Comment se reconvertir après un burn-out ? Comment savoir vers quoi se tourner ? Comment faire pour ne pas se tromper de nouveau et éviter la rechute ? Dans cet article, découvrez un exemple de reconversion réussie avec le témoignage d’Aurélie.
ET SI JE ME RECONVERTISSAIS APRES MON BURN-OUT ?
Parmi les personnes que j’accompagne à remonter la pente du burn-out, la question de la reconversion après le burn-out est omniprésente. Bien souvent cette épreuve qu’est le burn-out vous a permis de prendre conscience que vous n’étiez pas à la bonne place, votre place. Et vous avez envie de vous tourner vers autre chose. Parfois, vous n’avez pas le choix, parce que le retour à votre poste est impossible.
Vient alors la question de la reconversion : et si je faisais autre chose ? Quelque chose qui me convient mieux ? Qui me ressemble plus ?
L’idée est tentante, mais ouvre souvent un abime de doutes et de questions supplémentaires : Comment trouver ce qui me conviendrait vraiment ? Et si me trompais de nouveau ? Est-ce que je suis capable de remettre à apprendre quelque chose de nouveau ? A mon âge est-ce que l’on voudra encore de moi, etc.
Rêv’Ailes-Toi, ma méthode pour vous reconvertir après le burn-out
C’est pour vous accompagner à répondre à ces questions et faire face à vos doutes que j’ai créé le programme Rêv’Ailes-Toi, 3 étapes pour vous créer une vie plus alignée.
Dans cet article, je vous explique comment Aurélie, qui a suivi le programme Rêv’Ailes-Toi, a réussi à trouver ce que j’appelle la nouvelle vie après le burn-out (cf Les 7 étapes du burn-out). Je vous raconte toutes les étapes qu’elle a traversées, de l’épuisement à sa reconversion, en passant par la création de sa propre entreprise « La petite créatrice web« .
TEMOIGNAGE D’AURELIE : DU BURN-OUT A LA RECONVERSION
Comment le burn-out est entré dans la vie d’Aurélie ?
Depuis plusieurs années, Aurélie vit des hauts et des bas professionnels, mais elle tient le coup et trouve des solutions.
Il y a plusieurs mois, elle a été promue manager. Elle en est fière, pourtant elle n’est toujours pas heureuse. Enfin si, quand elle n’est pas au travail. Le confinement a été épuisant en tant que jeune manager, d’autant plus avec deux bébés à la maison.
Et pourtant, l’idée de retourner en présentiel la terrifie encore plus. Elle ne mange plus, ne dors plus et ses journées sont rythmées de crises de larmes. Elle sent que quelque chose ne va pas, qu’elle n’est plus à sa place.
Pour aller plus loin, lire l’article Pourquoi mon travail m’épuise
Ses proches ne comprennent pas. Elle se demande si elle n’est une éternelle insatisfaite, jamais contente de ce qu’elle a. Alors elle met de côté ses états d’âme et poursuit sa vie professionnelle.
Comme il lui est difficile de dire non, elle accepte toujours plus de projets. Aurélie m’appelle sur le conseil d’une amie car elle veut prendre un nouveau départ vers un poste plus épanouissant. Elle n’a pas encore conscience d’être totalement épuisée. Il est urgent qu’elle s’arrête.
Pour aller plus loin, lire l’article Le profil des candidats au burn-out
Prendre conscience que l’épuisement est déjà installé
La première étape pour aller mieux est donc la prise de conscience qu’elle est en état de burn-out et qu’elle a besoin de consulter rapidement son médecin pour obtenir un arrêt de travail. C’est la sortie du Burn-in (étape 2) avec une Chute « choisie » (étape 3).
Plus tard, elle écrira : « Ce qui m’a le plus aidée, c’est d’avoir rapidement sollicité des professionnels. Une de mes meilleures amies m’avait recommandé Astrid, coach spécialisée dans l’accompagnement des personnes en burn-out, et de consulter mon médecin généraliste et une psychologue.
Je me souviens avoir eu Astrid au téléphone en premier. Elle avait appuyé les conseils que j’avais reçus, et me mettre en arrêt était urgent. Puis par la suite, elle m’a guidée avec bienveillance, m’aidant à identifier mes besoins fondamentaux et à rétablir un équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle. Une fois en arrêt, les séances de coaching avec Astrid et le suivi psychologique ont été salvateurs. Pour moi, il est impossible de remonter la pente après un burn-out sans ces trois professionnels. ».
Récupérer de l’énergie et prendre soin de soi pour récupérer après le burn-out
Le fait de ne pas avoir attendu d’être complètement épuisée, permet à Aurélie de reprendre des forces rapidement. Elle sort de la phase de Décompression (étape 4) en quelques semaines, puis met en place une routine qui lui fait du bien physiquement et moralement. Elle reprend le sport, s’offre des soins bien-être, renoue avec des passions d’enfance comme le dessin, s’essaye à la couture et sort avec des amis, etc.
