année, car en début décembre j’ai mis de l’éosine sur celle-ci et j’ai vu l’entendu des dégâts que je me suis fait et donc durant le Week end j’ai envoyé un e-mail d’appel a l’aide a un ancien collègue de ma main…
    Durant ce Week-end j’ai trouvé une vidéo sur YouTube ou cette personne donner une technique pour éviter de passé a l’acte, que j’ai appliqué. et que je fais régulièrement :
    Se mettre en position confortable et fermer les yeux et imaginer se voir mort, et donc imaginer la douleur que cela ferrait si l’ont passer l’acte aux personne de notre famille, amis, tous le monde possible….
    Cela m’a beaucoup aider durant, mais j’était crevé mentalement ( je rentré du travail je mangé et direct lits 2 fois par semaine ..), et donc fin decembre je vais voir mon medecin mais par honte je ne lui dits pas tous juste que je suis crevé
    Et donc anti dépresseur…
    Ce chef n’étant plus la et donc je me suis dits que j’allais mieux , mais en faite non depuis l’arrêt des anti dépresseur, j’ai les mains qui tremble problèmes de vues , et aussi une semaine d’avant une baisse de tension au réveil …

    Et donc depuis peut je garde ce que j’appel mon totem prés de moi : le scalpel sans la lame qui me rappelle ce que j’ai fait ….

    merci a vous et que devrais faire?
    donner ce texte a mon médecin?
    sachez qu’il m’aura fallut au moins une heure a écrire ce texte et que j’ai eu des larmes aux yeux , qui fait que j’ai du arrêter d’écrire a plusieurs reprises

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Bonjour Thomas,
      Je suis émue de lire votre message. Bravo à vous d oser chercher de l’aide. Je pense en effet que votre médecin traitant est la première personne à pouvoir vous accompagner. En lui expliquant exactement ce que vous vivez, il comprendra mieux ce qui se passe pour vous et comment vous accompagner. Cela peut être, comme vous le proposez, en lui donnant de texte si c est trop compliqué d ouvrir la discussion avec des mots pour vous. Si retourner au travail est insupportable pour vous et génère des symptômes physiques (problème de vue, baisse de tension…) et psychologiques (envie de trouver une solution radicale), il devrait vous arrêter. Expliquez bien tout cela.
      Dans tous les cas, comme vous l avez remarqué sortir de la situation (avec l arrêt de travail) ne suffira pas à aller mieux. Se faire accompagner par un psychologue et/ou un psychiatre en parallèle est important. Prenez soin de vous.
      Astrid de PartageTonBurnOut

      Réponse
      • Thomas

        merci de votre réponse et le fait de l’avoir écris ma fait du bien

        Réponse
  7. Marjorie Bruel

    J’ai vécu un Burnout avec comme signes evoquateurs insomnie pendant plus d,un anan des pertes de mémoires surtout quand je conduisais sur le trajet travail je ne savais plus si je devais passer mes vitesses ou pas et d un coup je me disais tient je suis déjà là je ne trouvais plus de sens à mon travail une suractivité pour le sport course à pied natation marché à pieds et plus j en faisais et plus je rajoutais des activités des crises de larmes et un grand vide intérieur et puis un jour des grosses crises de larmes je n arrivais pas à m arrêter et l envie de partir définitivement ne plus réfléchir tous ça m,a value une hospitalisation deux 2 mois et un suivi pendant 1 an j ai changé d emploi cela fait 2 ans c est vrai que plus rien n’est pareil je ne suis plus là même il me reste encore des séquelles cognitives minimes mais je les vois c est ça qui est difficile a accepter car avant le Burnout ce n était pas le cas alors si je devais donner un conseil pour les personnes qui se posent des questions sur la durée de guérison surtout viver chaque jour l un après l autre ne pas anticiper .

