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Pourquoi mon travail m’épuise-t’il ?

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job epuisant

Pourquoi mon travail m’épuise t’il ? Quelles sont les causes d’épuisement dans mon travail ? Pourquoi est-ce que je reste coincé dans ce job qui m’épuise ? Pour découvrir les 2 éléments sur lesquels travailler pour ne plus vous épuiser au travail et les 2 erreurs qui font que l’on reste dans un job qui nous épuise, lisez cet article.


UN TEMOIGNAGE, UNE CONFERENCE ET CET ARTICLE

Vous ne trouvez plus de sens à votre travail ? Vous n’avez plus envie de vous lever le matin ? Vous sentez que vous vous épuisez au travail ?

Et s’il était temps de quitter ce job qui vous épuise pour embrasser un job qui vous fait vibrer

En décembre dernier, je vous partageais mon parcours du job qui m’épuisais au job qui me fait vibrer. Puis je vous ai proposé, cet été une conférence en ligne intitulée du même nom.

Dans cet article, aujourd’hui, vous trouverez des éléments de la première partie de cette conférence. Pourquoi est-ce que mon travail m’épuise ? Pourquoi est-ce que j’y reste accroché, malgré cela ? Et comment faire pour y remédier ?

La semaine prochaine, vous pourrez découvrir la suite de la conférence : des clefs pour identifier ce job qui vous fait vibrer.


MON TRAVAIL M’EPUISE : 2 POINTS ESSENTIELS SUR LESQUELS AGIR

Pourquoi est-ce que vous vous épuisez au travail : les causes

Il y plusieurs raisons qui font que nous nous épuisons au travail. Certaines sont liées à l’environnement de travail qui peut être toxique pour nous, d’autres à notre propre gestion du stress, de la fatigue, aux schémas que vous vous êtes construits (image super héros, besoin de reconnaissance, peur du regard des autres, etc…). Article à lire sur ce sujet : Le profil des candidats au burn out

Un environnement de travail toxique

Un environnement de travail délétère use nos batteries. Christine Maslach dans son livre Burn Out, des solutions pour se préserver et agir mentionne 6 causes liées à l’environnement de travail génératrices de stress au travail. Parmi elles : la mauvaise organisation du travail (la surcharge de travail, le micro-management) et de mauvaises relations entre les collègues ou avec la hiérarchie (manque de support, manque de reconnaissance, perte de confiance etc…).

De plus, l’état de stress des autres employés peut-être contagieux et vous atteindre, d’autant plus si vous êtes d’une nature hautement sensible.

Pour ne plus s’épuiser au travail, il est donc important de diminuer les facteurs de stress liés à l’environnement de travail. Modifier la charge, baisser les tensions relationnelles etc. Il n’est pas facile d’agir en tant que salarié sur son environnement de travail, parfois, la seule solution est de quitter l’environnement toxique.

Pourquoi fuir un environnement de travail toxique ne suffit pas

Pourtant, « fuir » un environnement de travail toxique en quittant son poste, pour un autre ne suffit pas. Il faut aussi vous demander pourquoi et comment vous êtes tombé dans la spirale de l’épuisement. Ne pas entreprendre un travail personnel, peut vous amener à vous retrouver de nouveau dans la même situation. Comme l’explique Gladys dans son témoignage : les conséquences d’un burn out non diagnostiqué

Les causes de l’épuisement liées à l’individu

Une part de l’épuisement est liée à l’individu. Sa façon d’inter-agir avec le stress, de gérer la fatigue. D’ailleurs l’ANACT identifie un profil type des personnes les plus à risque de vivre un  burn out. Apprendre à mieux gérer les éléments stressants, à s’écouter pour lever le pied, à modifier les schémas qui nous nous poussent à l’épuisement est essentiel.
C’est pourquoi, certaines entreprises, plutôt que de s’intéresser à l’impact de l’environnement de travail, estiment que l’épuisement est un problème principalement lié à l’individu.

Pourquoi travailler sur soi ne suffit pas

Pourtant, apprendre à écouter votre corps, à diminuer le stress à travers diverses méthodes comme la sophrologie, l’hypnose, le yoga, la méditation etc. ne sera pas suffisant si l’environnement dans lequel vous travaillez est toxique.

