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Burn-out : Comment se libérer du besoin de reconnaissance

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se libérer du besoin de reconnaissance

En quoi le besoin de reconnaissance est-il une des causes profondes du burn-out ? Comment s’en libérer ? Dans cet article, je vous propose 2 outils pour se libérer enfin de ce besoin de reconnaissance qui nous pousse à l’épuisement et au burn-out. Pour en savoir plus, lisez cet article.

Cet article participe à un événement inter-blogueur créé par Nico du blog Développersaconfiance.com.


1- LE BESOIN DE RECONNAISSANCE, UNE DES CAUSES PROFONDES DU BURN-OUT

Mais qu’est-ce qui pousse les burnoutés à foncer tête baissée dans le mur sans lever le pied ? Et si c’était le besoin de reconnaissance ? Le besoin d’être validé (par son chef, par la société, par nos proches, etc…). Tel des fonceurs, ils avancent pied au plancher, grisés par l’idée d’atteindre (enfin) leur objectif. C’est la période d’euphorie avant le burn-out

Parmi les 6 causes générant le burn out : le besoin de reconnaissance

Christina Maslach a identifié 6 causes liées à l’environnement de travail responsables du burn-out, parmi elles : le manque de reconnaissance. Le manque de reconnaissance et son corolaire, le besoin de reconnaissance, seraient donc une des causes profondes du burn-out.

Les 6 causes liées à l’environnement de travail selon Christina Maslach

  1. La surcharge de travail
  2. Le manque d’autonomie
  3. La manque de support
  4. La manque de reconnaissance
  5. Le manque de confiance, le sentiment d’être traité injustement
  6. La rupture avec les valeurs

On pense souvent que c’est la charge de travail la première cause du burn-out, d’où son nom français de « syndrôme d’épuisement professionnel ». Pourtant, bien souvent, les personnes sont capables de gérer une grande quantité de travail s’ils sont libres de la gérer en toute autonomie et s’ils ont du support pour le faire. C’est pourquoi les trois premières causes sont intimement liées. La quatrième : le manque de reconnaissance est-ce qui explique que les personnes « dévissent » d’un coup lors d’un burn-out : au moment où ils réalisent qu’ils ont fait tous ces efforts pour rien : « tout ça pour ça » est souvent ce que se disent les personnes au moment de la chute du burn-out

Le besoin de reconnaissance, cette blessure qui nous pousse dans les affres du burn-out

Qu’est-ce qui pousse les burnoutés à accepter cette charge trop importante ? Ces objectifs inatteignables ? C’est bien souvent le besoin de reconnaissance. L’envie profonde de réussir, de montrer qu’ils sont capables, dignes de confiance, que l’on peut compter sur eux. L’envie d’être reconnu, aimé, apprécié.

« Les ennuis commencent quand le besoin d’être aimé est plus important que le besoin d’être respecté » Sandra Boré dans son livre « Le power du je(u) »

Le besoin de reconnaissance un point commun des candidats au burn-out

Parmi les profils des candidats au burn-out on retrouve : les perfectionnistes pour qui bien faire leur travail est essentiel, les battants pour qui se montrer faibles serait la pire chose qui pourrait leur arriver et les gentils qui font passer les besoins des autres avant les leurs. S’ils se montrent parfaits, forts, gentils, c’est parce qu’ils attendent en retour d’être reconnus, approuvés, aimés. Avoir une place dans le groupe est essentiel pour les être humains. C’est pourquoi nous dépensons tellement d’énergie à correspondre aux attentes des autres. Une part de nous pense que si nous ne correspondons pas à ces images (parfait, battant, gentil), nous risquons d’être exclus du groupe.

Pour en savoir plus sur les profils des personnes ayant le plus de risque de vivre un burn-out lisez ces deux articles :

Si le besoin de reconnaissance est une des causes profondes du burn-out, comment faire pour s’en libérer ? Comment faire pour que ce besoin de reconnaissance ait moins de poids sur nous ?

Je vous propose dans la suite de cet article 2 outils pour se libérer enfin du besoin de reconnaissance.


2- CULTIVER SON ESTIME PERSONNELLE POUR NE PLUS DEPENDRE DE L’APPROBATION DES AUTRES

Le premier point essentiel pour diminuer votre besoin de reconnaissance, est de cultiver votre estime personnelle. S’aimer suffisamment pour moins dépendre du regard des autres.