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Marjorie pour votre témoignage

      Réponse
  8. Castier

    Bonjour, mon burn-out date d’il y à 7 ans, cela a commencé par des insomnies puis des larmes, et une pression de ma hiérarchie puis un jour c’est la chute du jour au lendemain (vertiges violent et crise de larme sans fin). Incompréhension totale, Je vois le médecin qui statut le burn-out et me propose de m’arrêter, je refuse et lui demande ce qu’il faut faire pour remonter la pente, elle me dit du repos. Malheureusement pour moi on aurait du m’imposer cet arrêt car j’ai continué à aller bosser et au bout de 3 ans j’ai enfin une mobilité mais plus rien n’est comme avant. Ca n’a plus de sens et c’est le désengagement qui commence, je coupe les ponts avec mon ancienne équipe, les regards suspicieux sont là. je quitte le site pour aller sur un autre et là je commence à revivre du moins je le crois, mais c’est l’ennui total et j’apprends au bout d’un an que l’on a fait passé ce BO pour une dépression. Aujourd’hui j’ai pris contact avec le centre du BO à Paris et suis une thérapie « STM » stimulation magnétique transcranniene » car je ressasse sans arrêt, concentration altérée, problème de mémoire, douleur rachidienne persistantes…. Je mets tous mes espoirs dans cette thérapie pour m’aider à aller de l’avant et vais recommencer une psychothérapie. D’autre part, le site de Envol et moi créé pour une burnouté aussi est très intéressant notamment pour le forfait rebondir (pour comprendre les étapes du BO) et le fofrait équilibre pour retrouver une vie plus en phase avec nous même. Bon courage à toutes (s).
    Stéphanie

    Réponse
  9. yass

    bonjour, je suis kinésithérapeute et j’ai fait un burn out qui suit exactement les même phases ci dessus.
    j’ai commencé mon activité sur les chapeaux de roues, j’étais très euphorique et motivé à travailler au début. les prises en charges ne cessaient d’augmenter et le stress avec.
    Jusqu’au jour ou les premiers symptômes de fatigue physique commencèrent à se manifester. J’ai alors commencé a sentir des désagréments intestinaux jusqu’au jour où j’ai senti une douleur abdominale différente et continue. je me suis rendu aux urgences car je suspectais une appendicite. L’interne en garde ce jours étais débordé et m’a uniquement donné des antidouleurs malgré mes alertes et mes craintes vis à vis de l’appendicite. Je finis par rentrer chez moi sans soins ni examen permettant de la révéler. La douleur s’étant assoupis un peu à la suite de ces antidouleurs j’ai décidé de reprendre le travail étant dans le déni et refusant de croire en la réalité de ce qu’il se passait. un mois passa quand je fus pris d’une douleur extrême en plein travail engendrant des vomissements nausées fièvre plié en 2, j’étais en état de choc, je suis rentré chez moi au lieu de me rendre aux urgences. mon frère me vit d’une pâleur effrayante et décida de me tirer du lit pour les urgences. Impossible de marché sans lui !!! Opération le lendemain à la première heure en urgence appendicite à la limite d’éclater… Reprise du travail 15 jours après à un rythme soutenu très stressant. cette phase de burn in a duré 2 ans au cours de laquelle ma concentration a chuté fortement se traduisant par une incapacité à me poser pour lire un livre, faire ma comptabilité ou même regarder un film. L’irritabilité au travail grandissait, la pause de midi diminua jusqu’à disparaître au service des patients ainsi que les heures de travail ( 8h-20h non stop). Aucune aide venant des collègues malgré les demandes d’aide.
    Puis c’est l’explosion, avec irrégularité au travail manquement de RDV important jusqu’au jour ou il m’était impossible de sortir du lit en pensant à la journée qui m’attendait. impossible de passer un seul coup de file voir même d’envoyer un message pour prévenir.
    Etant très sportif et très dynamique de base, me retrouver dans cette situation était pour moi incroyable tant je ne l’avais pas vu venir. L’inquiétude de mes proches était très forte n’étant pas habitué à me voir dans cet état.
    J’ai donc appeler mon médecin qui m’a conseiller de prendre un long repos et qui suspectait un burn out me connaissant depuis petit.
    Incompréhension des collègues et des patients. je m’en doutais car la charge de travail était trop importante malgré mes efforts pour fortement diminuer mes horaires ou demande d’aide ignoré.
    Des prises en charges qui s’accumulait impossible de dire non, rdv manqué, culpabilité, dépersonnalisation, désorganisation, fatigue physique mentale migraine, isolement, dépression se mélangeait chaque jour malgré ma lutte contre tous ces états.
    Ce qui m’a le plus aidé était le soutiens familiale et amical mais pas de soutien professionnel… J’ai regroupé le peu de force qui me restait pour consulté en hypnose thérapeutique et coaching en développement personnel. Ceci m’a aidé à voir les choses d’une autre façon, à déculpabiliser, me recentrer sur moi et développer une vision claire de la vie que je veux et que je ne voulais plus.
    J’ai donc pris le temps de me reposer, m’aérer l’esprit, faire des activés détente et me reconnecter à la nature et à moi même comme le taÏchi, la pêche, la marche, la course, le foot avec les amis. ce processus à pris 7mois pour me reconstruire et repartir sur de bonne base en changeant mon environnement professionnel. la durée totale de toute cette expérience a été de 5ans entre coupé de haut et de bas profond.
    j’espère que mon expérience vous sera utile.
    Prenez soins de vous