Plus concrètement si vous avez une charge de travail qui dépasse vos capacités ou si vous êtes dans une ambiance de travail néfaste, pratiquer la cohérence cardiaque et respirer ne changera rien à la situation et donc à votre épuisement. D’ailleurs, c’est ce que je partage dans une des vidéos qui accompagne le challenge « 21 jours pour prendre soin de soi » : pourquoi mon travail m’épuise malgré tout ce que j’ai mis en place

Des ressources supplémentaires pour avancer

Pour avoir des idées pour prendre soin de vous, vous pouvez, télécharger le cahier d’auto-coaching « 21 jours pour prendre soin de soi » qui est accompagné d’un ebook de 141pages d’idées bien-être.

Si vous souhaitez être accompagné dans une de ces deux étapes : agir sur son environnement de travail et vous libérer des schémas qui vous ont conduit au burn out, sachez qu’il est possible de le faire à travers des séances de coaching individuel. Dans ce cas n’hésitez pas à me contacter


LES 2 ERREURS FONDAMENTALES QUI FONT QUE NOUS NOUS ACCROCHONS A UN JOB QUI NOUS EPUISE

Pourtant, parfois, baisser les pressions liées à l’environnement de travail et travailler sur soi ne suffit pas toujours. C’est en tout cas, ce que j’ai compris, à mes dépends et qui m’a amené à vivre un second burn out.

Voici deux erreurs fondamentales que font les personnes qui s’obstinent à dépenser de l’énergie dans un job qui les épuise.

1- Mon travail m’épuise parce que je ne contribue pas à quelque chose de vraiment important pour moi

Dépenser beaucoup d’énergie à quelque chose qui ne vous nourrit pas en retour est usant, même si vous êtes dans de bonnes conditions de travail, même si vous avez un rapport au travail équilibré.

Si vous êtes une personne impliquée, comme la plupart des personnes à risque de burn out, il est important que l’effort que vous fournissez contribue à quelque chose de vraiment important pour vous. Si ce n’est pas le cas ou pire, si vous constatez que cela va à l’inverse de vos valeurs, vous usez vos réserves. Et respirer, relativiser, apprécier l’instant présent ne changera rien au malaise qui vous habite. D’ailleurs cet épuisement à un nom : le brown out : l’épuisement de la perte de sens.

Rénald* : « ce que je fais est absurde, cela n’a pas de sens. Pourtant je gagne bien, même très bien ma vie avec ce métier ».

Marie * : « Je suis très embêtée, parce que, sur le papier j’ai tout pour être heureuse. Je suis même passée manager. Mais dans le fond, cela ne change pas le vide que j’ai en moi.»

Pierre* : « Quand je suis avec des amis et que l’on parle boulot, j’élude le sujet, tellement je trouve que ce que je fais est sans intérêt. Je me dis que personne ne pourrait s’y intéresser. »

Ellen (témoignage le burn out des enseignants) : « J’ai choisi (…) de passer un Diplôme Universitaire à l’Université d’Angers en neurosciences et apprentissage. (…) Ces nouvelles connaissances me faisaient prendre conscience que le temps que nous avions en classe ne nous permettait pas de créer de bonnes conditions d’apprentissage, ni de prendre soin de la relation avec chaque élève. (…) Cela a créé un vrai conflit de valeurs. Je me suis retrouvée de nouveau épuisée. »

Inversement, de mon côté, j’avais tendance à en faire trop, quand je parlais de ce que je faisais. Un jour une amie m’avait dit : « mais Astrid, on dirait que tu vas sauver le monde avec ton job ». Cela m’avait piqué au vif, mais dans le fond, elle avait raison. J’en faisais trop pour me convaincre que je faisais quelque chose d’important. Le fait d’ne faire trop est aussi un indice qui peut vous alerter.

2- Mon travail m’épuise parce que je me contente de petits espaces de plaisir qui dans le fond ne me nourrissent pas

Pourtant si ce job qui vous épuise était vraiment « pourri », vous l’auriez probablement déjà quitté depuis longtemps. Ce qui fait que l’on s’obstine à rester dans ce poste, c’est bien souvent, qu’il y a une part qui nous convient et que nous nous contentons de miettes de plaisir ou de bonheur qu’il nous procure. Nous pensons même parfois que nous devons nous estimer heureux d’avoir ces petites miettes. Tels des bonbons que l’on suçoterait pour oublier le reste.