Elle récupère petit à petit confiance en elle et renoue avec le émotions positives. En parallèle, avec la psychologue elle travaille à la fois sur les pressions vécues dans sa vie professionnelle et des éléments personnels plus anciens qui refont surface. C’est la phase de Récupération (étape 5).
Envisager la reconversion après le burn-out
Au bout de quelques mois, Aurélie se questionne sur le fait de quitter ou non son poste. C’est le signe qu’elle entre en phase de Reconstruction (étape 6).
Cette question n’est pas simple car son salaire est une part importante des ressources du foyer et qu’elle n’a aucune idée de ce vers quoi se tourner.
Nous travaillons d’abord sur les avantages et inconvénients à rester dans son poste. Elle analyse en profondeur la question financière avec son conjoint, puis décide qu’elle n’y retournera pas.
Elle me dira lors de la séance suivante : « Je redors bien depuis que j’ai pris cette décision. Je n’ai plus besoin de médicaments. Je ne me sens plus en dépression. Je me sentais prisonnière de cette cage dorée ».
Se libérer de ses croyances limitantes pour changer son rapport au travail
Nous travaillons en parallèle sur ses croyances limitantes vis-à-vis du travail, comme le fait qu’un travail facile ou plaisant (lié à une passion) ne peut pas être rémunérateur. Ou encore le fait qu’être responsable de famille ne donne pas le droit de penser à soi.
Nous ancrons ses ressources en faisant appel à toutes les fois où elle a su réinventer.
Se plonger dans ses passions pour faire émerger des idées de reconversions
Au final, elle choisit d’explorer 3 passions : le dessin, le massage canin et l’informatique.
Elle n’a aucune idée de si ces voies seront des destinations finales ou seulement une façon de se remettre le pied à l’étrier. Mais ce qui est important c’est que cela lui redonne une dynamique et la met en mouvement.
Elle s’installe un espace de bureau chez elle, reprend ses cours de programmation et de dessin, propose des massages à ses proches ayant des chiens et s’organise avec son conjoint pour la gestion des enfants.
C’est en explorant ses envies qu’elle fait le tri entre ce qui restera des passions et ce qui deviendra son métier.
Faire un choix aligné de reconversion après le burn-out
Après un an d’arrêt de travail, Aurélie quitte son employeur et décide de se lancer dans la programmation informatique. C’est le début de sa Nouvelle vie, après le burn-out (étape 6).
Elle tente un premier projet avec une amie et est sélectionnée par un jury de business Angel de start up pour développer une application innovante. En fin de parcours, le projet tombe à l’eau. Mais cette aventure lui a redonné confiance en elle et lui a permis de développer ses compétences en programmation. Elle décide donc de devenir webmaster (créatrice de site internet) et crée sa société La Petite Créatrice Web (https://www.lapetitecreatriceweb.com/).
Son témoignage suite à sa reconversion, quatre ans après le burn-out
Ma nouvelle vie après le burn-out est radicalement différente. J’ai appris à dire non, à prioriser mes besoins et à me respecter. J’ai quitté mon emploi toxique pour me lancer dans une nouvelle carrière en freelance dans un domaine qui n’a absolument rien à voir avec le précédent.
Enfin de compte, je remercie même le burn-out d’être apparu dans ma vie. Sans lui, je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui. Je n’aurais jamais osé entreprendre tout ce que je fais actuellement ! Bien sûr, tout n’est pas parfait, car je continue parfois à me chercher, à me poser des questions, à douter. Mais grâce au travail accompli avec Astrid et la psychologue, j’arrive à prendre du recul, à analyser, à faire des pauses et à avancer.
Je n’ai pas immédiatement su quelle direction prendre. J’ai mis du temps à me trouver. Les verrous que j’avais placés dans mon esprit rendaient difficile la croyance en mes capacités. Je me souviens même d’avoir été frustrée à la fin du coaching avec Astrid, me disant : « D’accord, je vais mieux, mais je ne sais toujours pas ce que je vais devenir ! ». Ce que je n’avais pas compris, c’est que le travail effectué avec Astrid allait continuer à cheminer dans ma tête, et j’allais finir par trouver ma voie.
Mon principal message à ceux qui sont en épuisement c’est :
Vous n’êtes pas seuls. Le burn-out n’est pas une fatalité, mais une opportunité de vous réinventer. J’ai surtout trois messages à partager :
- La patience est essentielle. Lorsqu’on souffre, on aimerait sortir immédiatement de cette zone inconfortable, mais le temps est notre meilleur allié.
- Entourez-vous de professionnels compétents. Il est impossible de s’en sortir seul.
- Acceptez votre mal-être. Écoutez-vous. Prenez le temps pour vous, faites des choses qui vous plaisent. Notez-les dans un agenda et faites-en une priorité !
CONCLUSION
Et vous où en êtes-vous de votre envie de conversion ? Etes-vous prêts à remettre en cause vos croyances et schémas limitants pour faire émerger de nouvelles idées ?
Si vous souhaitez être accompagné sur ce cheminement, cliquez ici pour en savoir plus sur le programme Rêv’Ailes-Toi.
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Témoignages de personnes étant restés dans le même domaine après leur burn-out
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Crédit photo : La petite créatrice web
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