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci beaucoup Yass pour votre témoignage.

      Réponse
  10. Isabelle

    Merci pour l’article, il y a quelques mois j’ai eu un accident qui a inclus une commotion cérébrale importante. J’ai tenté un retour progressif au travail qui était beaucoup trop rapide pour ma condition. J’ai vraiment l’impression que je passe au travers des mêmes étapes. Aujourd’hui, je dois réapprivoise ce que je suis capable de faire avec mon nouveau cerveau. J’aimerai déjà comprendre mes capacités, mais seuls le temps et les situations peuvent me le dire et à chaque fois que je vois que je ne suis plus capable j’ai un deuil à faire. Beaucoup de deuils en ce moment, et beaucoup d’empathie et d’écoute envers moi-même.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Isabelle pour votre témoignage. C’est très important ce que vous reportez d’avoir l’impression de vivre les mêmes étapes. Prenez soin de vous et prenez votre temps. Je vous souhaite un beau chemin.

      Réponse
  11. Marie

    Je suis en accident du travail depuis le 15 septembre 2020, pour burn out professionnel. Surcharge de travail : j’avais en charge 3 postes. Le 15 septembre au matin, je m’écroule à l’entrée de mon travail, le Samu arrive est après plusieurs heures aux urgences, j’en sors avec cette conclusion : « Madame vous faites un BURN OUT » tout s’écroule autour de moi. La semaine suivante, je prends rendez-vous avec une psychologue (le courant passe tout de suite, j’ai de la chance). Je la vois une fois par semaine. Je commençais à aller mieux, jusqu’à ce que ma hiérarchie décide de m’envoyer des messages comme : êtes vous sur que c’est bien un burn out, nous n’avons pas reçu votre prolongation, vous pensez revenir quand ?… puis un médecin expert. Je retombe et là impossible de remonter, j’ai pris rendez vous avec un psychiatre, j’ai pris un antidépresseur, les fêtes de fin d’année sont arrivées, je n’en pouvais plus, j’avais perdu 10 kilos, j’ai décidé de me faire hospitaliser pendant un mois et je ne le regrette pas (mon mari et mes enfants m’ont manqué) mais cette hospitalisation m’a fait beaucoup de bien et m’a appris à mieux m’occuper de moi. ça fait 9 mois, je ne suis pas guérie, beaucoup de bas pour quelques hauts. Viens s’ajouter la maladie et la mort de mon meilleur ami, c’est très dur, mais je veux m’en sortir. Ma psychologue m’aide beaucoup, la réflexologie plantaire aussi .
    c’est vraiment très dur et éreintant

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci beaucoup Marie pour votre témoignage. Voudriez vous témoigner de votre histoire dans un article ?