J’entends souvent dire les personnes que j’accompagne « est-ce que je suis un éternel insatisfait ? » ou « est-ce que je ne devrais pas apprendre à profiter de ce que j’ai ». Bien sûr profiter de l’instant présent, c’est important. Mais ce n’est pas suffisant pour être heureux.

Par exemple, pour moi, j’aimais beaucoup le coaching. Et j’avais la chance d’en bénéficier en groupe et en individuel. Je pensais que j’avais beaucoup de chance d’être dans une entreprise qui en offrait à ses salariés. Et c’était vrai. Alors je m’accrochais à cette entreprise. Je refusais toutes les propositions extérieures et les suggestions de mutations de mon mari. Sauf que ces instants de coaching n’étaient que de petits espaces dans ma vie professionnelle. J’avais entrepris d’agrandir ces espaces dans mon temps de travail, dans ma posture au quotidien. Mais accompagner les personnes n’était pas mon objectif premier. Or c’est ce qui m’animait vraiment.

Au final accepter ce compromis rassurant m’use

Dans les éléments de plaisir, que je pouvais avoir, il y avait aussi tous ces éléments de confort qui faisait de ce job qui compromis rassurant : un emploi salarié en CDI, bien payé, la reconnaissance de mes pairs, une reconnaissance sociale, des opportunités de promotion etc.

Exercice (issu de l’apprentissage du bonheur de Tal Ben Shahar)

Evaluez le sens et le plaisir que vous prenez aujourd’hui au travail à travers un tableau :

  1. Listez toutes les activités que vous avez faites ces 2 dernières semaines
  2. Notez en face le temps que vous y passez
  3. Notez de 1 à 5 le plaisir que vous procure chaque activité
  4. Notez de 1 à 5 le sens que vous procure chaque activité
  5. BILAN : quel pourcentage de temps passez-vous à faire des activités qui vous procure du plaisir et/ou du sens ? Comment pourriez-vous faire pour augmenter cette part ?

CONCLUSION

Et vous, qu’est-ce qui fait que vous êtes coincés dans ce job qui vous épuise ? Quels sont ces compromis rassurants que vous faites ?

Au fond est-ce que cela vaut vraiment le coup ? Qu’est-ce que cela vous coûte de ne rien changer ?

Au final, que décidez-vous de faire ? Je serai ravie de lire vos réponses dans les commentaires de cet article.

La semaine prochaine, vous pourrez découvrir la suite des éléments partagés dans la conférence et notamment les clefs pour passer du job qui vous épuise au job qui vous fait vibrer.

Vous connaissez une personne qui ne trouve plus de sens au travail ? N’hésitez pas à lui faire suivre cet article.

*les prénoms ont été changés

Crédits photos : Pixabay m_houge

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16 Commentaires

  1. Nicolas

    Merci Astrid pour ce nouvel article . Il raisonne pas mal en moi, car je suis passé par là au cours de ma vie professionnelle (débuts difficiles). Je sais oh combien c’est douloureux (c’est le mot juste) de devoir aller au travail en trainant les pieds. Certes l’idéal est de pouvoir se réorienter, mais malheureusement certaines personnes n’ont pas le choix pour faire vivre leur famille. C’est dans ces cas là que l’on comprend pourquoi le mot « travail » vient du terme « torture ». Merci en tous cas pour cette analyse. Je rajouterais qu’il faut savoir écouter son corps… et tous les signes qu’il nous envoie !!

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    • Astrid LE FUR

      Merci Nicolas pour ton partage

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  2. eric

    Merci Astrid pour ton article qui est une véritable caisse de résonance pour moi. Comme toi j’ai commencé à animer un blog qui partage l’éveil et mon changement de paradigme de vie suite à un burnout que j’ai vécu l’année dernière. Belle journée à toi.