C’est bien beau cette idée, me direz-vous mais comment fait-on …. ?

Observer ses talents et se rendre compte que nous sommes extraordinaires

Les talents qu’est-ce que c’est ? Nous avons tous des talents et ils sont multiples. Les talents sont innés. Nous les exprimons tous les jours sans nous en rendre compte. Nous pouvons observer nos talents lors que nous agissons spontanément et que l’action est facile, agréable et performante. Comme c’est spontané, facile et agréable, nous avons souvent du mal à identifier que c’est un talent. Nous pensons que c’est normal, que tout le monde peut le faire ou que nous ne méritons pas d’être reconnu pour cela.

Prendre le temps d’identifier nos talents, se rendre compte à quel point nous sommes uniques nous permet de moins dépendre de l’approbation des autres. Si je m’aime suffisamment, j’ai moins besoin de l’amour des autres.

Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre peur la plus profonde est que nous soyons puissants au-delà de toutes limites. C’est notre lumière et non nos ténèbres qui nous effraie le plus. Nous nous demandons : Qui suis-je pour être brillant, magnifique, talentueux et fabuleux ? En fait, qui es-tu pour ne pas l’être ? Marianne Williamson

Se faire aider pour prendre conscience de ses talents

Souvent nous avons besoin des autres pour pouvoir identifier nos talents. C’est pourquoi nous nourrissons tellement ce besoin de reconnaissance. C’est à travers le regard des autres que nous arrivons à identifier ce que nous faisons de bien. En effet nous avons été peu habitués à nous auto-congratuler. C’est pourquoi le “feedback(le retour que les autres font sur notre action) est un outil précieux pour mieux identifier et comprendre nos talents. L’idée, ici, est d’être acteur dans le fait de demander un retour et non plus passif en attente d’une approbation de l’autre. Vous pouvez par exemple demander à vos proches, collègues, managers, ce qu’ils trouvent de particulièrement remarquable/unique/extraordinaire chez vous. Non pas vos qualités, car vous obtiendrez des mots plats et creux, mais ce en quoi vous êtes unique.

Explorer ses talents et mettre des mots puissants et impactants est une des étapes essentielles du programme Rêv’Ailes-Toi que je propose. Je pense en effet que c’est un point essentiel qui permet de regonfler son estime personnelle et de diminuer notre besoin de reconnaissance et ainsi notre dépendance au regard des autres.

Pour en savoir plus sur l’accompagnement de coaching Rêv’Ailes-Toi c’est ici.

Pour en savoir plus l’estime personnelle, je vous renvoie vers cet article de Nico que la quête d’estime personnelle


3- S’IMPLIQUER DANS CE QUI FAIT SENS POUR NOUS POUR ETRE FIER DE SOI QUEL QUE SOIT CE QU’EN PENSENT LES AUTRES

Votre fierté est-elle liée à la reconnaissance des autres ?

Quand je demande aux personnes que j’accompagne de se rappeler d’un moment où ils sont particulièrement fiers d’eux, ils évoquent souvent un moment de réussite où ils ont été reconnus par les autres : le jour où ils sont gagnés une course, un concours, atteint un objectif difficile etc… Leur fierté dépend donc du regard des autres.

Puis quand je leur demande d’évoquer un moment où ils ont été fiers d’eux-mêmes sans qu’il n’y ait eu de validation par les autres, ils évoquent des actions où ils se sont impliqués dans ce qui faisait sens pour eux : le jour où j’ai réussi à réconcilier deux personnes, le jour où j’ai ramassé tous ces détritus au bord de la mer etc.

Comment développer un sentiment de fierté sans dépendre des autres ?

S’impliquer dans ce qui fait sens pour nous nous permet de développer un sentiment de fierté profond et durable. Nous ne sommes alors plus dépendants de ce qu’en pensent les autres, de leur approbation, de leur reconnaissance. Nous agissons parce que nous pensons que c’est bien de le faire. Le moteur n’est plus extrinsèque (venant de l’extérieur : la reconnaissance), mais intrinsèque (l’envie de contribuer).

A vous, qu’est-ce qui est important pour vous ? A quoi voulez-vous contribuer d’essentiel pour vous ?