      Réponse
      • Marie

        oui tout à fait, on se sent moins seule.

        Réponse
    • Triski

      Bonjour Astrid,
      Tout d’abord merci pour ce merveilleux riche et pertinent site. Beaucoup d’articles très inspirant permettant le comprendre le burn-out, et d’imaginer/construire un avenir meilleur.
      Je souhaiterai recevoir le livre pdf, mais l’inscription automatique ne semble pas fonctionner, rien dans la boîte de réception ni dans les spams. Merci d’avance pour un envoi par mail.

      Je suis en plein dans cette « merveilleuse aventure » du burn-out. Manager d’une grosse équipe dans une entreprise industrielle mondiale qui s’est transformée en cash machine au détriment du reste, j’avais tous les signes extérieurs de la réussite. Évolution professionnelle régulière dans cette entreprise, reconnaissance salariale, appartenance aux éléments clés du département, vu des collègues comme étant un « sur-homme » attrapant tous les challenges sans renoncer et avec plaisir et réussite, vie perso épanouie et dense de we, vacances sportifs s’enchaînant en permanence…..
      Jusqu’au jour où au retour des vacances d’hiver 2022 excellentes et dépaysantes, dès la 1ere journée de travail, le stress augmente d’1 coup à un niveau rarement atteint, idem les symptômes physiques et psychiques associés, 3 semaines quasi sans dormir, les anxiolytiques sans effet… puis l’impression de devenir un fantôme spectateur au boulot, de voir passer les problèmes sans savoir les traiter, de devenir incompétent et enfin d’écouter le médecin pour un arrêt de travail de 2 semaines ( que je négocie pour pouvoir reprendre en 2-3 jours si ça va mieux).
      Ensuite c’est la chute avec l’arrêt de l’adrénaline du boulot, somnifère puissant pour reposer le corps et l’esprit la nuit, décompression, début de dépression. En parallèle, je n’accepte pas vraiment cet arrêt de travail « juste » pour de la surcharge, sentiment de culpabilité de laisser le travail aux autres, de continuer à être payé à rien faire, déni du problème de sur-investissement et d’être un fine épuisé, et summum de la folie, je ne considère pas cet arrêt comme un vrai car même pas de passage aux urgences de type AVC, Infractus… bref un vrai truc d’homme avec un coup de tampon des urgences qui accréditerai cet arrêt des faibles ne tenant pas la surcharge.
      Et là, je prend la conscience du pouvoir du mental et du corps lorsque, (vu que je refusai le problème malgré la sensation professionnelle d’être dans un tunnel sans fin ou d’être un hamster qui court de plus en plus vite dans sa cage tournante), plusieurs soucis d’yeux arrivent en 2semaines post burn-out : multiples déchirures de rétines, decollement de rétine en opération d’urgence, récidive… avec un moment où j’ai perdu intégralement la vue sur 1 œil. Traitement toujours en cours.
      De fait, les arrêts de travail se multiplient et se poursuivent, je suis actuellement quasi à 4mois d’arrêt.
      En parallèle des traitements médicaux de toutes ces pathologies qui s’additionnent j’ai pris le temps de beaucoup me reposer, réfléchir en introspection, comprendre ce qui s’est passé, refaire le film, penser à ce que je veux et ce que je ne veux plus… J’ai été et je suis aidé par psychologie, physchiatre, hypnotherapeute, PNL, soutenu par ma femme enfants amis et par mon chef ce qui est une énorme chance. Actuellement j’ai pris conscience d’avoir trop tiré sur la corde de l’investissement professionnel sur plusieurs années, en jonglant avec la limite en permanence et en accumulant tous les points cles (pression pro, sur charge extrême, valorisation satisfaite pour ego de superman, auto exigence élevée, semaine de plus de 50h, perte de sens, absence de pause, cerveau connecté au boulot 24/24, déséquilibre vie pro/perso…) et surtout gros gros déni durant la phase2 du burn-in. C’est pourquoi je préconiserai de la diviser en 2 sous étapes : phase2.1 burn-in avec augmentation significative de l’investissement pro, des symptômes d’hyperstress sans gagner en perdormance (a la diffference de la phase1 d’euphorie) ; puis phase2.2 du déni caractérisée par une croyance que cela va s’améliorer grâce à une cause miraculeuse externe, et une incapacité à prendre 1min pour soi car chaque minute prise sera du retard accumulé. Exemple criant étant le refus des alertes des collègues, famille, médecins… qui nous font juste perdre du temps avec leurs conseils bienveillants théoriques stériles. Et là, arrivé à ce moment là, j’ai l’impression que la chute est inévitable si le médecin ou le conjoint ne vous débranche pas de force.
      Maintenant je me considère (à tord ou à raison, l’avenir ne dira) en phase de reconstruction. Il me semble que j’ai bien compris et quasi-accepté ce qui m’est arrivé, j’ai défini mes vrais priorités, je commence à mettre en place des nouvelles routines de type respiration et méditation, je développe plus de compétence en communication empathie et lis beaucoup de conseils en développement personnel, j’engage un bilan de compétence, j’ose parler du burn-out avec de plus en plus de proche, et je veux considérer cette expérience comme une opportunité pour un meilleur avenir. J’envisage une reprise professionnelle après les congés d’été dans la même entreprise que précédemment mais dans un nouveau poste à définir avec mon chef et le médecin du travail.
      L’objectif maintenant et de définir ce travail pour la reprise, en respectant mes nouvelles valeurs et surtout sans retomber dans mes anciens mécanismes toxiques, dont certains sont liés à l’entreprise, et d’autre à ma personne dont mon égo à calmer.
      … next au prochain épisode que je me souhaite et que je souhaite à tous comme être un merveilleux tremplin vers un bien-être pérenne ….