    Réponse
  3. Valentine

    Tout comme Nicolas, cet article fait écho. Je suis allée pendant quelques années au travail avec la boule au ventre et l’envie de pleurer… et j’ai fini par dépasser mes peurs (et les fameux compromis) pour juste changer de vie… et quel soulagement !!! Aujourd’hui, je suis plus épanouie dans ma vie pro, dans ma vie de couple, en tant que maman et tout simplement en paix avec moi-même

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  4. Nicolas

    Précieuses pistes et question à se poser pour éviter l’épuisement au travail, merci 👍

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  5. Pierre

    Bonjour et merci pour cet article.
    C’est vrai que ça fait tout drôle quand on assume le fait que les projets de la boîte dans laquelle on travaille n’ont absolument aucun sens pour nous… Pendant plusieurs années, je me suis tué à être le meilleur pour pouvoir évoluer et me retrouver dans les grandes réunions à parler de choses qui ne m’intéressaient pas du tout… Mais comme j’avais un salaire correct, que tout le monde semblait heureux dans cette entreprise et aussi parce que c’était difficile d’évoluer, je me suis lancé le défi d’y arriver. Une fois l’objectif atteint : perte d’énergie complète au boulot, plus moyen de « faire semblant » même avec beaucoup d’effort. J’ai préféré « redescendre » en responsabilité pour avoir la paix au moins le temps des années qu’il me reste en tant que salarié avant la réalisation de mes projets. Cette décision a été une des meilleures de toute ma vie :).
    Bonne journée à tous !!!

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    • Astrid LE FUR

      Merci Pierre ce témoignage très parlant. Bravo à toi pour ton courage

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  6. Natacha

    Je me reconnais un peu dans ce que tu dis. Je me disais aussi que j’étais peut-être juste une éternelle insatisfaite mais après un longue réflexion je me dis que non. Ca m’épuise de travailler avec des gens râleurs et défaitistes, et l’entreprenariat peut m’ouvrir la voie vers une toute autre énergie ! Depuis que je me suis lancée j’en suis convaincue.

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    • Astrid LE FUR

      Merci Natacha pour ton témoignage. Et oui, parois l entreprenariat est la meilleure option.

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  7. Wendy

    Il est parfois difficile de se résoudre à quitter un emploi qui propose toutes les caractéristiques idéales (près de chez soi, bon salaire, horaires sympas) et que beaucoup aimeraient occuper car le secteur est plutôt difficile. On peut avoir l’impression d’être capricieux ou un éternel insatisfait car notre entourage ne comprend pas notre décision. Pourtant, lorsque cette petite voix en nous perdure, il faut l’écouter. C’est ce que j’ai fait et même si je suis susceptible de la regretter pour l’un ou l’autre aspect, s’écouter est une des bases d’une vie épanouie selon moi.

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    • Astrid LE FUR

      Merci Wendy pour ce témoignage inspirant

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  8. Nadia - MissCopywriting

    Ce qui me coinçait dans ce job, c’était entre-autre le confort de certains avantages, la peur de changer de job et de me retrouver dans la même situation, le fait de ne pas oser me lancer de mon côté et de travailler pour moi.
    Et non, ça ne valait pas le coup de rester là 😊

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    • Astrid LE FUR

      Merci Nadia : et oui au final on se rend compte que cela ne vallait pas le coup. Mais pas facile de faire le pas. Bravo à toi 😉

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  9. geoffrey

    Cette petite voix m’a suggéré de partir voyager un an en famille. Et c’était une très bonne suggestion. Tout a changé !
    Tout a changé parce que je prends le temps de me demander ce qui me plaît vraiment et de m’y consacrer

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    • Astrid LE FUR

      Waouhhh ça donne envie. Oser faire différemment. Permet de voir les choses sous un autre angle. Bravo à toi.

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  10. Alex | 11 Mois pour Changer de Vie

    Intéressant ! Tu soulèves combien il est complexe de comprendre pourquoi le travail peut nous épuiser et comment y remédier. Je pense aussi que c’est souvent multi-factoriel et que travailler sur un seul facteur est donc voué à l’échec. Mais s’il fallait malgré tout en retenir un, je pense qu’effectivement, trouver ce qui est important pour soi, ce qui donne du sens à sa vie, serait un bon point de départ.

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