S’impliquer pour être plus heureux au travail

Dans l’article Pourquoi mon travail m’épuise-t’il ? je vous partage cette idée que quand nous dépensons beaucoup d’énergie à quelque chose qui ne nourrit pas en retour, nous nous épuisons.

Si ce que vous faites au travail ne contribue à ce qui est essentiel pour vous, il y a fort à parier que la fierté que vous en retiriez dépende du regard des autres : un statut social, un salaire, les bonnes notes/promotions que vous obtenez en fin d’année etc…

Alors que si votre action au travail permet de construire ou faire grandir ce qui est important pour vous, l’observation de ce que vous avez réalisé, nous permettra de développer votre fierté personnelle, indépendamment de ce que peuvent en penser les autres. Vous n’aurez, alors, plus besoin de merci et de bravo. Je vous en dis plus dans cet article : Comment être heureux au travail ?

Prendre l’Habitude de celebrer SOI-MEME ses reussites

L’autosatisfaction, c’est bien, mais quand les autres nous félicitent c’est plus sympa… Oui célébrer en groupe ça fait du bien. Et si au lieu d’attendre que les félicitations viennent des autres, nous décidions nous-même de célébrer nos réussites avec les autres ? Nous pouvons par exemple partager un moment le soir en famille pour que chacun vienne exprimer une chose dont il est particulièrement fier. Nous pouvons aussi le faire en équipe, au travail. Mais certains diront : s’autocongratuler, c’est mal… c’est être imbu de sa personne. C’est vrai que nous ne sommes pas habitués à être tournés vers nous-mêmes et que cela pourrait être mal perçu. C’est pourquoi créer des rituels dont l’objectif est que chacun célèbre quelque chose permet de créer un espace où il est plus facile de parler de soi.


CONCLUSION

A vous, à quel point le besoin de reconnaissance a-t-il un impact sur votre burn-out ? Prenez le temps de regarder votre histoire et de refaire l’enchaînement des événements. Demandez-vous honnêtement, est-ce que quelque part mon besoin de reconnaissance ne m’a pas poussé à en faire plus pour être aimé, respecté, approuvé ?

Que décidez-vous de faire dès maintenant pour que le besoin de reconnaissance ait moins de poids dans votre vie et ne vous pousse plus à l’épuisement ou au burn-out ?

Que décidez-vous de faire pour nourrir votre estime personnelle et développer un sentiment de fierté qui ne dépende plus du regard des autres ?

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crédit photo : Pexels/RodnaeProductions

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8 Commentaires

  1. Nicolas

    Merci pour ta participation à cet événement Astrid !
    Pour tout te dire je n’avais pas imaginé que le besoin de reconnaissance (poussé à l’extrême) puisse déboucher ou du moins être une cause du burn-out.
    Cela ne fait que renforcer ma conviction de son importance dans le vie d’un humain.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci pour ton retour Nicolas. Hâte de lire les articles des autres blogueurs;-)

      Réponse
  2. Abdel

    Ne pas dépendre des autres est une valeur essentielle pour moi. Cette dépendance aux compliments nous est transmise depuis que nous sommes tout petit. Nous sommes conditionnés par notre famille, le système scolaire, les amis. C’est pour cette raison que j’essaye de ne pas féliciter mes enfants que le dessin qu’ils ont fait est beau quand ils viennent me le montrer. A la place je lui dis plutôt « qu’est ce que tu en penses toi? ».

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  3. MOT

    Hello Astrid, merci pour les articles. C’est intéressant, révélateur et formateur pour ma part.

    Réponse
    • Astrid LE FUR

      Merci Dara pour ton retour

      Réponse
  4. Patrick

    Merci beaucoup pour l’article!
    J’avoue que je n’avais pas vu le lien entre le besoin de reconnaissance et le burn out quand je l’avais vécu. Le point sur « Cultiver son estime personnelle » m’a vraiment surpris, j’ai adore cette partie la. Merci!

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  5. Alice

    Merci Astrid pour cet article clair et avec lequel cela résonne en moi.
    Ex burnoutée, je confirme que le manque de reconnaissance est très puissant.
    Merci de l’expliquer si simplement.
    J’espère que cela permettre aux futurs burnoutés de réagir!

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    • Astrid LE FUR

      Merci beaucoup pour ton retour Alice.

      Réponse

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