      Réponse
      • Astrid LE FUR

        Merci beaucoup Triski pour votre témoignage qui sera sans doute riche pour beaucoup de lecteurs. Il pourrait d ailleurs faire l objet d un article si vous souhaitez une fois revenu au travail expliquer ce par quoi vous êtes passé, ce qui vous a aidé à avancer et les apprentissages de cette période de votre vie.
        Pour ce qui est du e-book. Vous devriez avoir reçu un e-mail de astrid@partagetonburnout.fr, si ce n est pas le cas, pouvez m envoyer un e-mail à cette adresse ?

        Réponse
      • Astrid LE FUR

        Un autre point vous avez tout à fait raison le burn in est en fait divisé en 3 étapes, j en parle plus en détail dans mon livre à paraître le 13 septembre aux éditions Vuibert : une première phase où les hormones nous transforment en sur-homme, puis une phase où notre corps commence à exprimer des marques d affaiblissement (mais que nous refusons de le voir), enfin le moment où les organes sont impactés par ces troubles hormonaux : le corps lâche

        Sinon pour ce qui est la préparation au retour au travail, sachez que j accompagne tout cette phase de reconstruction et de retour au travail pour se créer une vie équilibrée, épanouissante, où vous pouvez vous impliquer, sans vous épuiser. Au plaisir d en discuter si vous le souhaitez 😉

        Réponse
  12. Larie-Laure

    Merci Astrid pour cet article très éclairant et facile d’accès. Après lecture : je me sens  » outillée  » !

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci beaucoup Marie-Laure pour ce retour

      Réponse
  13. Sonia

    Bonjour,
    En burn out depuis le 06 août 2021…..
    Vos articles m’aident à comprendre l’incompréhensible encore pour moi à ce jour .
    Je pense que seule les personnes l’ayant vécu peuvent réellement comprendre ce « truc «  dévastateur …..
    merci pour tout vos articles

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci beaucoup pour votre retour Sonia.

      Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Sonia pour votre retour
      Je suis de tout cœur avec vous.
      N hésitez pas à rejoindre notre groupe Facebook “burn out : comprendre, prévenir, rebondir” si vous voulez échanger avec d autres “burnoutés”.

      Réponse
  14. Vince73

    Bonjour à tous,

    Merci pour vos témoignages et cet article.
    J’ai fait mon burn out il y a 1an…épuisé, vidé avec ce seul besoin de dormir.
    Étant bien accompagné (kinesiologie, shiatsu et psychologue) , j ai pu vite retrouver du jus et en moins de 7 mois, finir une reconversion (déjà débutée) pour m engager dans un nouveau métier qui me passionne.
    Ces derniers temps, je me suis senti fatigué. Et à un week end entre amis je prononce ces simples mots « je suis fatigué »… Les larmes sont sorties toutes seules, j ai explosé et me suis effondré par terre dans un flot d émotions incontrôlables. (déjà expérimenté)
    Aujourd’hui je me lève, j avance mais avec des batteries faibles.
    Donc après un an je me rends compte que l energie que je pensais avoir n etait qu une étincelle qui m a permis d activer un changement rapide…..mais que le vrai travail de reconstruction ne fait que commencer.
    En lisant cet article et vos postes, je comprends maintenant ces différentes phases, que je ne connaissais pas et je comprends mieux maintenant le processus. Merci à toutes et tous.
    La seule chose dont je suis certain, c est que chacun de nous se relèvera et que dans ce cas là « le temps est notre ami ».

    Merci encore à tous.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci beaucoup Vince pour votre retour et votre partage.
      Oui rebondir vite permet de retrouver confiance en soi, mais nous expose au risque de rechute. Comme vous le mentionnez maintenant vous connaissez mieux votre corps et savez identifier les moments de fatigue. Le burn out nous invite à des changements profonds et parfois nous avons besoin de plusieurs étapes pour les réaliser.
      Votre état d esprit positif vous aidera à accomplir chacun de ces pas ;-). Oui le temps est notre ami.

      Réponse
  15. Triski

    Bonjour Astrid,
    Tout d’abord merci pour ce merveilleux riche et pertinent site. Beaucoup d’articles très inspirants permettant de comprendre le burn-out, et d’imaginer/construire un avenir meilleur.
    Je souhaiterai recevoir le ebook pdf, mais l’inscription automatique ne semble pas fonctionner, rien dans la boîte de réception ni dans les spams. Merci d’avance pour un envoi par mail.

    Je suis en plein dans cette « merveilleuse aventure » du burn-out. Manager d’une grosse équipe dans une entreprise industrielle mondiale qui s’est transformée en cash machine au détriment du reste, j’avais tous les signes extérieurs de la réussite. Évolution professionnelle régulière dans cette entreprise, reconnaissance salariale, appartenance aux éléments clés du département, vu des collègues comme étant un « sur-homme » attrapant tous les challenges sans renoncer et avec plaisir et réussite, vie perso épanouie et dense de we, vacances sportifs s’enchaînant en permanence…..

    Jusqu’au jour où au retour des vacances d’hiver 2022 excellentes et dépaysantes, dès la 1ere journée de travail, le stress augmente d’1 coup à un niveau rarement atteint, idem les symptômes physiques et psychiques associés, 3 semaines quasi sans dormir, les anxiolytiques sans effet… puis l’impression de devenir un fantôme spectateur au boulot, de voir passer les problèmes sans savoir les traiter, de devenir incompétent et enfin d’écouter le médecin pour un arrêt de travail de 2 semaines ( que je négocie pour pouvoir reprendre en 2-3 jours si ça va mieux).

    Ensuite c’est la chute avec l’arrêt de l’adrénaline du boulot, somnifère puissant pour reposer le corps et l’esprit la nuit, décompression, début de dépression. En parallèle, je n’accepte pas vraiment cet arrêt de travail « juste » pour de la surcharge, sentiment de culpabilité de laisser le travail aux autres, de continuer à être payé à rien faire, déni du problème de sur-investissement et d’être in fine épuisé, et comble de la folie, je ne considère pas cet arrêt comme un vrai car même pas de passage aux urgences de type AVC, Infractus… bref pas un vrai truc « d’homme » avec un coup de tampon des urgences qui accréditerai plus cet arrêt qu’une simple « fainéantise mentale » ne tenant pas la surcharge.
    Vu que je refusai mentalement le problème malgré la sensation professionnelle d’être dans un tunnel sans fin ou d’être un hamster qui court de plus en plus vite dans sa cage tournante, c’est là que le comble du cynisme arrive pour me faire prendre conscience du pouvoir du mental et du corps.
    Plusieurs soucis d’yeux arrivent en 2semaines post burn-out : multiples déchirures de rétines, décollements de rétine avec opération d’urgence, récidive… avec un moment où j’ai perdu intégralement la vue sur 1 œil. Traitement toujours en cours.
    De fait, les arrêts de travail se multiplient et se poursuivent, je suis actuellement quasi à 4mois d’arrêt.

    En parallèle des traitements médicaux de toutes ces pathologies qui s’additionnent j’ai pris le temps de beaucoup me reposer, réfléchir en introspection, comprendre ce qui s’est passé, refaire le film, penser à ce que je veux et ce que je ne veux plus… J’ai été et je suis aidé par psychologie, physchiatre, hypnotherapeute, PNL, soutenu par ma femme enfants amis et par mon chef ce qui est une énorme chance. Actuellement j’ai pris conscience d’avoir trop tiré sur la corde de l’investissement professionnel sur plusieurs années, en jonglant avec la limite en permanence et en accumulant tous les points cles (pression pro, sur charge extrême, valorisation satisfaite pour ego de superman, auto exigence élevée, non renoncement, peu de délégation, manque de moyens pour travailler, semaine de plus de 50h, perte de sens, absence de pause, cerveau connecté au boulot 24/24, déséquilibre vie pro/perso…) et surtout gros gros déni durant la phase2 du burn-in. C’est pourquoi je préconiserai de la diviser en 2 sous étapes : phase2.1 burn-in avec augmentation significative de l’investissement pro, des symptômes d’hyperstress sans gagner en performance (à la différence de la phase1 d’euphorie) ; puis phase2.2 du déni caractérisée par une croyance que cela va s’améliorer grâce à une cause miraculeuse externe, et une incapacité à prendre 1min pour soi car chaque minute prise sera du retard accumulé. Exemple criant étant le refus des alertes des collègues, famille, médecins… qui nous font juste perdre du temps avec leurs conseils bienveillants théoriques qui semblent stériles dans l’état d’esprit du moment. Et là, arrivé à ce moment là, j’ai l’impression que la chute est inévitable si le médecin ou le conjoint ne vous débranche pas de force.

    Maintenant je me considère (à tord ou à raison, l’avenir me le dira) en phase de reconstruction. Il me semble que j’ai bien compris et quasi-accepté ce qui m’est arrivé, j’ai défini mes vrais priorités, je commence à mettre en place des nouvelles routines de type respiration et méditation, je développe plus de compétence en communication empathie et lis beaucoup de conseils en développement personnel, j’engage un bilan de compétence, j’ose parler du burn-out avec de plus en plus de proche, et je veux considérer cette expérience comme une opportunité pour un meilleur avenir. J’envisage une reprise professionnelle après les congés d’été dans la même entreprise que précédemment mais dans un nouveau poste à définir avec mon chef et le médecin du travail.

    L’objectif maintenant et de définir ce travail pour la reprise, en respectant mes nouvelles valeurs et surtout sans retomber dans mes anciens mécanismes toxiques, dont certains sont liés à l’entreprise, et d’autres à ma personne dont mon égo professionnel certainement à calmer.

    … next au prochain épisode que je me souhaite et que je souhaite à tous comme être un merveilleux tremplin vers un bien-être pérenne ….

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